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Liste des mauvaises herbes avec photo : le guide ultime pour reconnaître les plantes indésirables

Désherbez votre jardin comme un pro avec notre guide ultra-complet.

14 min
Jardin & Extérieurs
28 September 2025 à 19h01

Les "mauvaises herbes" ont pris d'assaut votre jardin ? On vous a préparé le guide le plus complet pour les reconnaître (photos), les comprendre et les éradiquer pour de bon. Avec 8 techniques de désherbage et 4 astuces préventives.

Mauvaises herbes : les ennemies publiques n°1 du jardin, comment les reconnaître ? 🌿

Disons-le franchement, la saison des mauvaises langues (et herbes) bat son plein. Ici, pas de chichis. On ouvre direct le dossier des "adventices", ces plantes cataloguées indésirables plus vite qu'une mauvaise note en techno, alors qu'elles planquent parfois des talents que personne ne veut voir. La chasse aux sorcières végétales ? C'est terminé. Si vous pensiez que toutes ces herbes sauvages étaient juste moches et gênantes, sortez votre loupe : on entre dans l'enquête façon polar botanique.

Le saviez-vous — ou pas du tout — certaines de ces végétaux jouent un rôle écologique discret mais important : elles protègent le sol de l'érosion, favorisent une biodiversité que les pelouses stériles envient, servent de refuge et de garde-manger à de nombreux insectes utiles, et signalent l’état du sol en tant que bio-indicateurs. Et pour surprendre : certaines se mangent en salade ou soignent mieux que l’armoire à pharmacie de tatie Yvonne. Bref, on fait comme on peut, mais surtout avec ce qu’on a sous le pied.

« On les traite de pestes végétales, mais sont-elles vraiment si inutiles ? J’en doute sincèrement. »

Les principales mauvaises herbes : photos et descriptions

Voici les stars qui envahissent vos parterres et perturbent vos semis : Pissenlit, Chiendent, Ortie, Liseron, Oxalis, et d’autres — tous présentés avec photos. Pas besoin d’être expert en botanique : tout est simplifié, même pour ceux qui confondent ciboulette et gazon synthétique.

Pas besoin de recourir à la chimie lourde ou à la panoplie du parfait exorciste vert. L’idée reçue selon laquelle leur élimination nécessite des produits toxiques est fausse. Il existe des solutions plus efficaces et économiques.

Voici un aperçu des principales mauvaises herbes :
- Pissenlit (le jaune indestructible)
- Chiendent (le ninja sous-terrain)
- Ortie (la piquante rebelle)
- Liseron (l’acrobate entortillé)
- Oxalis (le faux trèfle sournois)

Montage humoristique type mugshots des mauvaises herbes courantes du jardin – pissenlit, chiendent, ortie, liseron et oxalis.

Le Pissenlit (Taraxacum officinale) : Plus qu'un simple gazon envahisseur

Le pissenlit est bien connu, mais le connaissez-vous vraiment ? Sur la photo, sa fleur jaune vif est facilement reconnaissable dès les premiers rayons du soleil. Observez ses feuilles en rosette, découpées en dents, et sa tige creuse – un vrai tube, sans triche ! Un détail intéressant : chaque pissenlit pousse seul, jamais en groupe, et peut rapidement tapisser vos allées. Cette plante pionnière arrive tôt au printemps pour offrir son nectar aux abeilles alors que le jardin est encore calme.

Pissenlit en pleine floraison : rosette de feuilles profondément dentées, tige creuse unique et fleur jaune vif parfaitement visible.

Histoire et bienfaits du pissenlit

Sous ses airs envahissants, le pissenlit possède des qualités insoupçonnées. Sa racine pivotante puise l’eau en profondeur, décompacte le sol et ramène minéraux et humus dans les zones sèches. Ses feuilles sont croquantes en salade (légèrement amères), ses fleurs servent à faire du "miel" ou du vin maison, et ses racines peuvent être grillées comme substitut de café. En résumé, il est très utile.

La racine du pissenlit se cuisine râpée, crue ou cuite (avec un goût rappelant l’artichaut), s’infuse en tisane détox ou se transforme en engrais vert pour revitaliser le sol. C’est une plante presque multifonction !

Pour le contrôle, oubliez les produits chimiques. Une gouge bien affûtée suffit pour extraire la racine. Laissez-en quelques-uns, les insectes vous remercieront. Anecdote : dans certains jardins bio, le pissenlit est planté volontairement pour régénérer les sols épuisés.

Le Chiendent (Elymus repens) : maître du système racinaire envahissant

Le chiendent n’est pas une simple touffe d’herbe. C’est le champion de l’invasion silencieuse souterraine. Ses feuilles sont linéaires, longues, plates, souvent vert-grisâtre, et s’étalent largement. Son arme principale est son réseau de rhizomes pâles et traçants – des filaments souterrains qui s’étendent entre 5 et 20 cm de profondeur, parfois sur plus d’un mètre. Chaque extrémité de rhizome peut donner naissance à une nouvelle plante sans prévenir. Si vos mauvaises herbes poussent en lignes serrées plutôt qu’en touffes, c’est probablement du chiendent.

Système racinaire du chiendent : rhizomes blancs entremêlés sous terre, avec départs de feuilles linéaires à la surface.

Pourquoi il est difficile à éliminer et comment le combattre

Sa résistance vient du fait que chaque fragment de rhizome peut générer une nouvelle plante. Rater un morceau, c’est lui offrir une nouvelle chance. Les méthodes efficaces incluent : arrachage méticuleux (griffe ou fourche-bêche), élimination régulière des repousses, faux semis pour épuiser ses réserves, solarisation (bâche opaque pendant plusieurs semaines) et paillage épais. La patience est essentielle.

  • Checklist anti-chiendent :
  • Identifier les rhizomes pâles et traçants dans le sol.
  • Arracher toutes les parties visibles et souterraines avec les outils adaptés.
  • Revenir régulièrement pour éliminer les repousses.
  • Couvrir le sol avec un paillis dense.
  • Surveiller sur plusieurs mois, la lutte est longue.
Ne jamais utiliser uniquement la tondeuse : elle fragmente les rhizomes et aggrave l’invasion.

L'Ortie (Urtica dioica) : la piquante au grand potentiel

L’ortie est une plante tenace : elle pousse partout, s’enracine profondément et pique les jardiniers inattentifs. Cette plante rudérale se reconnaît à ses tiges carrées, couvertes de poils urticants, et à ses feuilles opposées en forme de cœur allongé, bordées de dents marquées. Les feuilles sont dites "dentées" pour faire sérieux. Ses colonies forment rapidement des zones denses qu’il vaut mieux éviter de toucher à mains nues, car ça pique vraiment, même à travers un vêtement.

Ses bienfaits pour le jardin et l’homme

L’ortie est utile : son purin est un engrais azoté naturel et un répulsif contre les pucerons, il améliore le compost et sert d’abri à de nombreux insectes utiles. Elle nourrit également certaines chenilles. Pour la gérer, laissez une zone d’orties dans un coin isolé du jardin : cela limite sa propagation et favorise la biodiversité. Fauchez régulièrement pour préparer du purin ou cuisinez la soupe aux orties (cuite, elle ne pique plus), voire une tarte pour les plus audacieux.

En résumé, la laisser dans un coin est souvent la meilleure solution.

Le Liseron des champs (Convolvulus arvensis) : un envahisseur tenace

Le liseron des champs est un grimpeur redoutable dans le jardin. Ses fleurs en forme de trompette (blanches ou rosées) s’ouvrent au soleil et se referment à la pluie. Ses tiges s’enroulent autour de tout ce qu’elles trouvent : tomates, clôtures, bâtons… rien ne lui échappe. Ses feuilles en forme de flèche complètent son portrait d’envahisseur. Sa croissance est rapide : quelques jours d’inattention suffisent pour qu’il envahisse tout.

Liseron des champs Convolvulus arvensis – fleurs blanches en trompette, tiges volubiles et feuilles en forme de flèche

Son fonctionnement : croissance rapide et résistance

Le liseron possède un réseau racinaire profond et tenace : une tige enterrée et des racines pouvant repousser n’importe où, parfois à plus d’un mètre de profondeur. L’extraction est difficile : même coupé, il repousse rapidement. Éradiquer totalement le liseron est quasi impossible, mieux vaut viser un contrôle durable.

Voici quelques astuces :

  • Arracher régulièrement les parties aériennes sans retourner le sol pour éviter la dispersion des fragments.
  • Pailler abondamment avec carton, déchets verts, vieux papiers pour priver la plante de lumière.
  • Sur les potagers sensibles, utiliser un filet anti-rhizomes pour limiter les dégâts.
  • Appliquer de l’eau très chaude sur les jeunes plantules pour freiner temporairement la croissance (sans éliminer les racines).
Le liseron est très résistant. L’éradication complète est quasi impossible, privilégiez un contrôle à long terme.

L'Oxalis : un petit trèfle envahissant

L’Oxalis est un faux-ami du jardinier : mignon comme un petit trèfle, il se propage rapidement et envahit facilement. Ce n’est pas qu’une question d’esthétique : une fois installé, il est difficile à éliminer.

Différences entre Oxalis rampante et Oxalis dressée

Avant d’arracher, il est important de distinguer les espèces. L’Oxalis rampante (Oxalis corniculata) a des feuilles en forme de cœur, souvent rosées dessous, et pousse en port rampant, formant un tapis au sol. L’Oxalis dressée (Oxalis stricta) pousse plus droite, est plus petite et possède des stolons peu visibles ou absents.

Différences principales entre Oxalis rampante et dressée :

  • Port : Rampant (corniculata) / Dressé (stricta)
  • Feuilles : En cœur avec dessous rosé (rampante) / Plus pâles (dressée)
  • Stolons : Très visibles (rampante) / Quasi absents (dressée)
  • Fleurs jaunes : Présentes sur les deux, plus discrètes chez la dressée

La différence est subtile mais importante pour un traitement ciblé.

Comparatif visuel oxalis rampante vs oxalis dressée.

Pourquoi il se propage facilement et comment le contrôler durablement

L’Oxalis aime les sols pauvres, compacts ou négligés. Sa force : les bulbilles minuscules dans le sol et ses stolons. Enlever une feuille sans toucher au bulbe ne suffit pas, il repousse rapidement. Pour limiter son invasion :
- Arrachage méthodique, en ramassant toutes les bulbilles.
- Améliorer le drainage et aérer le sol.
- Planter des espèces robustes ou couvre-sols pour concurrencer l’Oxalis.
- Sur de grandes surfaces, utiliser une bâche noire plusieurs semaines pour l’affaiblir.

Les désherbants naturels maison agissent sur le jeune feuillage mais pas sur les bulbilles profondes. Soyez méthodique ou consultez notre comparatif des solutions maison : [Puissant désherbant : comparatif, recettes maison et conseils d’expert](/node/2221).

Une anecdote : un carré potager a été envahi par l’Oxalis après qu’une motte ait été oubliée lors d’un rempotage. Une minute d’inattention peut causer des mois de travail.

Autres mauvaises herbes courantes : les suspects fréquents

Même après avoir éliminé les principales mauvaises herbes, d’autres envahisseurs restent présents. On les trouve partout : sentiers, potagers, graviers, ronds-points... Experts du camouflage, de la piqûre ou allergènes puissants. L’identification rapide est essentielle pour éviter les problèmes.

Voici un aperçu avec photo, nom scientifique et caractéristiques clés. Si vous en repérez une, restez vigilant mais ne paniquez pas.

Montage façon avis de recherche des principales mauvaises herbes secondaires : Renouée du Japon, Ambroisie, Chardon, Plantain, Mouron des oiseaux, Bourse à pasteur, Égopode podagraire et Chénopode blanc.
Nom commun Nom scientifique Caractéristique clé
Renouée du Japon Reynoutria japonica Tiges creuses géantes ressemblant à du bambou miniature
Ambroisie Ambrosia artemisiifolia Feuilles très découpées, fleurs vert pâle, allergènes puissants
Chardon (des champs) Cirsium arvense / C. vulgare Feuilles épineuses, tige raide
Plantain Plantago major / lancéolé Feuilles basales larges ou étroites, nervures marquées
Mouron des oiseaux Stellaria media Feuillage tendre en tapis rase-mottes
Bourse à pasteur Capsella bursa-pastoris Petites feuilles en cœur près du sol, fruits en forme de triangle
Égopode podagraire Aegopodium podagraria Feuilles très découpées en ombelles vert tendre
Chénopode blanc Chenopodium album Feuilles farineuses dessous, port de mini-arbuste ébouriffé

Si une plante pousse vite, gratte ou provoque des éternuements, soyez vigilant. Certaines, comme l’ambroisie, sont très allergènes. D’autres, comme la renouée, peuvent endommager les structures. La vigilance et l’identification rapide évitent bien des problèmes.

Comprendre les mauvaises herbes pour mieux les gérer 💡

Croire qu’une mauvaise herbe pousse simplement pour vous embêter, c’est ignorer ce qui se passe réellement sous vos pieds. Ces plantes, appelées "adventices", profitent des faiblesses du sol : acidité, manque de nutriments, sol compacté ou décapé. L’ombre excessive, l’arrosage irrégulier ou les trous vides favorisent leur développement. De plus, les tontes trop basses ou le fait de ne pas enlever les racines facilitent leur prolifération.

Les mauvaises herbes sont aussi des pionnières : elles colonisent les zones où rien ne pousse et préparent le terrain pour d’autres plantes. On distingue plusieurs types :
- Annuel (ex : mouron) : cycle rapide, floraison rapide, produit beaucoup de graines. À arracher avant la montée en graine.
- Bisannuel (ex : bourse à pasteur) : pousse lentement la première année, fleurit la deuxième.
- Vivace (ex : chiendent, pissenlit) : mise sur des racines solides. Il faut attaquer les racines pour les éliminer.

En résumé : elles profitent des faiblesses du sol, se reproduisent rapidement, et comprendre leur cycle est essentiel pour les gérer efficacement.

Les systèmes racinaires : un élément clé

Observer le système racinaire est essentiel. Les mauvaises herbes se distinguent par leur système souterrain :
- Racine pivotante (pissenlit) : plonge profondément, doit être extraite entièrement.
- Rhizomes traçants (chiendent) : filaments horizontaux qui repoussent si un fragment reste, extraction totale nécessaire.
- Racines fasciculées (graminées) : nombreuses radicelles faciles à arracher mais résistantes.
- Racines fasciculées avec bulbilles (oxalis) : chaque bulbe est une source de repousse, arrachage minutieux nécessaire.

Il faut être minutieux et adapter la méthode à chaque plante. Une racine oubliée peut faire repousser la plante rapidement. Connaître leur système racinaire, c’est déjà avoir un avantage.

Techniques de désherbage : choisir la méthode adaptée

Le désherbage n’est pas une tâche facile. Le jardinier avisé choisit ses méthodes avec soin. Voici un aperçu des techniques efficaces (ou non) :

Montage visuel montrant cinq techniques de désherbage au jardin : main avec outil manuel (gouge), binette/motoculteur, flamme de désherbeur thermique, paillage végétal sur sol nu, pulvérisation d’un purin naturel maison.
  1. Désherbage manuel : Bêche, gouge ou couteau spécial – précis et écologique, mais fatigant sur grande surface. Avantage : pas de chimie, précision. Inconvénient : fatigue physique.
  2. Désherbage mécanique : Binette ou motoculteur – rapide, mais peut fragmenter les racines et favoriser la repousse. Avantage : efficacité rapide. Inconvénient : ne traite pas les racines profondes.
  3. Désherbage thermique : Flamme directe ou infrarouge – efficace sur jeunes plantules, mais risque de brûlures et incendies. Avantage : rapide. Inconvénient : inefficace sur racines profondes, dangereux par temps sec.
  4. Paillage : Barrière physique (paille, écorces, tontes) qui bloque la lumière, limite la germination et conserve l’humidité. Avantage : multifonction. Inconvénient : nécessite une couche épaisse et renouvellement.
  5. Méthodes alternatives : Purins maison (ortie, consoude), vinaigre blanc dilué, eau de cuisson de pâtes ou pommes de terre. Efficacité variable selon la plante. Le vinaigre peut acidifier le sol à long terme, ce qui n’est pas idéal pour les cultures sensibles.
Le paillage est une méthode préventive et curative efficace : il freine la germination des adventices tout en améliorant la biodiversité et la structure du sol. C’est une méthode à privilégier pour préserver votre dos et votre terre.

Prévenir l’arrivée des mauvaises herbes

Un jardin bien entretenu est la meilleure défense. Sans prévention, le désherbage est inefficace. Un sol sain, amendé, vivant et bien drainé limite la place aux mauvaises herbes. Les plantes compagnes, comme le trèfle blanc (fixateur d’azote) ou les soucis, protègent le sol en prenant la lumière et en limitant la croissance des adventices.

L’observation est essentielle : repérer chaque pousse suspecte tôt permet d’agir rapidement et d’éviter une invasion.

Sol fertile paillé avec légumes variés et plantes compagnes, aucune mauvaise herbe visible.

Checklist prévention

  • Maintenir un sol sain.
  • Observer régulièrement.
  • Agir rapidement.
  • Pailler abondamment.
Amender régulièrement avec compost ou fumier, installer des couvre-sols robustes et éviter les zones nues : c’est la meilleure prévention contre les mauvaises herbes. Mieux vaut prévenir que subir les conséquences.

Les mauvaises herbes : des alliées insoupçonnées

Se priver des « mauvaises » herbes serait une erreur pour le jardinier. Ces plantes offrent de nombreux usages souvent oubliés. L’ortie se consomme en soupe ou tisane vitaminée ; le pissenlit en salade ou vin maison ; le chénopode remplace l’épinard. En remèdes, l’achillée millefeuille est efficace, et le plantain soulage piqûres et cloques. Ces adventices servent aussi de refuge pour les insectes pollinisateurs, nourrissent papillons et oiseaux, et protègent le sol.

Montage illustrant trois usages des mauvaises herbes : cuisine (pissenlit, ortie, chénopode dans une assiette), remède médicinal (plantain et achillée millefeuille en tisane), insectes pollinisateurs sur fleurs d’adventices.

L’allélopathie est un phénomène où certaines plantes libèrent des substances pour freiner la croissance des voisines. Certaines mauvaises herbes sont donc de véritables alliées.

Il est important d’apprendre à cohabiter intelligemment avec ces plantes qui ont leur place dans la nature.

Le jardinage : patience et observation au cœur du succès

Penser maîtriser le jardinage uniquement avec un sécateur est illusoire. Le secret réside dans l’observation, l’ajustement et la persévérance. Les mauvaises herbes ne sont ni ennemies ni alliées parfaites : elles se gèrent avec attention et patience. Le jardinage est un dialogue avec la nature, pas une guerre.

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