Des fleurs rouge-orangé éclatantes et une silhouette élancée qui claquent dans les massifs. Une floraison qui s’étale de juin à septembre. Un feuillage graphique et une croissance rapide. Une résistance à toute épreuve et un entretien minimaliste. Et, cerise sur le gâteau, une multiplication ultra-facile. Le Crocosmia (ou Montbrétia) coche toutes les cases de la plante idéale. On pourrait même le qualifier de "plante parfaite" si sa floraison n’était pas limitée à quelques mois dans l’année. Alors, forcément, on le retrouve dans tous les jardins — des plus novices aux plus chevronnés. Mais derrière cette apparente simplicité, se cachent quelques subtilités qu’il vaut mieux maîtriser pour en tirer le plein potentiel. Dans ce guide ultra-complet, on vous dit tout ce qu’il faut savoir pour planter, cultiver, entretenir, associer et multiplier le Crocosmia comme un·e chef. Et on répond à toutes vos questions sur ce bulbeux pas comme les autres.
Crocosmia / Montbrétia : l’essentiel à retenir (plantation, entretien, floraison)
Le Crocosmia ne débarque pas pour jouer les seconds rôles. Cette plante fait exploser la scène comme un solo de guitare saturée dans un bal rock du samedi soir. Pas besoin d’avoir fait l’ENA du jardinage pour piger : le Montbrétia – alias Crocosmia x crocosmiiflora ou son cousin Crocosmia masoniorum – c’est le glaïeul sous amphét’. Origines Afrique du Sud et Madagascar, rien que ça !
En bref : fiche d’identité express
Caractéristiques | Détails |
---|---|
Famille | Iridacées |
Origine | Afrique du Sud, Madagascar |
Hauteur moyenne | 60 à 120 cm (voire plus si affinités) |
Exposition | Plein soleil ou mi-ombre (pour les timides) |
Sol | Bien drainé, riche mais il pardonne presque tout, sauf la gadoue |
Rusticité | Jusqu’à -15°C (tu peux dormir tranquille !) |
Période floraison | Juin à septembre, parfois octobre si t’as la main verte |
Pourquoi le Crocosmia fait le show dans vos massifs
Entre nous : on ne parle pas d’une fleur banale. Le Crocosmia balance des couleurs qui décollent la rétine – rouge fluo, orange vitaminé, parfois jaune façon néon de bar PMU. Les tiges arquées font danser les fleurs au-dessus des feuilles comme des baguettes de batteur dopées aux photons.
Ajoute à ça un nectar mellifère qui rameute abeilles et papillons en mode festival électro. Bref, on fait comme on peut mais…
« Entre nous, avec un bon godet et un rock des 70’s, le Crocosmia se plante les yeux fermés. »
Planter des bulbes ? Un trou de 10 cm et une bière (pour toi), c’est plié. Ceux qui disent que c’est prise de tête n’ont jamais essayé entre deux riffs.
Planter le Crocosmia comme un pro : cormus, terre et timing
Choisir les bons cormus ou plants
Si tu veux éviter de te retrouver avec un Montbrétia rachitique ou moisi comme une vieille pomme oubliée, examine bien tes cormus. Un vrai bon cormus de Crocosmia, c’est ferme sous le doigt, dodu façon mini-bouclier viking, tunique sèche genre pelure d’oignon classe. Fuis tout ce qui est mou ou présente la moindre trace de pourriture – laisse ça aux amateurs du compost expérimental. Niveau variété : ‘Lucifer’ (le rouge qui cogne fort) et ‘Columbus’ (jaune qui fait lever les sourcils des voisins), deux valeurs sûres à dégoter.

Préparer le sol : drainage, paillage et autres bidouilles
Le Crocosmia n’est pas venu pour barboter. Sol détrempé ? Échec assuré. Entre nous : si t’as pas du terrain drainant façon dune atlantique, bricole ! Un fond de gravillons ou même une bouteille plastique coupée fera office de tapis rouge pour ton cormus. Sable mélangé à la terre = combo gagnant contre la gadoue. Et côté paillage ? Balance un paillis organique après la mise en terre : zéro stress hydrique et les mauvaises herbes en PLS.
Calendrier de plantation : printemps vs automne
Planter au printemps ? Sol réchauffé, démarrage express, surtout avec un hybride comme ‘Alexandra’ qui explose en fleurs dès l’été venu. Automne ? Possible aussi, mais faut que la terre soit encore tiède et pas détrempée – sinon bonjour la fonte des cormus avant même d’avoir vu l’été suivant…
Bref, on fait comme on peut mais le printemps tape plus fort niveau sécurité.
Gestes pas à pas pour une mise en terre réussie
- Creuse un trou de 10 cm (pas 8 ni 15 !)
- Dépose ton cormus – pointe vers le ciel hein !
- Espace chaque cormus d’au moins 15 cm ; ils aiment leur zone de confort.
- Recouvre délicatement (pas besoin d’en faire des tonnes).
- Premier arrosage sans noyer la baraque.
- Paillage organique direct après – pour garder l’humidité et calmer les mauvaises herbes.
Pose le cormus comme Snoop pose son flow : tranquille et précis.
Entretien du Montbrétia : zéro galère, maxi couleurs
Arrosage malin et paillage sauve-la-vie
Disons-le franchement, le Crocosmia n’a pas la folie de réclamer la flotte tous les quatre matins. Première année, faut être réglo : arrosage régulier, histoire que les racines s’installent comme il faut. Après ? Ce machin supporte mieux qu’on croit la sécheresse, mais en cas de canicule – et ça arrive plus vite que prévu ces temps-ci – un vrai bon arrosage le soir vaut tous les discours.
Paillage épais ? Indispensable ! Foin, feuilles mortes ou BRF : tout est permis tant que ça garde la fraîcheur et fait barrage aux herbes folles. Entre nous, sans paillis t’es bon pour surveiller l’arrosoir comme un vigile en discothèque...
Fertilisation : booster ou pas ?
Le Crocosmia n’est pas un glouton. Un apport de compost mûr au printemps suffit largement. Oublie l’excès d’azote (engrais chimiques = feuillage mou façon salade oubliée). Sauf si tu tentes ‘John Boots’, une variété qui a la dalle – là un peu plus de compost ne fera pas hurler au scandale horticole. Bref, on fait comme on peut mais inutile de transformer ton massif en salle de muscu.
Taille et nettoyage après floraison
Couper les hampes fanées ? Obligatoire si tu veux éviter la dissémination anarchique des graines (et des pousses à la pelle l’an prochain). Mais sois patient : laisse jaunir le feuillage – il nourrit le cormus avant l’hiver. Coupe net quand tout est sec, pas avant !
- Couper les fleurs fanées dès qu’elles se dessèchent.
- Attendre que le feuillage soit bien jaune avant d’arracher ou couper.
- Ramasser les débris pour éviter foyer à maladies (et parce que c’est moche).
Protection hivernale et rusticité
Rusticité annoncée jusqu’à −10 °C voire −15 °C pour certains Crocosmia, mais gare aux hivers vicelards ! Dans les coins frisquets ou sur sol lourd, paillage épais ou voile d’hivernage recommandé. Entre nous, mieux vaut couvrir que pleurer au printemps.
Multiplier le Crocosmia : division, semis et autres combines
Croire que le Montbrétia va te dévorer le jardin tout cru, c’est une idée reçue. Si t’es du genre à laisser pousser sans jamais diviser, évidemment… Mais avec un brin de méthode, tu tiens la bête en laisse et t’empoche des plants gratos. Bref, on fait comme on peut.
Division des touffes : quand et comment
Le Crocosmia, c’est comme une coloc’ surpeuplée : faut séparer les éléments avant que ça dégénère. Division tous les 3 ans, mars ou juste après la floraison – pas compliqué mais faut pas avoir la tremblote. Bêche fine (pas la pelle de plage), déterre large pour choper tout le chevelu racinaire. Secoue, sépare chaque cormus sans l’esquinter. Replante aussitôt ou fais tourner à la famille (c’est cadeau !).
Checklist avant/après division :
- Sol ressuyé, ni gadoue ni cailloux de fouille archéo
- Cormus sains (ni mous, ni fripés)
- Division nette, éviter d’arracher comme un bourrin
- Replantation immédiate ou stockage à l’abri si gel annoncé
- Paillage épais après replantation : on limite direct les invasions !
« Le Montbrétia n’envahit pas si tu divises et paille comme un chef. CQFD. »
Récolte et semis des graines
Là, c’est du jardinage pour puristes énervés. Attends que les capsules virent brun mat (genre vieux cuir de santiags), prélève délicatement. Sème sous châssis froid ou mini-serre – profondeur mini, patience maxi.
Germination ? Compte facile 4 à 8 semaines… et encore deux ans minimum avant d’espérer voir une fleur pointer. Pour les jardiniers marathoniens, pas les sprinteurs : autant dire que t’as intérêt à aimer l’attente et le suspens horticole.
Forcer les cormus en pot pour des floraisons précoces
Entre nous : tu veux crâner avec tes premières fleurs dès juin ? Joue la carte du forçage ! Place tes plus beaux cormus en godet rempli de terreau léger dès février-mars, sous véranda ou dans la maison (15°C mini). Arrosage modéré – pas de piscine pour bulbes !! Quand ça démarre bien (feuilles vertes qui pointent), sors-les dehors mi-mai sans choc thermique.
Variétés et cultivars incontournables de Crocosmia
Rouges flamboyants : ‘Lucifer’, ‘Emberglow’…
Disons-le franchement, côté rouge, le Crocosmia 'Lucifer' écrase toute la concurrence comme une Gibson branchée sur Marshall. Hauteur ? 1m20 sans talonnettes, tiges façon baguettes de chef d’orchestre et pétales rouge braise qui mettent la honte à tous les coquelicots du quartier. À la coupe ? Il tient droit dans le vase, inflexible, l’œil vif. Usage bouquet ? Ce n’est plus une tige, c’est un statement, un manifeste pour ceux qui veulent du rock dans leur salon. ‘Emberglow’ reste plus sage, hauteur autour de 70-80 cm, teinte rouge-orangé douce pour les ambiances moins électriques.

Oranges et jaunes vitaminés : ‘Meteor’, ‘George Davison’…
Les Crocosmia oranges ne sont pas là pour enfiler des perles. ‘Meteor’ balance trois atouts : fleurs orange intense, floraison groupée (effet waouh assuré) et robustesse béton même en sol caillouteux. ‘George Davison’ joue la carte du jaune citron, ultra lumineux, plante compacte (60 cm) parfaite en bordure et résiste bien au sec – c’est l’atout des massifs paresseux.
Pour le contraste, glisse un ‘Emberglow’ entre les deux : la nuance tire vers le cuivre orangé avec un port plus léger. Trio gagnant pour qui ne veut pas d’un massif plan-plan.
Bicolores et originaux : ‘Emily McKenzie’, ‘Bressingham Blaze’
Le Montbrétia bicolore sort enfin des sentiers battus. ‘Emily McKenzie’ tape dans l’œil avec ses pétales orange brûlé ourlés de brun chocolat – ambiance Californie fin août. Mais le focus doit aller sur ‘Bressingham Blaze’ : tiges solides, fleurs larges jaune-orangé à cœur rouge carmin qui claquent sous la lumière rasante. Parfait pour choquer les voisins ou casser la monotonie de ton coin vivace.
Sélection spéciale bouquets longue tenue
Entre nous : tu veux que tes bouquets tiennent aussi longtemps qu’une tournée mondiale des Stones ?
- Coupe toujours à la fraîche (matin ou soir), jamais en plein caniard !
- Brûle vite fait la base des tiges au briquet ou à la flamme (oui, ça sent mauvais mais ça bloque l’exsudation).
- Eau claire tous les deux jours et vases nickels sinon c’est flop assuré.
Disons-le franchement : le Crocosmia bien coupé tient une semaine peinard – voire plus chez ceux qui causent gentiment à leurs fleurs.
Associer le Crocosmia au jardin : couleurs, hauteurs et textures
Planquer un Crocosmia dans un coin paumé du jardin, c’est rater le show. Cette tige de feu mérite la scène centrale, à composer avec doigté (et une pointe de culot).
Massif exotique : cannas, bananiers & compagnie
Entre nous, l’équation est simple : feuillage XXL versus tiges fines. Un Crocosmia ‘Lucifer’ jaillit comme un solo entre les lames de canna ou derrière la masse d’un bananier ‘Musa basjoo’. La magie ? Hauteurs échelonnées : monte les Crocosmia devant (80-120 cm), les cannas derrière (jusqu’à 2 m), glisse des ricins pour le côté dark. Feuillage large, texture fine : tu composes un tableau digne d’un clip MTV période dorée. Bref, zéro monotone chez toi !
Version prairie sauvage : graminées et rudbeckias
Là, c’est ambiance festival nature. Le Crocosmia explose en éclairs rouges au milieu des herbes souples et pivoines jaunes – l’anarchie organisée !
Plante | Saison | Hauteur | Rôle décoratif |
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Crocosmia 'Emily McKenzie' | Été | 60-70 cm | Flash orange vif |
Stipa tenuissima | Print.-été-aut. | 40-60 cm | Voile mouvant |
Rudbeckia fulgida | Été-automne | 60-90 cm | Soleil jaune pop |
Verbena bonariensis | Été-automne | 1-1,2 m | Verticalité aérienne |
Anecdote : Un jardinier du Loir-et-Cher a vu les bourdons s’engueuler pour squatter ses crocosmias plantés parmi les stipas – pas d’insecticide, juste du rock et des vivaces.
En pot ou en bac : les bonnes cohabitations
Le Crocosmia supporte la vie en bac si on ne lui colle pas du béton dans le fond. Disons-le franchement : substrat léger, plein de terreau + sable ou pouzzolane pour que l’eau ne stagne pas (sinon cormus sacrifié). Associe-le avec Verbena bonariensis pour la hauteur tout en transparence, ou avec petits carex pour densifier sans étouffer. Ajoute quelques mini-dahlias pour une touche baroque – mais laisse respirer ton Crocosmia sous peine de faire flop.
Idées de compositions pour bouquets d’été
Protocole Samir Grospierre spécial bouquets flashy, c’est ici :
1. Bouquet punk : tiges de Crocosmia ‘Lucifer’, chardons bleus (Eryngium), graminées sèches type Briza media et deux branches de physalis orange. Vase haut conseillé.
2. Bouquet néon-classique : Crocosmia ‘George Davison’ jaune citron + germinis rouges + panicum vert tendre. Pour ceux qui aiment que ça claque mais pas trop quand même.
Résumé clé : Jouer sur textures et hauteurs décuple l’effet visuel — le Montbrétia n’a jamais été fait pour se fondre dans la masse.
Ravageurs, maladies et Crocosmia envahissant : garder la main
Disons-le franchement, le Montbrétia attire parfois plus de squatteurs qu’un squat berlinois. Faut pas paniquer, mais ouvrir l’œil : certains nuisibles débarquent en festival.
Les ennemis classiques : thrips, limaces & cie
Les thrips ? Petites bestioles filiformes qui pâlissent les feuilles, les saupoudrent de taches argentées et déforment les jeunes pousses. Limaces ? Elles engloutissent tout ce qui est tendre la nuit – genre after gluant.
- Savon noir dilué (5%) sur le feuillage = effet répulsif sans flinguer la faune utile.
- Cendre de bois à la base du plant (surtout après arrosage), barrières anti-limace cheap et efficaces.
- Un passage d’eau savonneuse sur les tiges freine l’invasion des minus.
Bref, les insecticides chimiques ici c’est no-go, à moins de vouloir transformer ton massif en zone morte.
Maladies cryptogamiques : repérer et agir
Feuilles marbrées de taches brunes ? Crocosmia qui jaunit façon vieux post-it ? Bingo, champignons à l’œuvre. Ces pathogènes s’installent si tu arroses trop ou mal aéré. Coupe illico les parties atteintes, brûle-les (ou poubelle direct !).
- Pulvérisation préventive à la décoction de prêle ou au soufre mouillé pour calmer l’ambiance.
- Rotation d’emplacement tous les 2-3 ans : le Crocosmia n’aime pas rempiler là où la maladie a sévi.
Disons-le franchement : faut pas laisser pourrir, sinon c’est Black Sabbath dans le massif niveau ambiance.
Quand le Montbrétia colonise tout : contrôle et limitation
Entre nous : croire que le Crocosmia est incontrôlable relève de la fable urbaine. Si tu divises tous les 3 ans et paille comme un chef, t’es peinard !
- Arrachage partiel au printemps : bêche fine pour sortir les touffes excédentaires sans flinguer tout le chevelu racinaire restant.
- Installe une barrière racinaire si tu veux canaliser tes plantations comme un set DJ bien mixé ; une bande anti-rhizome suffit large autour des massifs concernés.
Le Montbrétia n’envahit que ceux qui dorment sur leurs bottes. CQFD.
Crocosmia toxique, mellifère, allergène ? La foire aux questions
Les histoires de Montbrétia qui rendent chèvres les animaux relèvent souvent de l’exagération. Oui, le Crocosmia contient deux-trois molécules indigestes : avaler un cormus ou croquer une feuille à la chaîne, c’est diarrhée express chez Minou ou Médor. Mais pas de drame : faible toxicité digestive, à surveiller si ton chat fait la cuisine dans les massifs. Bref : ingestion excessive = coup de fil au véto pour éviter le solo de vomi sur le tapis.
Attire-t-elle vraiment abeilles et papillons ?
Entre nous : le Crocosmia, c’est le bar à nectar du coin niveau insectes. Ses tubes floraux dégorgent un jus sucré qui rameute abeilles et papillons en mode rave-party. À comparer avec Tritonia (un cousin sud-af’ ultra-mellifère au passage), le Crocosmia reste une valeur sûre pour booster la biodiversité sans se prendre la tête.
Crocosmia bleu : info ou intox ?
Crocosmia bleu ? Pipeau total ! Aucune variété bleue dans la nature ni chez les obtenteurs – question de pigments (anthocyanes absents). Ceux qui t’en promettent ont fumé leur catalogue. Tu veux du bleu ? Tourne-toi vers certains glaïeuls botaniques ou fous-toi des agapanthes, mais laisse tomber le rêve bleu crocosmien.
Que faire des feuilles caduques après floraison ?
Le feuillage du Montbrétia devient caduc, et alors ? Au lieu de tout bazarder à l’arrache, laisse sécher puis utilise-le en paillage sur place ou en compostage à froid. C’est full retour au sol sans chichi – les lombrics adoreront ce menu façon restes d’été.
Le mot de la fin : un Montbrétia pour les gouverner tous
Ceux qui critiquaient les bulbes difficiles, l’envahisseur incontrôlable ou les fleurs exotiques coûteuses peuvent revoir leur jugement. Crocosmia ? Planté en 10 min, maîtrise assurée avec deux coups de bêche et du paillage, spectacle garanti tout l’été. Bref, on fait comme on peut… mais avec un Montbrétia, tu te la racontes easy dans le quartier !

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