En moins de 10 ans, le Philodendron s'est imposé comme la plante d'intérieur par excellence. Et pour cause : peu exigeant, il décore, assainit et sublime n'importe quel intérieur, tout en demandant un minimum d'entretien. Mais avec 489 espèces répertoriées et des centaines de cultivars, il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. C'est là que notre guide entre en jeu. On vous explique tout ce qu'il faut savoir pour choisir la variété qu'il vous faut, l'entretenir comme un pro et éviter les erreurs qui pourraient lui être fatales. Avec en bonus, une FAQ sur les questions qu'on nous pose le plus souvent. Bref, on vous a préparé le guide ultime pour faire de votre salon une jungle urbaine. (Attention : addiction en vue).
Guide des variétés de Philodendron : laquelle adopter pour pimper votre intérieur ?
Ça commence toujours par une phrase banale : « Juste une plante verte, pour donner un peu de vie… ». Dix Philodendrons plus tard, tu harcèles tes amis en leur parlant de panachures et en essuyant la poussière sur les feuilles avec plus d'amour que pour ta propre table basse. Bref, parlons vrai : choisir SON philodendron, c’est comme faire défiler les profils sur une appli de rencontre végétale – mais avec plus de respect et moins de ghosting.
Pour les débutants (et ceux qui ont la flemme)
Disons-le franchement : si tu veux une plante qui ne te fait pas la morale quand t’oublies l’arrosoir, bienvenue chez le Philodendron Scandens. Ce type est le poto cool qui traîne dans un coin, fait son job sans rien demander à personne. Le Brasil ? Pareil mais avec des mèches flashy jaune-vert qui brillent même quand t’as oublié d’ouvrir les volets. L’Impérial Green, lui, c’est le colosse tranquille : il ne bronche pas même si ta pièce ressemble à une grotte.
Leur super-pouvoir ? Survivre à ta vie d’adulte mal organisée.
- Philodendron Scandens
- Super-pouvoir : Tolère l’ombre ET tes oublis d’arrosage
- Risque de le tuer : Franchement faible… sauf si tu le noies ou que tu oublies qu’il existe pendant trois mois !
- Philodendron Brasil
- Super-pouvoir : Mèches panachées, booste la déco sans effort
- Risque de le tuer : Quasi nul sauf si tu fais du zèle à l’arrosoir.
- Imperial Green
- Super-pouvoir : Feuilles XXL hyper résistantes, encaisse la négligence
- Risque de le tuer : Faible… faut juste éviter l’obscurité façon tombeau !
Bref, on fait comme on peut – et avec ces trois-là, même en mode zombie du lundi matin, ça survit. Anecdote rapide : mon premier scandens a résisté à deux déménagements ET à ma lubie du chauffage à fond l’hiver. Il a survécu là où mes cactus ont pleuré.
Les stars d’Instagram (pour frimer un peu)
T’as envie que ton salon ressemble à un feed tendance ? Les Pink Princess et autres White Princess débarquent comme des influenceuses en talons aiguilles au rayon plantes vertes. Feuilles roses barbiecore ou blanches façon latte-art, le Birkin trace ses nervures blanches mieux qu’un tatoueur branché. Sauf qu’ici… faut assurer côté lumière sinon la couleur dégage. Côté arrosage ? Moins t’en fais, mieux elles se portent (mais sèche pas la motte non plus hein).
Le revers ? Une vraie diva réclame sa part de soleil indirect (pas direct sinon ciao les couleurs) et boude dès que t’es distrait·e. Pour varier sans vendre un rein : mate aussi le White Wizard ou le José Buono – moins chers mais toujours « instagrammables ».
Résumé clé : Un Pink Princess maltraité finit vert moche. Ces variétés-là veulent du soin et des compliments.
Anecdote crue : Un pote a payé son Pink Princess au prix d’une soirée resto chic… elle a fini toute verte après deux mois dans sa cuisine sombre (true story).
Les velours ténébreux (pour un look dramatique)
Tu veux du mystère ? Check les Micans et Melanochrysum : feuilles sombres, veloutées, reflets cuivrés sous la lumière (enfin ce qu’il reste d’un rayon parisien). Ambiance gothique chic garantie ! Black Cardinal ? Encore plus dark – pour ceux qui veulent transformer leur appart en cabinet de curiosités version Netflix glauque.
Mais attention champion·ne : il te faudra viser plus haut niveau humidité sinon tes feuilles font grise mine. Un coup de brumisateur ou poser sur billes d’argile mouillées et roule ma poule !
Ajoute dans la liste des raretés stylées : Gloriosum Dark et Red Emerald – ça tape visuellement sans tomber dans le kitsch.
« Un Philodendron Melanochrysum, c'est comme un poème de Baudelaire dans votre salon. Ça a l'air sombre, mais en vrai, c'est juste très, très classe. »
Entre nous : laisse tomber si ton appart est sec comme le Sahara – ces beautés aiment sentir qu’on pense à elles (un peu).
Les pépites de collection (si vous avez gagné au Loto)
Parlons sérieusement… Qui sont les licornes absolues chez les philodendrons ? Le Spiritus Sancti — ultra rare (et cher), quasi inconnu hors cercles fermés ; le Billietiae variegata — panachures folles vendues parfois au prix du smic ; Gloriosum version collector ; Ring of Fire ou Pastazanum pour ajouter une touche « je-connais-les-noms-latins-et-je-m’en-vanterai ».
Pourquoi ces tarifs indécents ? Rareté pure — croissance lente + multiplication galère = explosion des prix sur eBay & cie.
Si t’as gagné au Loto ou que tu veux crâner lors des apéros Zoom botanique… voilà ton terrain de jeu. Pour les autres ? On peut mater sans acheter hein !
| Variété | Ce qui justifie son prix | Pour qui |
|---|---|---|
| Spiritus Sancti | Rareté mondiale absolue | Snob ultime |
| Billietiae variegata | Panachure inimitable | Flambeur |
| Gloriosum collector | Feuille XXL velours | Fanatique feuilleur |
| Ring of Fire | Couleurs écarlates uniques | Geek collectionneur |
| Pastazanum | Look préhistorique | Aventurier déco |
Disons-le franchement : acheter ces plants rares ne va pas remplir ta vie… mais ton Insta fera pleurer tous les autres accros aux monstera!
Choisir le bon Philodendron selon vos besoins
On va pas tourner autour du pot : le coup de foudre pour une feuille panachée, ça fait beau en story Insta, mais si ta salle de bain est plus froide qu’une chambre d’étudiant à la Toussaint, ton Philodendron fera la gueule. On arrête le mythe du pouce vert inné : tout le monde peut survivre avec un Philodendron… si on choisit bien. Allez, mode guide pragmatique activé.
Évaluez votre niveau de "pouce vert"
Disons-le franchement : tu préfères oublier tes plantes pendant trois semaines ? Ou tu prends des notes sur l’humidité ambiante ? Le secret, c’est l’auto-évaluation sans se flageller. Voici la règle d’or : soyez honnête !
- Le Prudent (débutant/flemmard)
Plante recommandée : Philodendron Scandens, Brasil, Imperial Green
Tu veux juste une plante qui ne crève pas pendant tes vacances ou tes rushs boulot. - Le Flambeur (confirmé/ambitieux)
Plante recommandée : Pink Princess, White Princess, Birkin
T’es là pour frimer avec des feuilles panachées et t’as déjà googlé « pourquoi ma plante a des taches marron ». - Le Collectionneur (expert/dingue total)
Plante recommandée : Spiritus Sancti, Billietiae, Gloriosum collector
Tu as un hygromètre, des lampes LED et tu parles latin aux apéros.
Résumé des profils
- Le Prudent → Les increvables pour débutants
- Le Flambeur → Les stars d’Instagram (panachées)
- Le Collectionneur → Les pépites rares et chères
Bref : vaut mieux un Scandens heureux qu’un Pink Princess moribond qui te regarde mourir chaque matin.
Adapter la lumière à votre intérieur
Votre appart’, c’est un loft baigné de soleil façon Californie rêvée ou une ancienne loge de gardien où même les araignées dépriment ? Entre nous, la lumière est LE critère que tout le monde sous-estime (jusqu’à ce que les feuilles jaunissent).
- Faible luminosité (coin nord, fenêtre bouchée...)
- Scandens
- Micans
- Xanadu (tolère aussi la mi-ombre)
- Lumière vive indirecte (proche d’une fenêtre voilée)
- Pink Princess, White Knight, Prince of Orange (sinon adieu couleurs !)
- Birkin (pour garder ses jolis motifs)
- Soleil direct interdit ! Les philodendrons sont allergiques au bronzage intégral – feuillage grillé assuré.
Astuce vraie : Si tu dois allumer ta lampe à midi pour voir ton clavier… vise les variétés increvables. Sinon tu vas finir par engueuler ta plante. C’est du vécu.
Choisir selon l’espace disponible
Disons-le franchement : entre le studio minimaliste et la coloc’ immense où chacun squatte son propre bout de parquet… faut adapter la taille du monstre végétal. Deux grandes familles chez les philodendrons :
| Type | Look & Croissance | Idéal pour | Intégration déco |
|---|---|---|---|
| Grimpant | Lianes flexibles à accrocher ou faire grimper sur tuteur mousse/sphagnum | Coin mur nu, étagère haute | Habiller une bibliothèque ou créer une « cascade » végétale |
| Compact/arborescent | Boule dense ou mini-arbuste façon buisson touffu | Petites surfaces/étagères | Sur commode/table basse sans risquer l’effet jungle envahissante |
Exemples concrets :
- Les grimpants : Scandens, Micans — parfaits en suspension ou pour donner vie à un mur tristoune avec un tuteur vertical stylé.
- Les compacts/arborescents : Xanadu, Birkin — idéals si t’as juste envie d’un joli point vert sans transformer ton appart en forêt impénétrable.
Petit rappel qui pique : Un grimpant non tutoré finit souvent en méga-tas informe… Pas glamour. On investit dans un bâton de mousse si on veut éviter le look « cheveux gras » version botanique !
Les bases pour bien entretenir votre Philodendron
L'arrosage : trouver le bon équilibre
Disons-le franchement, l’arrosage c’est LA source de prise de tête. T’as pas un doctorat en botanique ? Tant mieux. Tu fais comme tout le monde : tu touches la terre avec ton doigt. C’est sec sur 2-3 cm ? On arrose. C’est humide ? On repose cet arrosoir et on va boire un café, c’est pas pressé !
La fréquence idéale ? Généralement toutes les 10 à 15 jours, parfois juste deux fois par mois l’hiver (oui, même quand t’as l’impression que ta plante te supplie du regard). En hiver, avec le chauffage qui assèche tout, résiste à l’envie d’arroser « parce que la plante fait la tronche » : elle préfère sécher un jour de plus que de finir les racines noyées.
Bref, on fait comme on peut et on apprend vite que ton philodendron pardonne une soif passagère mais jamais la pataugeoire !
Le rempotage : offrir un nouvel espace à votre plante
Le Philodendron est plutôt cool… jusqu’au moment où il se sent à l’étroit. Imagine ton colocataire qui doit dormir dans le placard à balais : c’est pareil pour tes racines coincées. Les signes que ça coince ?
- Racines qui sortent par les trous sous le pot (ça dépasse comme des spaghettis avariés).
- Croissance qui stagne alors que tu parles d’amour à ta plante depuis trois mois.
- Terreau qui sèche en moins de deux jours, même sans canicule.
Quand tu vois ces signaux, il est temps d’upgrader son appart’ ! La recette maison pour un substrat nickel :
- Un bon terreau universel (évitez celui du fond du garage)
- De la perlite pour bien aérer (sinon les racines risquent d’étouffer)
- Des écorces de pin pour drainer (option « roots », efficace contre la moisissure)
Pro-tip inutile mais véridique : ne prends JAMAIS un pot trop grand d’un coup. Ton philodendron flippe et stagne ou pire… développe des champignons.
Lutter contre les parasites : cochenilles et araignées rouges
Le cauchemar du plant addict urbain ? Les parasites planqués sous les feuilles !
- Les cochenilles farineuses = petits tas de coton dégueu qui squattent les tiges.
- Les araignées rouges = vampires miniatures (invisibles sauf si t’as une loupe), qui transforment les feuilles en dentelle marronnasse.
Combat express version Samir Grospierre :
- Pour les cochenilles, utilisez un coton-tige imbibé d’alcool pour les éliminer manuellement.
- Pour les araignées rouges : préparez un mélange eau + savon noir (environ 5 cuillères à soupe pour 1 litre), pulvérisez sur toutes les feuilles, surtout dessous, deux fois par semaine jusqu’à disparition complète.
- En prévention, une brumisation légère d’huile de neem est efficace (attention à l’odeur).
Entre nous : aucune honte à perdre une feuille ou deux au combat — ce qui compte c’est d’agir vite. Parce qu’un philodendron infesté devient vite… une légende urbaine dans ta coloc’. Bref, on fait comme on peut !
Questions fréquentes sur les Philodendrons
Quelle est la différence entre un Philodendron et un Monstera ?
Disons-le franchement : on confond souvent tout. Le Monstera, c’est le cousin qui a réussi, avec ses feuilles trouées façon gruyère stylé. Le Philodendron, lui, c’est la famille XXL et ultra-variée : feuilles pleines, majoritairement en forme de cœur (ou d’oreille d’éléphant sous stéroïdes) et textures parfois veloutées. Niveau botanique ? Ils sont tous deux originaires des forêts d’Amérique du Sud mais ne sont pas aussi proches qu’on le croit – le Philodendron appartient à une tribu bien plus vaste et éclatée. Bref, si ta plante n’a pas de trous chelous dans ses feuilles, c’est (probablement) pas un Monstera !
Comment identifier le Philodendron que vous possédez ?
La jungle urbaine commence par là : mini-checklist pour briller à l’apéro plantes :
1. Forme de la feuille — cœur, longue comme une banane ou lobée type carte de géo ?
2. Texture — ultra-lisse ou velours qui accroche la poussière façon vieux rideau ?
3. Couleur — vert uni déprimant ou panaché qui claque ?
4. Port — ça grimpe pépouze ou ça fait un buisson compact ?
Pour t’aider, y’a des applis genre PlantSnap ou PictureThis… mais à prendre avec 12 pincettes : dès qu’un hybride entre en jeu, elles te sortent des noms au hasard (vécu). Bref, rien ne vaut l’œil du vrai maniaque de philodendrons sur les forums !
Le Philodendron est-il toxique pour les animaux domestiques ?
On arrête la poésie : OUI, le Philodendron est toxique pour les animaux (et les enfants aussi). Sa sève contient des cristaux d’oxalate de calcium — tu veux pas voir ce que ça fait dans une bouche curieuse : irritations sévères, bave façon escargot stressé et petit séjour chez le véto possible… Même histoire chez l’humain.
Gardez-le hors de portée des petites bouches curieuses. Une étagère haute, une suspension… et tout le monde vit en paix.
Prêt à faire de votre salon une véritable jungle urbaine ?
En vrai, se lancer dans l’aventure philodendron c’est plus simple (et beaucoup moins risqué) que d’essayer une appli de rencontre. On commence par une poignée de plantes increvables, on mate tranquillement comment elles vivent leur best life ou crèvent discrètement – et c’est déjà une victoire. Pas besoin d’une serre tropicale : un pot avec drainage, du terreau valable, un peu de curiosité (et l’autorisation de rater), ça fait le job bien mieux que tu crois.
Un philodendron devient rapidement un colocataire silencieux : il ne juge pas, il vous accepte même en pyjama moche et il oxygène l’ambiance quand vous lui donnez un peu d’attention. Alors, prêt à tenter l’aventure ? Au pire, vous aurez une belle histoire de plante malheureuse à raconter. Et ça, ça n’a pas de prix.




