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Mur végétal extérieur sur grillage : comment choisir et installer la meilleure solution ?

Cacher un grillage avec un mur végétal : le guide ultime (ou presque)

14 min
Jardin & Extérieurs
12 December 2025 à 10h58

On a tous une bonne raison de vouloir faire disparaître notre grillage. Heureusement, il existe une solution aussi canon qu’ingénieuse : le mur végétal. Deux écoles s’affrontent : les puristes du naturel, et les pragmatiques de l'artificiel. On vous explique tout.

Transformer un grillage moche en oasis de verdure : le guide sans pipeau

On va pas y aller par quatre chemins : un grillage nu, c’est la promesse d’un paysage post-apocalyptique dans ton jardin. Entre nous, qui a envie de voir le coin des poubelles du voisin au réveil ?

Alors voilà, deux écoles s’affrontent. D’un côté, t’as les ayatollahs du naturel. Bannière « biodiversité ou rien », ils rêvent d’un remake d’Amazonie sur leur clôture. En face ? Les adeptes de la paresse glorieuse, champions du cache-misère instantané grâce à l’artificiel nouvelle génération (fini le vert fluo façon Playmobil).

Ce duel oppose ceux qui ont de la patience (et aiment arroser) à ceux qui préfèrent passer leur samedi à autre chose qu’à gratouiller la terre.

Avant/après : grillage nu VS mur végétal moitié naturel moitié artificiel

Naturel ou Artificiel ? Ce qui t’attend vraiment

  • Mur végétal naturel :
      • Purifie l’air (vraiment), attire oiseaux & insectes utiles, évolue selon les saisons, jamais tout à fait pareil (ça surprend... parfois dans le mauvais sens !).
    • – Demande un minimum d’eau, taille et surveillance (maladies, parasites). T’as pas la main verte ? Prépare-toi à la défaite.
    • – L’hiver ? Tu risques de retrouver ton grillage à poil.
  • Mur végétal artificiel :
      • Sans arrosage ni taille, zéro parasite, planque direct les horreurs du voisin. Dure des années sans broncher si tu choisis bien.
    • – Pas d’odeur ni d’insecte sauf si tu comptes les araignées.
    • – Si tu prends du bas de gamme : bonjour le plastique cramé au soleil et les reflets disco.
      > Tu veux du résultat vite fait bien fait ? L’artificiel te tend les bras. T’aimes te raconter que tu vis dans une réserve naturelle ? Va falloir mouiller la chemise.

L’essentiel est que ce grillage moche disparaisse pour de bon.

Option 1 : Le mur végétal naturel pour les courageux (mais pas trop)

Si tu veux camoufler ton grillage sans passer tes soirées à vaporiser du détergent sur du plastique, c’est ici que ça se joue. Le mur végétal naturel, c’est un peu comme la cuisine maison : parfois savoureux, parfois foiré, mais toujours plus authentique (et parfois envahissant !).

Les sprinters : pour les impatients qui veulent un résultat avant la prochaine ère glaciaire

Marre de l’effet camp de prison ? Ces plantes grimpantes à croissance express vont te sauver la face — ou filer rendre visite au voisin si tu ne surveilles pas.

  • Vigne vierge : En une saison, elle planque ton grillage derrière une jungle touffue. Avantage ? Feuillage dense, occultation béton et couleurs rouges à l’automne. Inconvénient ? Elle n’a aucun respect pour les frontières…
  • Ipomée bleue : Une fusée. Gagne plusieurs mètres en une saison, avec des fleurs bleu azur. Parfaite si tu veux frimer tout l’été (mais disparaît à la première gelée).
  • Houblon doré : Oui, ça grimpe vite et c’est décoratif ! Bonus : fais ta bière maison si t’es motivé. Sinon ? Tond régulièrement sous peine d’invasion.
  • Pois de senteur : Plus léger mais efficace pour cacher proprement un grillage le temps d’une belle saison. Idéal en appoint si tu aimes changer souvent.

Entre nous : ces sprinters demandent de la taille régulière sinon, c’est le jardin du voisin qui devient une jungle et, franchement, les relations de voisinage hein…

Les persistants : pour ne pas se retrouver avec un grillage à poil en hiver

Tu veux oublier que ton grillage existe — même en décembre ? Par ici les costauds qui tiennent la barre toute l’année :

  • Lierre (Hedera helix) : Champion toutes catégories. Il planque tout très vite et garde sa classe même sous la neige… Tant que le support n’est pas déjà pourri, il n’abîme rien. Anti-déprime assuré novembre-mars.
  • Chèvrefeuille persistant (Lonicera henryi) : Du vert profond non-stop et quelques fleurs discrètes en prime. Couvre bien sans transformer ton jardin en no man’s land.
  • Jasmin étoilé (dans les régions douces) : Reste vert quand tout crève autour. Petit bonus parfum au printemps si t’es chanceux.

Clôture recouverte de lierre dense - occultation naturelle

Ces plantes sont les meilleures alliées pour éviter de voir réapparaître le grillage nu.

Les fleuris : pour ceux qui veulent en mettre plein la vue (et attirer les abeilles)

Ok, tu veux du visuel ET du parfum ? On passe dans la catégorie "bling-bling botanique" avec des valeurs sûres :

  • Clématite armandii : Fleurs blanches parfumées – effet waouh garanti dès le printemps. Croissance rapide mais demande un peu plus d’attention côté exposition.
  • Jasmin étoilé (Trachelospermum jasminoides) : Parfum costaud et feuillage hivernal dans les coins pas trop froids. Ça tape fort niveau esthétique mais... faut aimer arroser !
  • Glycine : Pour les hardcore seulement – explosion florale violette au printemps mais pousse façon Hulk (attention à tes gouttières !)
  • Chèvrefeuille grimpant : Mix idéal entre fleurs odorantes et feuillage semi-persistant selon variétés.
    > “Faut choisir ses priorités : soit t’en prends plein le nez & les yeux avec des fleurs canon, soit tu fais autre chose de ta vie le week-end. Entretenir un mur fleuri, c’est du boulot – on n’a jamais vu un jasmin s’auto-tailler ni une clématite s’arroser toute seule…”

Option 2 : Le mur végétal artificiel, l'art de la flemme assumée

Disons-le sans détours : le mur végétal artificiel a fait sa mue. On n’est plus dans la fausse haie schtroumpf du camping municipal. Dorénavant, c’est bluffant… à condition de sélectionner son camp avec un minimum de jugeotte.

Comparatif panneaux mur végétal artificiel haut de gamme vs bas de gamme sur grillage

Comment choisir un modèle qui ne fait pas trop plastique ?

Entre nous, rien de pire que d’investir dans du toc qui finit en vieil épouvantail roussi sur fond de grillage rouillé. Voilà LE guide anti-fail pour éviter la déprime verte :

Checklist avant d’acheter

  1. Traitement anti-UV obligatoire : Si le vendeur t’en parle même pas, passe ton chemin! Sans ça, ton "jardin" vire au jaune pisseux dès le deuxième été.
  2. Densité du feuillage : Plus c’est touffu, moins on voit la misère derrière. Y’a des modèles où tu comptes les feuilles une par une : à fuir.
  3. Aspect mat et relief réaliste : Le brillant cheap façon sac poubelle sous les sunlights, c’est non. Privilégie les imitations texturées (lierre, fougère… à toi de voir si tu veux tromper l’œil ou juste l’éblouir !).
  4. Système de fixation solide : Fourni ou non ? Colliers serflex costauds et attaches invisibles font la différence entre panneau qui tient trois ans… et rideau qui se fait la malle au premier coup de vent.

Le mur végétal artificiel bien choisi = zéro entretien + effet wahou immédiat (et franchement, personne n’a jamais regretté d’éviter l’arrosage sous 40°C).

La pose : plus simple, tu meurs

Installer un panneau végétal synthétique sur grillage ? Entre nous, même tata Josiane peut y arriver sans tutos YouTube (mais on t’en met un pour prouver qu’on est modernes).

Les outils du succès – niveau bac à sable :

  • Pince coupante (pour adapter les panneaux au ras)
  • Colliers de serrage/serflex (grillage rigide) OU agrafes + pince (grillage souple)
  • Gants, si t’as peur pour ta manucure ou que tu veux faire genre pro.

Procédé express :
- Pose tes panneaux dans le même sens (oui oui, même chez toi ça se voit si tu fais n’importe quoi)
- Assemble bord à bord, sans laisser des trous façon gruyère mal affiné.
- Fixe solidement chaque coin et tous les 30 cm en haut/bas — on évite effet drapeau au vent…

Support Fixation recommandée
Grillage rigide Colliers serflex
Grillage souple Agrafes et pince
Mur plein Chevilles/vis plates

Anecdote vécue : Un pote impatient a fixé son mur synthétique avec du fil de fer rouillé — résultat ? Un soir d’orage, tout s’est envolé direct chez le voisin…

Évite l’économie idiote sur les fixations. Ton "brise-vue" ne doit pas devenir "brise-glace" dans le jardin du quartier.

L’installation peut être réalisée en 2 heures, effet jungle urbaine garanti sans effort excessif.

Le tuto pas à pas : comment installer votre mur végétal (le naturel)

Étape 1 : Préparer le terrain (et le grillage)

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs – et on ne plante pas une grimpante sur un grillage de pacotille. La base ? Un support solide, idéalement en acier galvanisé ou PVC robuste. Le grillage souple c’est mignon pour les lapins nains, mais pour une glycine ou un lierre qui se respecte : zéro concession.

Fais le tour de ton grillage : secoue-le, tape dessus (modérément hein !). S'il bouge comme la dent de lait du petit dernier, renforce-le avant toute chose. Fixe les poteaux si besoin, vérifie les attaches. Attention aux coins faiblards : c’est là que tout lâche en premier, parole d’énervé.

Ensuite, vire les cailloux, racines sèches et mauvaises herbes au pied du grillage. Un terrain propre = moins de galères après. Amende ta terre avec un peu de compost ou terreau pour booster la reprise. Planter dans du béton n'a jamais fait pousser grand-chose.

Étape 2 : La plantation, sans se prendre la tête

On attaque la phase sérieuse… Enfin, façon de parler.

  • Distance entre les plants : Pour recouvrir vite et bien : espace tes grimpantes tous les 60 à 80 cm environ (les espèces très vigoureuses type lierre peuvent même se contenter d’1 plant tous les 2 mètres). Plus serré ? C’est joli six mois puis c’est Bagdad.
  • Distance par rapport au grillage : Plante à environ 20 à 30 cm du support – ni trop près (sinon tu bousilles la motte en plantant), ni trop loin (sinon tes tiges devront faire Koh-Lanta avant de grimper).
  • Démêle doucement la motte ; pose-la dans le trou sans massacrer les racines comme un bourrin.
  • Recouvre et tasse modérément – tu veux que ça tienne debout, pas que ce soit compacté comme un trottoir…
  • Guide délicatement une ou deux tiges vers le grillage et accroche-les avec un lien souple (fil mousse ou raphia). Faut leur montrer le chemin façon prof patient.

Schéma plantation grimpante distance du grillage

Anecdote : Un copain a planté ses clématites collées au fil de fer… résultat ? Les racines ont crâmé l’été suivant, paix à leur âme !

Étape 3 : L'arrosage et l'entretien pour les débutants

Arrose généreusement juste après la plantation – pas trois gouttes pour dire hein! La première année, garde le rythme surtout s’il fait sec : il vaut mieux louper un apéro que d’oublier d’arroser pendant une canicule. Oui c’est radical mais c’est pour ton futur mur vert !

Entre nous : le truc ultime pour la flemme organisée ? Le système goutte-à-goutte : ça arrose tout seul pendant que tu scrolles Instagram sur le transat.

Ajoute un peu d’engrais organique ou de compost au printemps si tu veux vraiment optimiser. Taille une fois par an pour éviter l’effet jungle incontrolable : retire ce qui dépasse sur le trottoir ou chez le voisin et enlève les tiges mortes/malades quand tu y penses (ciseau propre).

L’essentiel est de faire en sorte que cela ressemble à quelque chose.

Budget et entretien : les questions qui fâchent

Quel est le prix d'un mur végétal extérieur au m² ?

Le budget est un facteur important à considérer. Le budget, c’est la vraie claque pour départager naturel et artificiel.

  • Mur végétal naturel : Compte entre 5 € et 20 € du m² si tu fais tout toi-même (plants jeunes, engrais, un peu de terreau). Si tu veux un truc clef en main façon "mur vertical d’architecte parisien" — là, c’est jackpot : certains devis pro affichent franchement des tarifs délirants (300 à 1500 €/m² !!). Mais honnêtement, pour cacher un grillage de jardin, personne ne met ce prix-là. Prends quelques plants à la jardinerie ou sur internet, plante et attends…
  • Mur végétal artificiel : Pour les panneaux à poser soi-même, table plutôt sur 25 à 60 €/m² pour quelque chose qui tient la route (panneaux haut de gamme avec traitement anti-UV et feuillage dense). Le cheap à moins de 20 € finit souvent jaune sale ou dégarni en deux ans…

Voici un vrai comparatif (sans baratin) :

Critère Mur Naturel Mur Artificiel
Coût initial au m² 5–20 € (DIY)
jusqu’à 1 500 €/m² (pro)
25–60 €/m²
(milieu/haut de gamme)
Coût d’entretien annuel 5 à 15 €/m²
(engrais, arrosage…)
quasi nul
Durée de vie estimée >10 ans
si bien entretenu
5–10 ans
(dépend qualité)
Temps avant résultat optimal 1 à 3 ans minimum
pour une occultation complète
immédiat

Le naturel coûte peu au départ mais demande plus d’efforts et de patience. L’artificiel est plus coûteux à l’achat mais demande peu d’entretien par la suite.

Les vrais inconvénients d'un mur végétal (naturel)

Faut arrêter de rêver : installer des grimpantes, ce n’est pas glisser trois racines dans le sol puis mater Netflix tranquille. Voilà la vérité crue :

  • Attente interminable : Entre le moment où tu plantes et celui où ton grillage disparaît sous la jungle, compte minimum une année pleine – parfois trois si tu pars sur du costaud persistant ou si l’hiver te flingue tout...
  • Entretien obligé : Taille chaque année sinon bonjour le chaos – tiges mortes à retirer, branches envahissantes à gérer…
  • Arrosage non négociable : Premier été surtout, sinon ça grille vite fait.
  • Risque maladies/parasites : Oïdium, pucerons et autres réjouissances débarquent dès qu’on a le dos tourné.
  • Poids sur grillage : Une clématite ou glycine mature pèse lourd – sur du fil de fer mou ou des poteaux bancals, c’est la casse assurée.
  • Effet temporaire en hiver : Si t’as choisi du caduc… ton super mur vert ? Il se barre avec les feuilles dès novembre !
Attention : si t’es du genre à vouloir un résultat pour hier, l’option naturelle va mettre tes nerfs à rude épreuve. La nature a son propre calendrier et elle se fiche royalement de ta hâte.

Entre nous : ce n’est pas le Club Med pour les plantes — il y a toujours un minimum de boulot pour mériter un beau camouflage.

Alors, on se lance ou on capitule devant le grillage ?

Disons-le franchement : si tu hésites encore, c’est que t’as pas lu jusqu’ici ou alors tu veux juste un prétexte pour garder ton grillage version "parc à moutons". Les photos avant/après qui traînent sur le web sont sans appel – même un grillage cheap peut devenir la star du quartier avec un peu de vert bien placé (oui, même en mode bricolo du dimanche).

Grillage avant après : nu VS mur végétal fourni moitié naturel moitié synthétique

Arrête de croire qu’il y a une solution universelle : c’est l’honnêteté qui compte. T’es prêt à suer trois heures chaque mois pour le plaisir de voir pousser ta jungle ? Fonce sur le naturel. T’as zéro envie de trimballer des arrosoirs et de jouer au jardinier zen ? Passe au synthétique haut de gamme, sans honte.

Le vrai hack, c’est d’assumer son niveau de motivation. Que tu plantes du lierre vorace ou que tu clipses des panneaux imitation fougère, le résultat paye – et franchement, aucun voisin sain d’esprit ne regrette d’avoir caché ce fichu grillage.

Maintenant, t’as toutes les cartes en main. Plus d’excuse. Ce grillage ne va pas s’habiller tout seul. Au boulot !

Mur végétal extérieur sur grillage : comment choisir et installer la meilleure solution ?

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