You are here

Chlorophytum en mauvaise santé : diagnostic express et solutions efficaces

On vous explique comment diagnostiquer et soigner votre Chlorophytum en mauvaise santé.

10 min
Jardin & Extérieurs
24 August 2025 à 10h55

Votre "plante araignée" (ou "Chlorophytum comosum" pour les intimes) semble en difficulté ? Voici comment la sauver grâce aux bons gestes et astuces. (Spoiler : il n'est presque jamais trop tard).

Le Chlorophytum : une plante résistante mais pas invincible

Disons-le franchement, si la fin du monde ressemblait à un appart de location meublé, il resterait juste un IKEA Billy bancal, deux capsules de café éventées et un Chlorophytum comosum qui pendouille héroïquement. Cette plante – qu’on appelle aussi plante araignée pour son look freaky façon perruque en plastique – fait le bonheur de tous ceux qui oublient l’arrosoir plus souvent qu’ils ne changent de chaussettes.

Originaire des forêts tropicales d’Afrique du Sud, le Chlorophytum a survécu à tout : sécheresse, humidité, terreau à la limite du compost industriel… Entre nous, cette bestiole végétale fait partie de la famille des Asparagaceae (oui, comme les asperges, c’est dire si c’est costaud !). Feuillage rubané vert zébré de blanc – attention les yeux –, port souple et cascade de bébés comme une émission spéciale Maury Povich version chlorophylle. Ajoutez à ça des vertus dépolluantes prouvées (en vrai tests NASA dans les années 80 !), et vous comprenez pourquoi chacun s’est trimballé au moins un Chlorophytum dans sa vie.

Anecdote personnelle façon Samir Grospierre

J’vous jure, j’ai eu un Chlorophytum oublié sur une étagère Ikea pendant trois mois pendant mes travaux – le machin a tenu sans broncher. Trois gouttes d’eau en demi-teinte, lumière indirecte ridicule… Ni mort ni vivant : zombie végétal ou super-héros ? Bref, on fait comme on peut.

Pourquoi votre Chlorophytum fait grise mine : un aperçu des problèmes courants

Entre nous, faut pas croire que ce dur-à-cuire est invincible. Quand il commence à tirer la tronche, c’est rarement juste une question d’oubli d’arrosage. Il y a toujours un truc louche sous le pot ou sur les feuilles.

À retenir : Même le plus robuste des Chlorophytums peut dépérir si certains signaux sont ignorés.

  • Feuilles jaunes (ça sent l’excès ou le manque d’eau)
  • Pointes brunes (air trop sec ou eau du robinet mal digérée)
  • Feuilles molles (racines asphyxiées ou panne sèche totale)
  • Racines pourries (drame silencieux du sur-arrosage)

On dirait une enquête policière végétale : chaque symptôme cache son coupable bien planqué. La suite ? On sort la loupe et on commence les investigations sérieuses.

Chlorophytum comosum robuste dans un salon moderne

Remèdes de grand-mère et astuces de pro pour ressusciter votre Chlorophytum

L'art de l'arrosage : ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut

Si vous voulez éviter de dessécher votre Chlorophytum, il est crucial de bien gérer son arrosage. La vérité ? Cette plante n'aime ni la noyade ni la soif chronique. Le secret, c’est d’attendre que le dessus du terreau soit sec (2-3 cm max) avant de sortir l’arrosoir. Et là, on arrose franchement : un vrai bain, pas des versions rituelles à la pipette tous les jours !

Surtout, videz la soucoupe dans la foulée – l’eau stagnante, ça donne des racines moisies et un abonnement direct chez SOS Plantes Malades. Entre nous, c’est basique mais trop souvent zappé. En hiver ? On laisse le substrat sécher encore plus longtemps avant de remettre une lampée.

Checklist : Les étapes clés pour un arrosage parfait
1. Vérifier la sécheresse du terreau (enfoncez le doigt !)
2. Arroser abondamment mais rarement
3. Vider la soucoupe juste après
4. Adapter la fréquence selon les saisons : moins en hiver, plus au printemps/été

Le drainage, cet oublié de la réussite végétale : pourquoi c'est crucial

Parlons cash : sans drainage correct, préparez-vous à organiser les funérailles de votre Chlorophytum d’ici deux saisons… Il lui faut absolument un pot avec des trous ET un terreau qui ne garde pas l’eau comme une éponge mal essorée. Mon astuce ? Une couche épaisse de billes d’argile au fond (le gravier ça marche mais l’argile c’est royal). Ajoutez-y un substrat léger type "spécial plantes vertes" et voilà, fini les racines qui macèrent dans leur jus !

Un pot sans trou est une erreur fatale pour la survie de votre Chlorophytum !

Le rempotage : quand le pot devient un club VIP pour racines saturées

Quand ça déborde en dessous ou que le haut ressemble à une perruque compressée sur crâne chauve… C’est l’heure du rempotage ! Faites-le idéalement au printemps ou dès que vos racines se sauvent par les trous du pot. Choisissez un pot 2-3 cm plus large seulement (sinon gare aux excès d’humidité), installez une couche drainante au fond et hop, terreau neuf bien frais.

Dépotez délicatement (pas de bousculade), démêlez vite fait les racines si elles tournent en rond puis replacez dans son nouvel appart'. C’est vraiment comme offrir une coloc digne à votre plante.

La lumière, ce carburant vital : trouver le juste équilibre

Le Chlorophytum adore une lumière vive mais jamais en plein cagnard derrière une vitre sud ! Trop de soleil direct et hop… brûlures dignes d’un redneck sur plage bretonne. Placez-la à portée d’une fenêtre orientée est ou nord-ouest, rideau léger devant si besoin.
Disons-le franchement : plus il a de lumière indirecte (3-6h/jour), plus il sortira des feuilles pimpantes et des bébés tout droit sortis du labo Matrix.

L'engrais : le coup de pouce sans en faire trop

Engrais liquide dilué toutes les 4-6 semaines au printemps/été (jamais plus). Un NPK équilibré 20-20-20 fait l’affaire mais réduisez la dose indiquée sur la bouteille pour éviter l’effet barbecue sous terrain...
En automne-hiver ? On arrête quasi tout. Trop fertiliser = feuille cramée et racines en PLS.

Mon avis personnel sur les engrais qui marchent
Honnêtement ? J’ai testé du vieux Engrais Liquide Universel premier prix – pas vu de miracle ni de catastrophe… Mais si vous tenez à booster votre Chlorophytum façon dopage cycliste des années 2000 : préférez ceux dédiés "plantes vertes" et fuyez les formules trop riches en azote pur (sinon feuilles molles assurées).
Bref, on fait comme on peut – et croyez-moi : même avec peu ça roule souvent mieux qu’avec surdosage industriel.

Protéger son Chlorophytum des parasites et autres nuisibles discrets

Qui veut encore ramasser des cochenilles planquées sous chaque feuille ? Pas moi… Surveillez régulièrement dessous/au cœur du pied pour débusquer ces squatteurs (cochenilles farineuses ou araignées rouges).
Pour s’en débarrasser : nettoyage manuel rapide avec chiffon humide ou coton imbibé d’alcool à 70° sur zones touchées ; pulvérisation savon noir dilué si invasion déclarée ; isolement express si attaque massive. Entre nous : prévenez plutôt que pleurer après carnage – aérez souvent vos plantes & évitez courants d’air froids !

Chlorophytum comosum avec arrosage et drainage dans un salon moderne

Multiplication : Faire des bébés Chlorophytum pour remplacer les moins chanceux

Disons-le franchement : multiplier un Chlorophytum, c’est de la triche biologique. Mais qui va s’en plaindre ? Avec un minimum d’effort et zéro doctorat en botanique, vous pouvez repeupler votre salon plus vite qu’une émission de téléréalité fauchée.

Le bouturage des plantules : facile comme bonjour

Le Chlorophytum sort des bébés (stolons) à la pelle, comme une star du feuilleton du mercredi. La technique la plus simple ? On coupe une plantule bien formée (avec déjà quelques racines, sinon c’est du masochisme). Ensuite, deux teams :
- L’eau (pour les sceptiques) : Placez le bout de plantule dans un verre d’eau claire, changez l’eau tous les 2 jours. Racines visibles sous 10 à 15 jours.
- Le terreau (pour les impatients) : Directement en pot avec un terreau frais et léger, on arrose légèrement et on attend que ça prenne.

Bref, c’est du clonage maison sans Frankenstein ni regrets.

Étapes clés du bouturage :
- Couper soigneusement une plantule avec racines visibles.
- Placer soit dans un verre d’eau propre (changer régulièrement), soit dans un petit pot de terreau humide.
- Attendre l’enracinement franc avant rempotage définitif.

Division des touffes : pour Chlorophytums bodybuildés

Quand votre plante-mère déborde façon tignasse incontrôlable, on passe à la division. À faire lors d’un rempotage (printemps = timing parfait). Sortez le gros bloc de son pot en retenant bien la base, et séparez délicatement les touffes/racines à la main ou avec un couteau désinfecté si besoin. Chaque morceau doit garder des racines ET du feuillage – sinon, c’est direction compost direct…

Entre nous : rien de tel pour multiplier gratos une jungle d’appart’ ou offrir des Chlorophytums d’adoption à tout le quartier.

Le bassinage : coup de boost racinaire express

Le bassinage – cette technique trop négligée – consiste à plonger le pot dans une bassine d’eau tiède pendant 15/20 minutes jusqu’à ce que le substrat soit bien imbibé par capillarité. C’est LE geste pour réveiller les racines paresseuses ou aider les nouvelles boutures à s’installer tranquillou. Petit bain chaud collectif pour chlorophytums fatigués… Entre nous, même les plantes aiment qu’on prenne soin d’elles façon thalasso low-cost !

Multiplication du Chlorophytum : bouturage, division et bassinage

À retenir : Entre bouturage, division des touffes et bassinage, il existe de nombreuses solutions pour revitaliser votre Chlorophytum.

Prévention : Comment éviter que votre Chlorophytum ne finisse en compost

Disons-le franchement : si vous ne voulez pas que votre Chlorophytum devienne une rubrique nécro sur Instagram, faut un minimum de jugeote. Voici l’essentiel, version Samir qui a tout vu tout vécu.

Adapter l’arrosage aux saisons et aux besoins réels

L’été, le Chlorophytum boit comme un ado après le bac : arrosez quand la surface du terreau est sèche, souvent une à deux fois par semaine (vérifiez avec le doigt, pas besoin de diplôme). Mais dès que ça caille, stop la piscine ! En hiver, réduisez drastiquement la cadence – un excès d’eau et c’est direction cimetière végétal. Et, détail fatalement ignoré des distraits : videz systématiquement la soucoupe après chaque arrosage. Les racines détestent barboter.

Points clés :
- Arroser seulement quand le dessus du terreau est sec (2-3cm)
- Réduire fortement en hiver
- Systématiquement vider la soucoupe

Le bon substrat & un drainage digne de ce nom

Bref, on fait comme on peut… mais oubliez le vieux terreau compacté du garage ! Installez votre Chlorophytum dans un mélange léger et bien drainant (mélange universel + poignée de perlite ou sable – ouais, même pour les nullos). Et jamais, JAMAIS dans un pot sans trous. Les racines aiment respirer, pas macérer comme des cornichons.

Un mauvais drainage entraîne l'asphyxie des racines et la mort de votre plante !

Surveillance régulière : l’inspection vite fait bien fait

Entre nous, s’il suffisait juste d’arroser… Mais non ! Regardez vos feuilles au moins une fois par semaine. Jaunissement suspect ? Pointes cramées ? Parasites planqués sous les limbes ? Un check visuel évite d’attendre l’agonie totale pour réagir. C’est moins long qu’un scroll TikTok…

Comprendre VRAIMENT sa variété de Chlorophytum

Disons-le franchement : tous les Chlorophytums ne se valent pas. La version ‘Variegatum’ (panachée) réclame plus de lumière que son cousin vert fadasse pour garder ses rayures stylées. Certaines variétés tolèrent mieux l’ombre mais deviennent ternes ; d’autres crament vite si exposées plein sud. Renseignez-vous sur votre « modèle », sinon gare aux surprises moches – c’est comme comparer une Clio à une Tesla niveau entretien…

Chlorophytum comosum avec substrat et drainage dans un pot moderne
Chlorophytum en mauvaise santé : diagnostic express et solutions efficaces

Sur le même thème

2020-2025 Media Group. Marque déposée. Tous droits réservés - Mentions