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Arrosage géraniums : le guide complet pour des plantes en pleine santé

On les pensait increvables, mais les géraniums sont en réalité bien plus exigeants qu’ils en ont l’air. Et c’est encore plus vrai côté arrosage. On vous explique comment faire.

15 min
Jardin & Extérieurs
10 October 2025 à 2h57

Le géranium (ou plutôt le pélargonium) a une réputation de plante increvable. Et pour cause : il en faut beaucoup pour avoir sa peau. Mais disons-le franchement, "beaucoup" ne veut pas dire "n’importe quoi". Car si le pélargo est une plante facile, c’est surtout qu’elle est capable de supporter des conditions très variées. Mais pour la voir s’épanouir et fleurir à foison, c’est une autre paire de manches. En particulier quand il est question d’arrosage. Entre nous, on n’a jamais vu autant de plantes crever par manque ou par excès d’eau que depuis que le géranium est devenu la star des balcons. Bref, on vous explique tout ce qu’il faut savoir pour bien arroser vos géraniums et les transformer en véritables boules de fleurs. Avec en bonus : les erreurs à éviter à tout prix, et nos astuces à piquer sans vergogne.

Arrosage des géraniums : conseils pour des plantes en pleine forme et floraison abondante 🌸

Disons-le franchement, croire que les géraniums sont la solution no-brain du balcon fleuri, c'est se tirer une balle dans le sabot. On nous vend ces pélargoniums comme indestructibles, genre la version florale du Tamagotchi : tu leur files deux gouttes au pif et basta, ça fleurit. Eh ouais… Non ! Ce mythe de la plante « easy » embrouille tout le monde. Résultat ? Une flopée de pots à moitié rôtis ou complètement spongieux, qui font la gueule dès juillet… Entre nous, c'est vexant !

« Le géranium facile ? Laissez-moi rire, c'est comme dire que l'apéro ne demande aucun effort : tout est question de rythme et d'équilibre. Arroser trop ou pas assez, c'est l'échec assuré ! » — Samir Grospierre

Le nerf de la guerre, c'est l'arrosage. Pas celui où tu balances ta bouteille d'eau minérale tous les trois jours pour te donner bonne conscience. Non, le vrai truc : comprendre que la plante demande un sol légèrement humide, jamais détrempé, jamais sec comme un vieux biscuit oublié au fond du jardin. Bref, on fait comme on peut… Mais en respectant les besoins réels du pélargonium ! Un arrosage foireux et hop : floraison médiocre, feuillage qui tire la tronche et maladies à gogo (moisissure grise en prime).

Pourquoi un bon arrosage, c'est la clé du bonheur de votre pélargonium

On va pas tourner autour du pot (haha). Les pélargoniums ne viennent pas du fin fond de la Creuse mais tout droit d’Afrique du Sud – climat sec mais pas désertique pour autant ! Là-bas, ils profitent de pluies espacées mais suffisantes et d’un sol bien drainé qui ne tolère ni la gadoue ni l'assèchement total.

Arroser n'importe comment ? Catastrophe assurée ! Trop d’eau = racines qui pourrissent à vitesse grand V. Pas assez = plasmolyse express (la cellule végétale qui se ratatine façon ballon dégonflé). Entre nous : si tu veux vraiment des fleurs qui dépotent et un feuillage pimpant jusqu’en octobre… Il faut écouter ce que raconte la plante. Et non, ça ne s’apprend pas sur une étiquette 2€99 en jardinerie.

Pour aller plus loin sur ces divas parfois incomprises : [Pelargonium zonale : guide complet de culture, entretien et variétés]

Quand et comment arroser vos géraniums : la technique pour éviter le gaspillage 💧

La règle d'or : tâter le terrain (littéralement)

Disons-le franchement, se fier à la tronche du feuillage, c'est du pipeau. Le seul vrai juge, c'est ton doigt ! Plante-le dans le terreau sur deux-trois centimètres : si c'est humide, tu laisses tomber l'arrosoir. Sec et tiède ? Là, ok, tu négocies avec la plante pour un peu d'eau. Le substrat doit rester frais mais pas détrempé – jamais ! Les géraniums détestent avoir les pieds dans la gadoue.

Ne JAMAIS arroser "par habitude" ou "tous les soirs à 19h" : sans vérifier l'humidité du terreau, c'est le jeu de la roulette russe pour tes pélargoniums.

Anecdote express : un jour, j’ai vu un voisin arroser parce que "ça semblait sec"… sauf qu’en dessous, c’était détrempé. Trois semaines plus tard ? Plasmolyse et moisissure grise en mode buffet à volonté.

La fréquence idéale : ni trop, ni trop peu

Entre nous : impossible de sortir une fiche technique avec X arrosages par semaine valable toute l’année. En été caniculaire ou petit pot en plein vent ? Ça peut être tous les jours ! Printemps pluvieux ou pot XXL bien ombragé ? Trois à cinq jours d'intervalle suffisent. Toujours attendre que la surface sèche avant de rajouter de la flotte. Ce qui compte ? Observer, tester et ajuster. Bref, on fait comme on peut…

Le bon moment pour arroser : matin ou soir ? Le dilemme

Matin ou soir, y’a débat au comptoir des jardiniers. Mais voilà le vrai truc : jamais au zénith (sinon t’arroses l’évaporation…). Préfère tôt le matin ou tard le soir quand il fait plus frais ; ça évite les chocs thermiques et laisse à ta plante le temps d’absorber l’eau peinard avant que le soleil tape.

Arroser par le pied, jamais par les feuilles (sinon c'est la fête à la moisissure !)

Les géraniums n’ont pas besoin de douche intégrale. L’arrosage doit viser la base, jamais le feuillage ni les fleurs. Sinon t’invites direct la moisissure grise sur ton balcon ! Un arrosoir à long bec et tu vises le pied, point barre.

Visualisation de la base d'un géranium en pot, illustrant l'endroit idéal pour diriger l'eau afin d'éviter de mouiller le feuillage et les fleurs, prévenant ainsi le risque de maladies comme la moisissure grise.

"Un géranium qu’on abreuve par-dessus finit toujours par tirer la tronche. L’eau stagnante sur les feuilles = jackpot pour les champignons." — Samir Grospierre

La quantité d'eau : abondamment, mais pas jusqu'à la noyade

C’est là que beaucoup se plantent (désolé). Il faut arroser abondamment — jusqu’à voir l’eau s’écouler des trous du fond du pot (drainage obligatoire), puis laisser sécher en surface avant de recommencer. La négociation avec ta plante commence ici : trop peu = stress hydrique ; trop = racines asphyxiées. Pour un pot classique de 20 cm de diamètre compte environ 0,5L à chaque session…

Gérer l'arrosage selon le contenant : terre cuite, plastique et cie

La terre cuite, c’est sympa pour l’esthétique et ça respire — résultat ? Ça sèche deux fois plus vite ! Attends-toi donc à surveiller plus souvent sous peine de retrouver ton pélargonium tout flétri. Le plastique garde l’humidité plus longtemps mais gare à la stagnation si t’as oublié de percer assez de trous au fond… Et dans tous les cas : drainage impératif sous peine de marécage urbain.

Bref, entre argile poreuse et plastique rétentionnaire : ajuste tes habitudes d’arrosage fissa.

Les signes révélateurs : votre géranium manque d'eau ou est trop arrosé ! 🌵

Disons-le franchement : un géranium, ça ne parle pas, mais ça balance des signaux d’alerte à qui sait ouvrir l’œil. Entre carence hydrique et excès d’amour liquide, le plant peut vite passer de fringant à pathétique… et là, c’est la descente aux enfers du balcon. Bref, on fait comme on peut – mais pas les yeux fermés.

SOS manque d'eau : feuilles qui pendent et teint terne

Quand ton géranium crie famine hydrique, il donne tout dans le visuel façon lendemain de fête ratée. Voici ce que tu dois guetter (et honnêtement, pas besoin de diplôme) :

  • Feuilles tombantes : elles pendent mollement sur la tige, genre drapeau en berne.
  • Aspect fripé : texture rêche ou chiffonnée, la feuille n’a plus aucune tenue.
  • Teinte terne : plus de vert brillant, place à une couleur délavée voire jaune sale.
  • Terre très sèche, poussiéreuse au toucher.
  • (Bonus sadique) En cas de négligence prolongée, la fameuse plasmolyse débarque : cellules ratatinées à mort, la plante flétrit sans retour si tu tardes trop…
Si ton substrat est aussi sec qu’un biscuit apéro oublié sous un meuble… Mauvais signe ! Ne laisse jamais traîner.

Attention engorgement : feuilles qui jaunissent, tiges molles et mauvaises odeurs

D’un autre côté — parce que trop d’amour peut tuer — l’excès d’eau fout le souk dans le pot.
- Feuilles jaunes (chlorose), souvent avec des bords irréguliers ou tachés.
- Tiges molles, parfois noircies ou affaissées comme si elles avaient fait une nuit blanche sous la pluie.
- Substrat détrempé, odeur désagréable (genre cave humide)
- Apparition possible de moisissure grise, surtout si tu t’entêtes à arroser par dessus !

Entre nous, si tu sens que ça "fermente" au niveau du pot... stoppe tout. L’asphyxie racinaire guette.

Comparatif visuel : géranium manquant d'eau (feuilles tombantes), versus excès d'eau (feuilles jaunes et tiges molles).

Comprendre la plasmolyse : le drame ultime du géranium assoiffé

La plasmolyse, c’est le point de non-retour pour tes pélargoniums. Dans leur cellule végétale, quand il n’y a plus assez d’eau disponible (merci canicule ou oubli chronique), la membrane interne se rétracte loin de sa paroi rigide. Résultat ? Un flétrissement irréversible et rapide si personne ne vient sauver le soldat Géranium… Ce phénomène scientifique est le dernier SOS envoyé par la plante avant la fin du game : tu réagis ou elle claque.

"Un géranium victime de plasmolyse ne pardonne rien. Si tu rates le coche, il te restera juste un pot pour secouer tes regrets." — Samir Grospierre

Adapter l'arrosage des géraniums selon les saisons ☀️❄️

Disons-le franchement, si tu penses arroser tes géraniums toute l'année pareil, tu finiras avec un cimetière de plants mal lunés. Faut jouer du thermostat et observer le ciel, sinon c’est la Bérézina horticole. Ce n’est pas du folklore : chaque saison a sa propre tambouille. Bref, on fait comme on peut, mais en mode caméléon.

Le grand chaud de l'été : la canicule, l'ennemi numéro un

Quand les températures dépassent 25°C (et c’est pas rare), prépare-toi à faire le planton autour de tes pots. En été ou période caniculaire, surveille ton substrat tous les matins : si ça sèche vite, il faut parfois arroser tous les jours, voire deux fois lors des extrêmes (source : Bricopro). Préfère une session arrosage tôt le matin : ta plante absorbe avant que la chaleur ne transforme tout en hammam pour végétaux.

Géranium en pot sur balcon urbain protégé par un voile léger et arrosé au lever du jour.

N’hésite pas à sortir le voile de protection pour éviter que les feuilles ne crament sous le soleil. Ça fait papy-mamie sur la plage ? Peut-être – mais au moins ton balcon survivra à la calotte solaire.

Arroser en plein soleil = feuille qui grille direct. C'est pas du bronzage, c'est de l'incinération !

Anecdote : j’ai vu un voisin qui pensait hydrater ses géraniums vers 13h… Résultat ? Feuillage façon chips barbecue dès 16h. On applaudit.

Douceur de l'automne : ralentir le rythme

L’automne débarque et là, fini la boulimie d’arrosage. Les journées raccourcissent, les nuits rafraîchissent et la croissance ralentit sec :
- L’eau s’évapore moins vite,
- Le géranium entre en pré-retraite,
- Tu dois réduire fréquence et quantité d’eau sans tomber dans le désertification.
Toujours vérifier l’humidité du substrat avant d’arroser – faut être radin sur la flotte.

L'hiver, période de repos : l'eau se fait rare

Là c’est radical : période de dormance obligatoire pour pélargoniums civilisés ! La plante ne pousse plus (ou presque), donc zéro excès d’eau. Un arrosage minimaliste par mois suffit souvent, juste assez pour que le terreau ne devienne pas sec comme une biscotte oubliée dans l’armoire. Trop d’eau = racines qui pourrissent en douce sous ton nez gelé.
Entre nous : mieux vaut zapper un arrosage qu’en faire trop durant les frimas.

Le printemps : le réveil en douceur

Dès mars-avril, ça frétille de nouveau sous la surface ! On reprend doucement : augmente progressivement fréquence et volume d’arrosage au fil des semaines. Quand les températures grimpent, surveille que ton terreau reste frais (pas détrempé hein…). C’est maintenant que tu prépares ta saison de fleurs qui claquent – pas quand tout est déjà cramé fin juin.

Bref : celui qui adapte son rythme à chaque saison aura des géraniums qui font honneur au balcon… et pas un alignement triste à pleurer.

Astuces complémentaires pour des géraniums épanouis 🌿

Disons-le franchement, t’as beau avoir la main verte façon Hulk, si tu bâcles le substrat ou tu snobes l’engrais, tes pélargoniums finiront au cimetière des plantes oubliées. Entre nous, la flotte c’est bien, mais sans une base sérieuse et deux ou trois coups de pouce techniques, ton balcon n’aura jamais le panache d’un square anglais. Voilà ce que personne ne te dit clairement :

Le bon substrat : la base d'un bon drainage

Un géranium, s’il trempe trop longtemps dans la gadoue, c’est un géranium en sursis. La solution ? Substrat léger et drainant obligatoire ! Les recettes qui marchent (celles que t’entends pas chez Bricomachin) mixent du terreau spécial géraniums à 70% avec 30% de compost maison. Ajoute une pincée de perlite ou un peu de sable grossier pour faire respirer tout ça. Au fond du pot : toujours une couche de billes d’argile ou de gravier pour éviter que l’eau stagne — sinon, bonjour racines qui font grise mine.

Coupe d’un pot montrant terreau spécial géraniums, perlite blanche et billes d’argile pour drainage optimal.

Erreur courante : bourrer le pot de terre lourde ou argileuse pensant que "ça garde l’humidité"… Résultat ? Plante asphyxiée, substrat moisi — félicitations.

L'importance de l'engrais : le petit coup de pouce vital

L’arrosage ne fait pas tout ! Les géraniums sont carrément gourmands en nutriments. Un substrat parfait ne remplace pas un bon engrais régulier ; sans ça, impossible d’espérer des fleurs à rallonge ni un feuillage qui brille comme un sou neuf. Privilégie les apports dès avril avec un vrai engrais spécial pélargoniums.

La fertilisation : engrais soluble ou à libération lente ?

Les débats d’experts sont parfois plus confus qu’une saison de Lost… Disons-le franchement :
- Engrais soluble (liquide) → effet rapide mais exige une application régulière (genre toutes les deux semaines), risque d’oubli élevé si t’as la tête ailleurs.
- Engrais à libération lente → granulés à mélanger dans le substrat lors du rempotage ; diffusion progressive sur plusieurs semaines (voire mois). Idéal pour les têtes en l’air ou ceux qui veulent limiter les risques de surdosage.

Comparatif visuel entre engrais soluble liquide et granulés à libération lente sur table de jardinage.

Entre nous : mieux vaut rater une dose d’engrais soluble que coller double ration (là aussi, trop d’amour tue la plante).

Protéger vos géraniums : voile de protection et autres stratagèmes

Franc jeu : le vent fort casse les jeunes pousses et les rayons de plomb carbonisent le feuillage tendre. Pour éviter la débâcle printanière ou estival, installe un voile de protection quand ça chauffe sec ou si la météo prévoit du froid brutal.
Le voile laisse passer lumière et air mais évite aux feuilles et fleurs de finir grillées ou gelées – bref, il permet à ta plante d’assimiler correctement flotte et nutriments sans stress inutile.

Balcon urbain vivant avec géraniums protégés sous voile blanc translucide contre soleil et vent.

Bref : arrête la routine hasardeuse — bosse ton substrat, joue malin sur l’engrais, protège quand il faut. C’est là que tes géraniums arrêteront enfin de faire la tronche au moindre coup dur.

Questions fréquentes sur l'arrosage des géraniums et nos réponses 🤔

Faut-il arroser les géraniums tous les jours ?
Non, sauf canicule sévère ou pot minuscule en plein soleil. En général, tu n’arroses que quand le substrat a séché sur 2-3 cm. Tous les jours = risque de noyade et racines qui pourrissent !

Comment savoir si un géranium manque d'eau ?
Feuilles molles, pendantes, aspect chiffonné et couleur terne. Tu t’en rends compte vite : la terre est sèche, la plante fait la tronche. Entre nous, un géranium qui crie famine ne passe pas inaperçu.

Quels sont les signes d'un arrosage excessif ?
Feuilles jaunes, tiges ramollies ou noircies, substrat détrempé qui pue la cave humide. Parfois apparition de moisissure grise direct sur le feuillage. Bref, tu sens le désastre avant de le voir.

Comment arroser les géraniums pendant l'hiver ?
Minimalisme total ! Un arrosage léger toutes les 3 à 4 semaines, juste pour éviter que le terreau ne se transforme en poussière. Trop d’eau l’hiver = plantes condamnées à la pourriture lente.

Conseils essentiels pour réussir l'arrosage de vos géraniums ✨

Disons-le franchement, y’a pas de baguette magique : juste un peu d’observation et un poil de jugeote. Les pélargoniums ne supportent ni les bains de boue ni les régimes secs. Bref, on fait comme on peut, tant qu’on évite la routine débile ! Crois-moi, ton balcon te remerciera.

  • Observe ta plante : feuillage, terreau, ambiance – c’est elle qui donne le tempo, pas le calendrier.
  • Arrose quand la surface du substrat est sèche, jamais avant – et toujours par le pied.
  • Assure un bon drainage (terreau léger + billes d’argile). Sans ça, no future pour tes racines !
  • Adapte l’arrosage à la météo et au contenant : été = plus souvent ; hiver = presque rien.

Entre nous, comprendre ses pélargoniums c’est avoir des fleurs qui envoient du lourd sans passer pour le bourrin du quartier. Allez, maintenant à toi de jouer (et d’observer !) !

Arrosage géraniums : le guide complet pour des plantes en pleine santé

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