C’est une croyance très répandue : certaines plantes sont réputées "porter malheur", au point que des millions de personnes s’en débarrassent chaque année. La plus célèbre d’entre elles ? La Tradescantia, aussi surnommée « Plante Misère ». Mais entre nous, cette superstition est non seulement infondée, mais elle est surtout stupide à en pleurer. On vous explique pourquoi (et ce qu’il faut faire à la place).
La Plante Misère : entre superstition et réalité botanique 🌿
Démystification : Non, la Plante Misère ne vous portera pas malheur !
Disons-le franchement : croire que la Plante Misère va ruiner votre karma, c'est comme imaginer qu'un grille-pain attire la poisse s'il est orange. La Tradescantia, alias « misère », s'est vue coller cette étiquette de porte-malheur sans aucune preuve – juste parce que certains ne supportent pas de voir une plante qui, elle, survit à tout. C'est probablement la plante la plus sous-estimée du marché vert.
« Si on commençait à bannir tout ce qu’on ne comprend pas, il ne resterait plus grand-chose dans nos salons ! »
Entre nous : la "mauvaise réputation" de la misère vient surtout de sa capacité à pousser partout, même là où rien d’autre ne tient. En gros, elle est résiliente, pas maléfique – nuance majeure.
L'origine du nom : quand les mots nous jouent des tours
Pourquoi « misère » ? Parce que cette plante se fiche royalement des conditions difficiles. Elle tire son nom de sa faculté à s'adapter partout, même dans les coins sombres où le moindre geranium clamse au bout de deux semaines ! Certains disent aussi que ses tiges retombantes donnent un air tristounet... mais franchement, faut avoir l’imagination d’un dramaturge suédois pour y voir autre chose qu’une élégance négligée.
Bref, on fait comme on peut avec les mots – mais ça ne veut rien dire sur l’énergie de la plante. D’ailleurs, y a-t-il des gens qui évitent l’arbre à pain ou l’euphorbe pour leur nom ? Pas vraiment. Pour ceux qui aiment creuser sur le pouvoir des noms et leur influence psychologique (spoiler : ça joue un rôle pervers), allez jeter un œil ici : psychologie des noms et leur influence.
La 'Misère' dans tous ses états : caractéristiques et entretien facile
La misère (Tradescantia), c’est une vraie collection de couleurs – vert flashy, violet électrique, panaché argenté… Chaque variété pousse aussi vite qu’une rumeur sur internet. Son feuillage retombant transforme votre étagère en jungle urbaine sans forcer.
Niveau entretien ? Simple comme bonjour : lumière indirecte (mais tolérante aux recoins oubliés), arrosage une fois par semaine max (et encore, elle pardonne l’oubli). Boutures faciles : coupez une tige et mettez-la dans l’eau. Terminé. Pas besoin d’appli calendrier ni d’incantation vaudou.
Une anecdote ? J’ai connu un mec qui a oublié sa misère trois mois pendant ses vacances ; non seulement elle n’est pas morte – elle avait colonisé son meuble TV. Voilà le genre de "malheur" qu’elle apporte.
La Plante Misère (Tradescantia) : une beauté résiliente qui ne demande pas grand-chose pour s’épanouir.
Pour résumer ? Une plante robuste rend service aux flemmards et débutants. Le seul vrai risque : devoir offrir des boutures à tous vos potes envieux.
Ces autres plantes accusées à tort : le banc des 'accusés' végétaux 🪴
Le Cactus et ses épines : une armure contre le bonheur ?
Disons-le franchement, s’offusquer parce que le cactus a des épines, c’est comme accuser un hérisson de manquer d’empathie. En Feng Shui, on lui colle l’étiquette de plante « coupante », censée propager de la mauvaise énergie — anxiété ou colère, qu’ils disent... Non mais franchement ! On parle avant tout d'une stratégie de survie efficace : ces épines protègent le cactus contre les bestioles affamées et la déshydratation. L'agressivité ? Surtout dans l'esprit de ceux qui croient que leur ficus fait la gueule.
Dans certaines cultures, le cactus n’est pas vu comme bringueur de malchance mais plutôt comme un garde-fou naturel, planté près des portes ou fenêtres pour repousser les mauvaises ondes. Si vous trouvez le cactus trop « hostile » dans votre salon, interrogez-vous sur votre tolérance à ce qui sort du rang – car en termes de robustesse, il enterre bien des plantes soi-disant « positives ».
Le Tamarin et le Babul : quand l'arbre devient symbole
Le tamarinier (et son cousin Babul alias Vachellia nilotica) sont champions du folklore. On leur prête tous les maux : abriter des esprits farceurs ou aspirer la chance des passants – rien que ça ! Origine possible ? Leur silhouette imposante, leur longévité déroutante et leur association avec des lieux marquants genre cimetières ou vieux temples. Mais attention : là où certains y voient un signe funeste, d'autres vénèrent ces arbres pour leurs bienfaits médicinaux ou spirituels. La symbolique varie du tout au tout suivant qu’on se trouve à Bombay ou à Brive-la-Gaillarde.
Entre nous : croire que le tamarin porte malheur parce qu’il pousse près d’un cimetière... c’est oublier qu’il soigne fièvres et coups de soleil là-bas où on ne s’embarrasse pas des superstitions touristiques !
Pour ceux qui aiment creuser sur les arbres sacrés : les arbres sacrés dans différentes cultures.
Le bonsaï : sagesse millénaire ou mauvais présage ?
Sérieusement ? Le bonsaï porterait malheur car il incarnerait la stagnation (sous prétexte que sa croissance est contenue). Faut arrêter d’anthropomorphiser à ce point… C’est sûr, si tu t’occupes mal de ton bonsaï il crève. Comme toute vie négligée, non ? La vérité : cultiver un bonsaï demande plus d’attention et de patience qu’élever une succulente en plastique. Sa beauté vient justement de cette discipline zen.
- Idée reçue : Un bonsaï en intérieur symbolise blocage ou maladie → Faux ! Il représente plutôt la résilience et la capacité humaine à façonner son environnement avec patience.
- Idée reçue : Il attire la poisse s’il meurt → Franchement, si ton bonsaï meurt c’est juste que t’as oublié de l’arroser (comme tes autres projets...).
- Réalité : Prendre soin d’un bonsaï = prendre soin d’une œuvre vivante ; rien à voir avec une quelconque malédiction venue d’Asie !
Et les Hortensias et Géraniums dans tout ça ?
Ahhh l’hortensia ! Tellement décrié pour soi-disant attirer solitude ou échec… Pourtant aucune preuve sérieuse : juste quelques légendes locales où on mélange souvenirs funéraires et symbolique bidon. Même topo pour les géraniums parfois associés à la malchance dans deux ou trois villages paumés.
Entre nous… ces fleurs filent surtout couleur et pep’s aux balcons tristounets – c’est pas faute d’en voir partout en Bretagne, pays réputé joyeux comme chacun sait ! Les seules ondes négatives viendraient du vieux voisin jaloux qui n’en a pas.
Hortensias et Géraniums : de jolies fleurs souvent victimes de mythes sans fondement.
Feng Shui et Vastu Shastra : l'énergie des plantes décryptée ☯️
Le Feng Shui : les plantes, catalyseurs d'énergie ou perturbateurs ?
Disons-le franchement : l’idée que votre pot de crassula va changer votre destin relève du fantasme bien marketé, mais le Feng Shui – ce vieux briscard chinois – repose sur une logique implacable : harmoniser le Qi (prononcez « tchi », pas « qui »), cette énergie censée circuler dans votre intérieur comme un chat survolté à 3h du matin. Des plantes vivantes ? Oui, elles sont vues comme des boosters d’énergie, à condition qu’elles respirent la santé.
Plantes validées par le Feng Shui : feuillage rond (genre crassula, pilea), croissance ascendante (bambou, orchidée) ou toute plante éclatante qui ne fait pas la grimace. Le bambou est même censé équilibrer les cinq éléments – rien que ça. Par contre, cactus et autres piquants sont accusés de « planter » le Qi dans l’ambiance… Bref, ils sont persona non grata dans le salon selon certains puristes. En résumé : si ça pique ou si ça s’effondre façon chien mouillé, c’est niet.
Pour comprendre comment ce cirque énergétique s’articule : Principes fondamentaux du Feng Shui pour la maison.
Dans le Feng Shui : du bambou pour la chance, des épines à l’écart ; question de circulation du Qi.
Le Vastu Shastra : harmonie naturelle et placement idéal
Le Vastu Shastra vient tout droit de l’Inde ancienne, version hardcore du rapport à la nature : ici on ne rigole pas avec les directions cardinales ni avec « l’équilibre des éléments ». Les recommandations croisent parfois celles du Feng Shui — mais avec des twists inattendus.
- Favorisées : plantes robustes, aromatiques (basilic sacré/tulsi), jasmin, arbre à argent… mais surtout tout ce qui pousse sainement et sans souffrance apparente.
- À éviter : bonsaï (vu comme un arbre malade car freiné), cactus et autres épines (même topo qu’en Chine), fleurs rouges sauf roses (!), plantes sèches ou en fin de vie.
- Placement : direction nord ou est souvent privilégiée pour maximiser l’énergie vitale.
Voici un tableau comparatif express :
| Recommandations | Feng Shui | Vastu Shastra |
|---|---|---|
| Plantes privilégiées | Bambou, crassula, orchidée | Jasmin, tulsi, arbre à argent |
| Plantes à éviter | Cactus, sansevière (sauf toléré) | Cactus, bonsaï, fleurs rouges* |
| Importance placement | Coin richesse/entrée | Nord/est maison |
| Critère principal | Aspect sain & vital | Croissance libre & vitalité |
Tableau visuel : quand l’Orient rivalise de subtilités botaniques.
Les épines, les plantes sèches et autres 'drapeaux rouges' symboliques
Vous avez remarqué ? Plantes mortes = mauvais karma ; épines = disputes assurées ; feuillage déplumé = ambiance d’enterrement. Ces philosophies ont en commun une méfiance envers tout ce qui "plombe" visuellement ou physiquement l’espace. Mais entre nous, la plupart des critères reposent sur de la perception pure – une plante envahissante sera jugée négativement simplement parce qu’elle déborde du cadre habituel. Rien de neuf sous le soleil : c’est notre regard qui transforme un banale sansevière en sorcière au coin du bureau !
L'intention derrière la plante : c'est elle qui compte
Soyons sérieux deux minutes. Ni maître chinois ni gourou indien n’a jamais vu vos rideaux ou votre humeur matinale… L’intention reste LE facteur déterminant selon toutes ces traditions – mais bizarrement c’est toujours oublié dans les guides grand public. Chouchoutez votre cactus préféré si vous aimez son look punk ; donnez-lui une place centrale si ça vous amuse ! Une plante mal vue peut devenir talisman si elle est soignée avec une intention positive.
Parfois il suffit d’un peu d’attention sincère pour inverser toutes les superstitions.
« Décorer avec des plantes est un acte d’insolence joyeuse : c’est imposer sa propre vibe aux dogmes poussiéreux. Si votre déco vous rend heureux·se… aucune superstition ne tiendra longtemps face à ça. »
Plantes porte-malheur : faut-il vraiment les bannir ? Notre avis tranché 💬
Analyser la superstition : d'où vient cette mauvaise réputation ?
Disons-le franchement, si on croyait toutes les superstitions du jardin, on vivrait sans basilic ni orchidée, et notre balcon ressemblerait à un parking désert. Les histoires de plantes malchanceuses viennent direct du fond des âges : peurs collectives, vieilles rancœurs folkloriques, et surtout incompréhension face à la nature. À l’époque, le moindre truc bizarre méritait une explication magique : plante qui pousse trop vite ? Suspect ! Feuilles rouges ou tiges étranges ? Malédiction ! Aujourd’hui, ces croyances n’ont pas plus de solidité qu’un meuble IKEA monté après trois verres.
« La superstition autour des plantes repose sur des mythes plus anciens que nos arrière-grands-mères – rarement sur des preuves ou du vécu solide. »
Résumé : les superstitions sur les plantes sont basées sur des peurs irrationnelles ou des interprétations erronées de phénomènes naturels ; elles n’ont quasiment aucun intérêt réel dans nos intérieurs modernes.
La beauté est subjective : pourquoi certaines plantes dérangent
Entre nous, le mauvais goût, c’est souvent une question de jalousie déguisée. Ce qui hérisse l’un va illuminer la journée de l’autre. Le style bohème – mon préféré parce qu’il dit zut aux règles et à la déco en kit – prend tout ce qui choque Mamie Ginette pour en faire un chef-d’œuvre d’éclectisme. On s’offusque encore d’une plante « envahissante » ? Tant mieux !
Anecdote : j’ai récupéré une vieille sansevière soi-disant « maudite » (elle appartenait à une voisine championne de ragots). Résultat ? Elle trône maintenant entre deux lampes rétro et tout le monde la trouve canon. Comme quoi, c’est surtout l’ambiance qu’on pose autour qui fait la différence…
Ambiance bohème : là où chaque plante trouve sa place sans demander son pedigree.
La vraie 'misère' : quand le manque d'entretien crée le malheur
Non mais sérieusement… Si ta plante tire la tronche, ce n’est pas un mauvais sort : c’est juste que tu l’as zappée (ou arrosée comme une éponge). Le véritable malheur vient du laisser-aller. Une plante délaissée finit toujours par rendre l’âme – et là forcément, certains y voient un mauvais présage. En vrai ? Zéro magie noire là-dedans.
Pour avoir autre chose qu’un cimetière végétal sous ta fenêtre, commence déjà par lire ce guide : bases de l’entretien des plantes d’intérieur.
On ne répètera jamais assez : 99 % des « malchances vertes » sont dues au manque d’entretien…
Créer son propre bonheur : l'art de la décoration et des plantes
Plutôt que courir après des amulettes ou fuir les géraniums maudits, tente cette méthode – basique mais efficace :
- Choisir ce qui vous plaît. Peu importe l’avis du voisin ou de Tata Lulu !
- Assurer un minimum d’entretien. Pas besoin d’être botaniste – de l’eau et un peu de lumière suffisent souvent.
- Placer la plante là où elle vous fait sourire. Même sur le micro-ondes si ça vous amuse (et tant pis pour les pseudo-experts).
- Ignorer les vieilles superstitions. Elles n’ajoutent rien au plaisir ni à la déco.
Bref : cultivez votre espace comme bon vous semble et ne laissez personne vous dicter quelle jungle doit pousser chez vous.
Entre superstition et verdure, trouver le juste milieu 🧘♀️
Disons-le franchement : bannir une Plante Misère ou lancer son cactus par la fenêtre parce que Tata Josette l’a lu dans un vieux magazine, c’est perdre son temps (et de la verdure qui survivrait à une invasion de sauterelles). Les superstitions autour des plantes, héritées de siècles d’angoisses collectives et mal comprises, tiennent plus du théâtre d’ombres que du réel danger. La seule chose prouvée ? Ce n’est jamais la plante qui attire le « malheur », mais notre aptitude à entretenir un espace vivant… ou pas.
Gardez en tête : la Plante Misère ne porte rien de tragique, les cactus piquent seulement les doigts maladroits, et même le plus cabossé des bonsaïs n’en veut pas à votre bonheur. Le vrai souci, c’est de croire que nos choix déco dépendent d’un vieux mythe au lieu d’être guidés par ce qui nous inspire vraiment. Cultivez vos plantes avec simplicité et plaisir — elles vous le rendront mille fois.
« Franchement ? Mieux vaut un salon plein d’amour et de misères (les plantes !) qu’une pièce aseptisée où même les superstitions ont peur d’entrer. »




