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Pothos plante d'intérieur : Entretien, bienfaits et conseils pratiques

Si une seule plante devait symboliser le retour en force de la végétation dans nos intérieurs, ce serait le Pothos. Et pour cause : cette liane tropicale est sans doute la plus simple à entretenir (et la plus résistante) de toutes. Mais aussi la plus polyvalente. Explications.

11 min
Décoration
24 November 2025 à 8h07

Il y a 7 ans, je me suis découvert, bien malgré moi, une passion pour les plantes d’intérieur. Au début, il s’agissait surtout de trouver une occupation qui me change les idées après une journée à bosser sur mon 1er projet entrepreneurial. Mais très vite, j’ai pris goût à cette sensation de créer quelque chose de mes mains. Problème : j’étais (et suis toujours) une quiche intersidérale en jardinage. À tel point que la plupart des plantes que j’achetais finissaient par mourir de soif ou de noyade, faute d’un entretien adapté. Jusqu’à ce qu’on me conseille le Pothos. Cette plante a littéralement changé ma vie : en plus d’être super simple à entretenir, elle est ultra-résistante et pousse à une vitesse hallucinante. Si bien qu’en quelques mois, j’avais transformé mon appart’ en pseudo-jungle urbaine. Avec un minimum d’efforts. Pour toutes ces raisons, je considère que le Pothos est la meilleure plante pour qui veut se lancer dans le jardinage d’intérieur. Alors, j’ai décidé de lui consacrer un article complet : - Présentation du Pothos - Guide d’entretien détaillé - Techniques pour en sublimer la croissance - Bienfaits cachés et petits tracas. Avec un bonus pour les lecteurs : un guide vidéo complet sur l’entretien du Pothos (à paraître lundi prochain). Entrepreneur débutant : tu as besoin d’un side-project. Je t’explique pourquoi (et surtout comment) ici https://lnkd.in/eS2K6Ysj

Le Pothos : votre futur colocataire increvable (et sacrément stylé)

Le Pothos, c'est quoi cette liane magique qui envahit nos intérieurs ?

Disons-le franchement, si la vie dans la jungle urbaine se résume à des réunions Zoom et des chips sur le canapé, il vous faut une plante qui gère la galère sans se plaindre. Le Pothos (Epipremnum aureum, pour briller en société) aussi appelé "lierre du diable" – ça pose le décor, non ? – est LA liane tropicale capable de survivre à l'oubli avec une dignité quasi philosophique. Originaire des îles Salomon et de Moorea (oui, ça fait tout de suite plus chic que Trappes), il débarque direct des forêts humides du Pacifique pour squatter nos salons en toute impunité.

Ses feuilles panachées vert-jaune ou blanc-crème, selon la lumière, apportent cette touche graphique qui fait oublier vos talents douteux en design d'intérieur. Ce machin s'adapte partout : coin sombre ou plein soleil filtré, peu importe, il encaisse… Même si les panachures s'estompent un peu quand il manque de photons ! Bref, on fait comme on peut.

« Le Pothos est la seule plante qui a survécu à mes tentatives répétées de la laisser mourir par inadvertance. Preuve vivante que certains végétaux sont juste câblés pour dominer le monde des fainéants ! »

Pothos Epipremnum aureum liane tropicale dans salon moderne

Pourquoi le Pothos est la plante des (faux) experts et des vrais débutants ?

Entre nous, même l'expert faussement chevronné cache un Pothos quelque part chez lui. C’est LA plante qui ne bronche pas quand vous oubliez son existence pendant quinze jours (voire plus si affinité). Sa robustesse confine à l’indécence : arrosage trop rare ? Il survit. Lumière aléatoire ? Il tolère. Terreau de supermarché ? Il pousse quand même ! Résultat : le Pothos est devenu LA star cool des bureaux aseptisés et autre studios branchés qui rêvent de jungle urbaine sans jamais y mettre les mains.

C'est bien simple : toutes les autres plantes ont secrètement rêvé d’être un Pothos au moins une fois. Lui, il fait preuve d'une dignité végétale absolue dans un monde qui n'a pas vraiment le temps pour les caprices botaniques. Alors pour ceux qui ont "la main dans le sac de chips plutôt que dans le terreau", c’est l'espèce totem : increvable et sacrément stylée.

Guide de survie du Pothos : entretien minimal pour un effet maximal

Lumière : le Pothos aime la clarté, mais pas les coups de soleil (ça fait des feuilles panachées pas cool)

Disons-le franchement, si vous rêvez d'un Pothos à motif panaché qui fait rougir d'envie tous vos followers, il va falloir comprendre deux-trois subtilités lumineuses. Ce champion de la jungle urbaine préfère le standing d’une lumière indirecte et modérée. Trop de soleil direct ? Vous grillez littéralement ses feuilles – là c’est l’effet barbecue, avec panachures virant au fade, voire anthracite. Donc on oublie la fenêtre plein sud ultra-violente, surtout à midi : préférez une exposition est ou ouest, à deux-trois mètres de la source lumineuse.

Si vous avez adopté des variétés très panachées (genre ‘Marble Queen’, cette diva), offrez-lui une lumière plus vive – toujours tamisée, hein – car c’est le seul moyen de garder un motif bien distinct et d’éviter qu’elle ne finisse toute verte comme la voisine du dessus.

« Plus il reçoit de lumière douce, plus ses motifs restent nets. Trop sombre ? Le vert prend le pouvoir et les panachées tirent la tronche. »

Arrosage : l'art subtil de ne pas noyer votre Pothos (ou de le laisser mourir de soif, bref, on fait comme on peut)

Entre nous : arroser un Pothos, c’est plus un test d’attention qu’un rituel sacré. Laissez le terreau sécher en surface entre deux arrosages – surtout pas détrempé. Si les feuilles tombent ou deviennent molles, c’est un SOS très explicite : il a soif (mais il reste digne). À l'inverse, si les racines baignent dans une soupe permanente, c'est mortel. Un bon drainage dans le pot est donc non négociable.

Anecdote véridique : j’ai déjà laissé un Pothos dix jours sans eau pendant une canicule... Il a perdu trois feuilles et puis basta – alors que mon ficus avait déjà rendu l’âme au bout du troisième jour ! Bref, on fait comme on peut, mais avec ce gaillard-là : large tolérance et zéro caprice.

Température et humidité : un petit air de tropiques, sans le décalage horaire

Le Pothos se fiche royalement des hivers parisiens… tant qu’il reste entre 18 et 25°C. Les courants d’air glacés ? À éviter absolument : ça lui file direct des feuilles dépressives. Niveau humidité, il s’accommode des appartements standards mais apprécie un petit coup de vaporisateur par-ci par-là – surtout quand le chauffage tourne à plein tube en hiver. C’est une attention discrète qui évite les pointes sèches.

Terreau et rempotage : quand votre Pothos réclame un nouveau palace (entre nous, c'est surtout pour éviter l'étouffement)

Rempoter son Pothos n’a rien d’un caprice horticole : dès que vous voyez les racines tourner en rond ou sortir par les trous du pot (en général tous les un à deux ans), il exige un palace digne de ce nom ! Optez pour un pot juste un peu plus grand et surtout pour un terreau bien drainant avec une touche d’organique – pas question de lésiner sur la qualité si vous voulez voir jaillir la vraie liane urbaine !

Conseil d'expert pour le rempotage : observez la croissance racinaire ! Si vous devez forcer pour démouler le pain racinaire ou si les racines forment un chignon épais sous le pot… il est temps d’offrir mieux à votre Pothos. Procédez au printemps pour limiter le stress inutile.

Engrais : un coup de pouce pour une croissance démesurée, mais pas trop

Disons-le franchement : inutile d’en faire des tonnes côté engrais. De mars à septembre – période où votre coloc pousse plus vite que l’inflation –, offrez-lui un engrais liquide plantes vertes chaque mois. Pas besoin de jouer aux apprentis chimistes : modération absolue sinon ça finit en dépression racinaire ou feuillage cramé bizarre.

Résumé rapide :
- Lumière vive indirecte = feuilles panachées qui claquent,
- Terreau sec en surface avant arrosage,
- Température 18-25°C,
- Rempoter dès que ça bouscule sous le pot,
- Engrais raisonnable… et après ? Admirez ce survivant urbain gérer sa vie mieux qu’un cactus dépressif.

Sublimez votre Pothos : jungle urbaine ou liane gracieuse, c'est vous qui voyez !

Comment obtenir un Pothos bien touffu : l'astuce des pros (et des débrouillards comme moi)

Disons-le franchement, si ton Pothos ressemble à une perche anorexique plutôt qu’à une explosion de verdure, t’as raté le coche. Mais rien d’irréversible ! Le secret, c’est le pincement. Tu coupes l’extrémité des tiges – paf ! – et ça force la plante à sortir des jeunes pousses latérales. Faut pas hésiter à tailler régulièrement 1/3 de la longueur sur les tiges les plus vigoureuses (au-dessus d’un nœud, pour les puristes). Plus tu pinces, plus ça ramifie. Résultat : touffu et graphique.

L’autre feinte de pro fainéant : tu prends tes propres boutures (on en parle juste après), tu les remets direct dans le même pot, et là… volume spectaculaire garanti. Plusieurs plants dans le même pot = illusion de jungle urbaine instantanée sans effort titanesque ni budget faramineux.

Le Pothos : plante retombante ou grimpante ? L'art de la verticalité (ou de la dégringolade stylée)

On va être clair : le Pothos, c’est le caméléon du salon. T’aimes voir tes lianes tomber façon rideau végétal depuis l’étagère ? Laisse-le faire, il est né pour ça. Suspendu ou en hauteur, il balance ses feuilles panachées dans le vide avec nonchalance. Ambiance cabane tropicale garantie.

Mais si t’es du genre à tout vouloir contrôler (ou que tu veux impressionner belle-maman avec un mur végétal), file-lui un tuteur. Un bâton de mousse ou même un simple tuteur en plastique – pas besoin de s’embêter –, et ton Pothos va grimper comme s’il avait RDV au sommet. En mode grimpant, il développe souvent des feuilles plus larges et panachées encore plus marquées – c’est prouvé par l’observation expérimentale dans mon salon…

Pothos luxuriant retombant effet jungle urbaine

Anecdote qui tue : J’ai vu un pote oublier son Pothos derrière une bibliothèque pendant deux ans. La plante a colonisé tout le meuble et a fini par ressortir côté opposé pour choper la lumière… Qui dit mieux ?

Le bouturage du Pothos : Multipliez les miracles sans effort (même pour les nullos en jardinage)

Bouturer un Pothos ? Entre nous, c’est plus facile que d’assembler un meuble suédois sans notice. Tu coupes une tige (15 cm, minimum un nœud visible), tu vires les feuilles du bas et tu balances tout ça dans un verre d’eau – on oublie direct la terre au début sauf si t’aimes vivre dangereusement. Change l’eau tous les 4-5 jours ; quand y’a des racines bien dodues (genre 4-5 cm), hop, direction terreau léger et bien drainant.

Tu peux aussi planter direct dans le terreau humide mais faudra surveiller comme le lait sur le feu (pas trop arroser sinon ça pourrit). Sérieux : impossible à rater. Une remarque importante : chaque bouture plantée peut devenir un pied autonome ou rejoindre ses sœurs dans LE pot principal pour toujours plus de densité.

« Plus tu boutures, plus t’es généreux(se) – cadeaux gratuits pour tous tes potes paumés de la main verte. »

Le Pothos : votre passeport pour la « jungle urbaine », garanti sans souci (ou presque)

Bref, le Pothos, c'est plus qu'une simple plante : c'est une déclaration d'amour aux flemmards ambitieux, l'icône de la jungle urbaine sans surmenage horticole. On ne lui demande pas de survivre à un désert, il l'aurait fait quand même – par principe. Résistant comme pas deux, tolérant à l'oubli, caméléon du salon, il s'adapte à toutes les galères déco et climatiques. Tu veux une touche graphique qui s'accroche même dans les pires coins sombres ? C'est lui.

Disons-le franchement, si tu cherches un allié fiable qui ne te balance jamais de regards accusateurs (coucou les orchidées), le Pothos coche toutes les cases : incassable, versatile, sacrément stylé. Adopte-le et crée ta propre oasis urbaine avec trois arrosages par mois et zéro prise de tête.

Entre nous, expérimenter avec ce survivant te réconciliera peut-être avec le végétal… et au pire tu l'auras toujours vivace la veille des vacances !

Envie d'étendre ta collection avec d'autres champions increvables ? Découvre notre sélection spéciale débutants ici : les meilleures plantes d'intérieur pour les débutants.

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Pothos plante d'intérieur : Entretien, bienfaits et conseils pratiques

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