Construire soi-même son abri de piscine hors-sol, c’est : 1) économiser jusqu’à 50% sur le prix d’un modèle équivalent dans le commerce, 2) obtenir un abri sur-mesure, qui s’adapte à la configuration de son jardin et au design de sa piscine, 3) ressentir l’immense satisfaction d’avoir accompli un chantier d’ampleur (et d’en mettre plein la vue aux voisins).
Encore faut-il savoir par où commencer. C’est pour cette raison qu’on a décidé de te préparer le guide le plus complet du web :
Cette méthode en 7 étapes te montre comment construire un abri coulissant pour piscine hors-sol.
Et ce n’est pas tout :
- Tu y trouveras tous les plans et mesures détaillés (valeur : 150€)
- On te révèle les astuces qui nous ont permis d’économiser 2000€ sur le coût total des matériaux.
En parlant de coûts, cette méthode te permet d’obtenir un abri similaire à celui qu’on a fabriqué pour notre propre piscine (en photo ci-dessus).
Un abri qui nous a coûté moins de 2000€ au total.
Prépare-toi à :
- Gagner entre 5 et 10°C sur la température de ton eau
- Doubler la durée de ta saison de baignade
- Protéger ta piscine des impuretés et de l’évaporation
- Réduire ton traitement de l’eau et tes factures d’énergie
- Et surtout, à en mettre plein la vue à tes voisins
On se retrouve dans l’article.
Réponse rapide : fabriquer votre abri pour piscine hors-sol en 7 étapes clés
Enfile ton plus beau short fluo, pose la playlist Interstella 5555 en fond, et prépare-toi à transformer ton coin baignade en zone 51 du bricolage. Voici le résumé expéditif pour bricolos pressés et voisins envieux :

- Prise de mesures ultra-précises : Oui, même si tu comptes improviser, mesure ta piscine. Deux fois, voire trois — ça évite la version "abri qui tangue comme un flan dans l’espace".
- Choix des matériaux adaptés : Polycarbonate si tu veux le look Star Trek, bois si t’es Gandalf sur palette, alu si t’aimes les reflets aveuglants…
- Autorisations et réglementation : Parce qu’un abri intergalactique sans papiers te vaudra vite une visite de la gendarmerie locale (et pas pour prendre l’apéro).
- Préparation du terrain et fondations : On oublie la boue, on vise une base solide – sinon c’est crash assuré au premier orage.
- Montage de l’ossature : Ici, c’est Lego mode adulte mais avec risque de jurons amplifiés. Visse droit ou prépare-toi à raconter des histoires aux enfants du quartier.
- Pose du revêtement transparent : Pour mater les étoiles depuis ton jacuzzi maison (ou simplement éviter que le chat squatte l’eau).
- Finitions et tests d’étanchéité : Le moment où tu découvres si tu as construit une piscine couverte ou un aquasplash involontaire !
En sept étapes bien claquées (et zéro plan digne d’un architecte suisse), tu vas peut-être pondre l’abri le plus stylé – ou le plus commenté – du lotissement.
Pourquoi fabriquer soi-même un abri de piscine hors-sol ?
Économie sur le budget global
Construire son abri de piscine, c’est un peu comme hacker le système, mais version terrasse. Plutôt que de dilapider tes économies dans un modèle industriel basique et hors de prix, tu gardes la main sur ton portefeuille — et ça, franchement, c’est pas rien !
Évidemment, faut pas croire que bricoler rime toujours avec radinerie : ici on parle surtout d’optimiser les coûts en ajustant chaque dépense à ta sauce. Vu le prix des modèles du commerce (et leurs options en plastique mou), tu ressors vite gagnant.
Personnalisation totale du design
On ne va pas se mentir : avoir un abri qui ressemble exactement à ce que tu veux, c’est la vraie liberté. Tu choisis la hauteur (pour danser dedans ou juste poser ta bière), la forme (ovni géodésique ou véranda vintage ?), les couleurs… Oublie le costume étriqué des kits standards : là, c’est toi le styliste ET le mannequin.
Anecdote véridique : Manu du lotissement rue Chopin a posé un hublot rond façon sous-marin russe sur son abri DIY. Trois ans plus tard, tout le quartier l’appelle toujours "le Capitaine". Preuve vivante qu’un détail bien choisi, ça marque les esprits !
Satisfaction du bricoleur conquérant
Rien n’égale la montée d’ego quand tu contemples ton abri terminé et que tes voisins lorgnent en ravalant leur dernier mojito tiède. L’auto-construction donne aussi cette sensation d’avoir survécu à une épreuve (avec jurons et bières comprises). Et franchement, entendre « dis donc, c’est toi qui as fait ça ?! » suffit à illuminer tes prochains barbecues.
Construire son abri, ce n’est pas juste économiser : c’est marquer son territoire avec panache et prouver que oui, on peut être bricolo ET roi de la piscine.
Matériaux, outillage et autorisations indispensables
Comparatif des matériaux (polycarbonate, plexiglas, bois, aluminium)
Il existe mille façons d’emballer sa piscine, mais quatre matériaux sortent du lot — chacun avec son charme ou ses petits caprices. Voici le tableau qui t’évitera de te retrouver avec un cabanon qui s’écroule au premier coup de mistral :

Matériau | Coût | Résistance | Esthétique |
---|---|---|---|
Polycarbonate | $$ | Ultra-résistant chocs/neige & UV | Look "NASA low-cost" |
Plexiglas | $$$ | Rigide mais casse vite au choc | Brillant façon aquarium 80’s |
Bois | $$ à $$$ | Solide si entretenu. Redoute l’humidité. | Nature roots ou chalet savoyard |
Aluminium | $$$ | Léger et inoxydable mais sensible rayure | Futuriste bling-bling |
Polycarbonate : y’a pas photo pour le rapport qualité/prix/résistance (les constructeurs sérieux ne jurent que par lui). Plexiglas : joli en vitrine, mais gare à la grêle ou au ballon du petit cousin…
Outillage de base et accessoires (visserie inox, scie, perceuse…)
Pour transformer ton terrain vague en station MIR aquatique :
- Visserie inox : Sinon ton abri rouille plus vite que la DeLorean après un séjour à Dunkerque.
- Scie égoïne : Pour découper proprement ET rater deux fois la même mesure – expérience vécue lors d’une nuit blanche avec mon voisin Serge.
- Perceuse + forets : Prévois trois batteries. La perceuse rend l’âme pile quand il pleut. Loi universelle !
- Niveau à bulle : Ou accepte les critiques sur ton "abri penché façon tour de Pise" pendant quinze ans.
- Clé à molette : Parce que les écrous n’aiment jamais tes doigts.
Anecdote réelle : Certains bricolos tentent avec un tournevis Ikea… Résultat, c’est pas un abri mais une œuvre d’art contemporain qui tangue dès le premier mistral.
Réglementation locale et permis (hauteur, mairie, voisinage)
Avant de sortir ta cape de super-bricoleur, fais gaffe à la paperasse ! Pour un abri inférieur à 1,80 m et moins de 10 m² au sol : reste discret, la mairie ferme (souvent) les yeux. Au-dessus ? Déclaration préalable obligatoire voire permis de construire (prépare-toi aux joies du formulaire CERFA et des plans dignes de Léonard de Vinci…)
À Calais comme ailleurs, chaque mairie a son interprétation du règlement. Le PLU peut interdire l’abri flashy qui ruine la vue sur le clocher du quartier.
Préparation du chantier et réalisation des fondations
Mesures et plans détaillés (plan MECE)
Préparer ton abri comme un vrai stratège, c’est pas (du tout) une blague, surtout si tu veux éviter la version "Géo Trouvetou sous acide". Le plan MECE – Mutuellement Exclusif Collectivement Exhaustif – c’est l’arme fatale des chantiers où chaque tâche compte et ne se répète pas ! Tu découpes le boulot par grande famille : mesures précises de la piscine (sans arrondir à l’œil, hein), terrassement/nettoyage du terrain, fondations, montage ossature… Rien qui déborde ou manque. Résultat : t’as zéro tâche en doublon et toutes les étapes sont couvertes. Pour ceux qui aiment le chaos organisé : le plan MECE évite d’oublier une vis cachée ou de refaire trois fois le même trou dans la dalle béton. Moins sexy qu’un schéma de Léonard mais diablement efficace pour ne pas finir avec un abri bancal façon manège à la fête foraine.
Nivellement du terrain et dalles béton
Quand on cause béton, oublie les recettes hasardeuses vues sur YouTube. Ici, c’est 15 cm d’épaisseur minimum (sinon autant poser ta piscine direct sur le gazon du voisin). Dosage : 350 kg de ciment par m³ pour tenir la route. Trace bien l’emplacement avec des piquets et tends un cordeau pour rester droit – même après deux bières. Coffrage en bois solide tout autour (évite les palettes gratos pétées), pose ton treillis soudé dans le bas de la dalle puis coule le béton d’un coup sec. Règle, taloche et cure humide pendant 1 semaine : oui, 7 jours à arroser tous les soirs pour éviter que ça pète au premier gel. T’as mieux à faire ? Certainement, mais c’est ça ou reconstruire chaque hiver.
Systèmes d’ancrage et ossature de sol
Le vent adore embarquer les abris bricolés comme un vieux parasol Lidl. Pour éviter ça : ancrage béton obligatoire ! Percer la dalle pour y glisser des chevilles métalliques spéciales béton (type scellement chimique si tu veux frimer), puis fixer des platines en acier galvanisé sur lesquelles viendront reposer tes poteaux bois ou alu. Ne jamais visser direct dans la dalle sans ancrage sérieux — sauf si tu veux tester l’effet « tornade au camping ». Vue d’ensemble : cheville + platine + poteau = combo gagnant contre rafales et voisins hargneux.

Un plan carré, une dalle costaud et un ancrage qui déboîte : voilà LE trio dont dépendra toute ta légende locale du bricolage piscine.
Montage de la structure porteuse
Assemblage de l’ossature en aluminium ou en bois
Ici, on sort la visseuse et on pose le cerveau sur « mode Tetris ». D’abord, tous les profils alu ou bois sont prêts, alignés façon défilé Star Wars. On démarre par les longerons (les barres qui font le tour) : chaque pièce doit s’emboîter au millimètre — sinon c’est Jurassic Park lors du premier coup de vent. Les connecteurs d’angle (gros cubes métalliques assez vilains mais costauds) sont vissés avec amour, puis chaque poteau vertical est emboîté, vissé à fond : faut que ça claque, pas que ça branle ! Si t’as un pote comme Jean-Claude qui veut tout serrer à la clé à choc : STOP ! Pas besoin de pulvériser l’alu ou d’éclater le lamellé-collé. Vérifie l’équerrage à chaque étape avec niveau laser ou bonne vieille équerre scolaire — oui, celle que tu utilisais pour tricher en techno.

Installation des rails pour modèle coulissant
Pour avoir un abri qui glisse aussi bien que Marty McFly sur son hoverboard, faut des rails droits et propres. On les pose au sol parallèles à la piscine : mesure trois fois avant perçage. Les rails s’ancrent dans la dalle béton avec goujons d’ancrage (évite la cheville plastique cheap du brico du coin). Petit secret : un filet de lubrifiant silicone sur toute la longueur fait gagner dix ans d’espérance de vie à tes roulettes – et t’évite le concert de couinements dès la première utilisation ! Aligne parfaitement chaque rail avant serrage définitif. Si tu veux vraiment faire plaisir à ta moitié, planque la boîte de vis sous vide pour éviter les oublis dignes d’un épisode raté de MacGyver.

Renforts contre le vent et la neige
Là, fini de rigoler. Un abri sans renforts se transforme vite en cerf-volant XXL ou en igloo pliable si tu zappes cette étape… On commence par installer des tirants métalliques entre les arceaux côté opposé au vent dominant (règle n°1 du survivant). Ajoute des équerres ultra-renforcées aux angles intérieurs pour bloquer tout mouvement parasite – astuce piquée chez les pros de l’événementiel extérieur. Bois ou alu, ceinture ET bretelles obligatoires : vise une résistance jusqu’à 45 kg/m² pour la neige et du 120 km/h pour le vent (sinon t’es recalé direct niveau norme). Et si tu veux vraiment dormir tranquille : ajoute une entretoise entre chaque poteau dès 2 m de portée.

Tout ce chapitre c’est du vécu : ceux qui négligent finissent toujours par ramasser leur abri dans le jardin du voisin après la première tempête.
Pose du revêtement et isolation thermique
Découpe et fixation des panneaux polycarbonate
Tu crois que découper du polycarbonate, c’est un jeu d’enfant ? Ha ! Prends une scie circulaire à denture fine (genre lame spéciale plastique, oublie la vieille qui traîne dans l’atelier). Pour éviter les éclats façon puzzle, maintiens bien le panneau avec des serre-joints, coupe à vitesse moyenne sans forcer et protège-toi les mirettes : les copeaux, ça vole bas. Le vrai truc de ninja ? Un adhésif papier sur le trait de coupe pour éliminer les éclats vicieux. Pour la fixation, foret acier ultra-affûté, pas trop large – sinon la vis part en live dans l’alvéole. Fixe avec des rondelles Néoprène et ne serre jamais au max : sinon le panneau claque au premier gel.

Étanchéité (joints, mastics, profilés)
Pour garder ta piscine au sec (et tes nerfs intacts), mise tout sur l’étanchéité. Commence par poser un joint EPDM à bourrer entre chaque panneau et profilé alu : coupe toujours 3 cm plus long (le froid rétracte). Place le tout bien à plat avant d’attaquer le mastic silicone spécial piscine : applique un cordon régulier (comme si tu décorais un fraisier), puis lisse au doigt mouillé ou spatule pour éviter les bulles. Les profilés alu se fixent fermement, mais sans écraser le joint. Contrôle le taf à la douchette dès que c’est sec : si ça pisse quelque part, recommence — c’est pas négociable.

Isolation thermique et impact sur l’hivernage
Un abri mal isolé transforme ta piscine en frigo géant dès octobre… Double paroi polycarbonate obligatoire si tu veux grappiller quelques degrés – l’isolation limite la déperdition thermique et réduit la condensation. Bonus de boss : certains collent même une mousse fine entre panneaux pour repousser la vague de froid (radin malin validé). Résultat ? Moins de pertes de chaleur = eau moins froide = économie sur la facture élec’ de la pompe à chaleur ou du réchauffeur !

L’isolation bien faite prolonge non seulement ta saison de baignade… mais aussi ton statut de héros local du confort aquatique.
Finitions, entretien et sécurité
Contrôle de l’étanchéité et tests finaux
Sort ton arrosoir, remonte tes manches : c’est l’heure du test à la douchette façon maître Miyazaki ! Tu passes lentement chaque joint et profilé, avec une simulation de pluie qui ferait pleurer Totoro. Observe chaque goutte suspecte comme si tu guettais du Satsuki dans les recoins : si ça goutte… c’est reparti pour un tour de silicone ! Les vrais savent : vaut mieux dix minutes à jouer sous la flotte que trois mois de piscines gruyères.

Conseils d’entretien (nettoyage, traitement de l’eau)
Pour garder la transparence cosmique de ton abri, oublie les nettoyages brutaux. Eau savonneuse, éponge douce, rinçage abondant : c’est tout. Les produits abrasifs ? C’est direct interdit, sauf si tu veux transformer le polycarbonate en aquarelle opaque façon musée d’art abstrait. Un coup sur les rails avec un chiffon humide et lubrifiant silicone trois fois par an : adieu blocages dignes d’un vieux magnétoscope. Pour l’eau, reste sérieux niveau traitement — une eau sale flingue vite joints et panneaux.

Sécurité enfants et normes à respecter
On ne rigole pas avec les mômes autour d’une piscine ! La norme NF P90-309 exige que l’abri empêche toute intrusion même pour un enfant ninja de moins de 5 ans (pas d’escalade facile ni d’accès aux verrous). L’abri fermé doit rendre le bassin totalement inaccessible. Aucun système n’est infaillible : ta vigilance reste le meilleur rempart – pas question ici de remplacer papa/maman par une serrure high-tech.

Bonus DIY et liens internes utiles
Astuces pour automatiser l’ouverture de l’abri
Envie de faire baver tes voisins avec une ouverture d’abri digne d’un laboratoire rétro-futuriste ? Sors l’attirail steampunk : un vieux moteur d’essuie-glace, quelques engrenages (récup’ obligatoire sinon c’est pas drôle), et un interrupteur façon Frankenstein. Fixe le bazar sur un rail solide, branche deux relais (pas les gadgets à 1€ qui fument au premier orage) et bim, tu fais glisser ton abri comme dans les pubs des années 70. Si t’as du style, ajoutes un klaxon récupéré pour signaler l’ouverture – effet « Panique au Nautilus » garanti auprès des enfants.

Lien vers le tutoriel 'Comment coudre une bâche à bulle'
Pour ceux qui veulent pousser le DIY jusque dans les finitions, rien ne remplace une bâche à bulle faite maison. C’est LE détail qui change tout quand tu montres ton installation. Découvre le mode d’emploi détaillé ici : Comment coudre une bâche à bulle : guide DIY pour réparer ou fabriquer votre bâche de piscine. Tu verras, c’est presque plus simple que d’expliquer à ta moitié pourquoi il y a un moteur de machine à laver dans la piscine.