Si ta bâche à bulles est perforée, tu as peut-être envisagé d'en acheter une nouvelle. On te comprend : les coutures, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus fun à faire le week-end. Cependant, ce n’est pas seulement une question de budget : coudre sa bâche garantit un résultat durable (une couture est souvent plus solide qu’un assemblage industriel). Encore faut-il s’y prendre comme il faut. C’est justement ce qu’on va t’apprendre ci-dessous. Prépare ta machine (ou tes aiguilles), voici un guide complet et détaillé pour réparer ta bâche comme un(e) pro.
Guide express : coudre une bâche à bulle pour piscine
Acheter une bâche à bulles neuve pour chaque trou ou accroc n’est ni économique ni écologique. Réparer sa propre bâche à bulles permet de réduire rapidement l’impact CO2 lié au transport et à la fabrication de nouveaux plastiques. Côté coût, la réparation DIY revient à peine au prix d’un kit ou de quelques fournitures, tandis qu’une bâche neuve peut facilement coûter 150 euros ou plus, selon la taille.
À titre d’exemple, j’ai récupéré une bâche à bulles vieille de six saisons, réparée trois fois avec du fil UV – elle est encore plus performante que certaines bâches neuves. Côté satisfaction perso, rien ne vaut ce sentiment un peu bête d’avoir dompté le plastique récalcitrant à coups d’aiguille…
« Toute piscine mérite une bâche personnalisée, digne d’un podium de Fashion Week. » — Samir Grospierre
Risques et bénéfices de la réparation DIY
Risques (Do It Yourself) :
- Mauvaise étanchéité si couture mal réalisée ;
- Zones fragilisées qui peuvent s’agrandir avec le temps ;
- Perte de garantie fabricant (mais franchement, qui lit les petites lignes ?) ;
- Risque d’avoir une bâche… franchement moche si on bâcle !
Bénéfices (DIY) :
- Utilisation du fil UV = résultats quasi indestructibles ;
- Economie flagrante sur les frais inutiles ;
- Zéro déchet supplémentaire ;
- Satisfaction perso : "C’est moi qui l’ai fait !" ;
- Possibilité de modifier/couper/adapter exactement aux mensurations du bassin (bye bye standardisation moche).
Bref, on fait comme on peut mais réparer sa bâche à bulles, c’est moins cher, moins polluant et carrément plus gratifiant qu’une razzia chez les vendeurs de piscines.
Matériel indispensable et préparation des mesures
Si tu as déjà essayé de découper une bâche à bulles sans mètre ruban, tu sais que la précision est essentielle. La précision n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Pour éviter la bâche trop courte façon string ou la version rideau de scène, chope un mètre ruban assez long (genre 10m si t’as une vraie piscine, pas une pataugeoire !). Prends d’abord les dimensions intérieures du bassin – longueur et largeur maxi – puis ajoute systématiquement 5 cm de marge de sécurité sur chaque côté. Ce petit bonus absorbera les imprécisions au découpage ou à la couture, surtout si la bâche doit recouvrir des angles biscornus ou un escalier. En résumé, il est important de toujours prévoir une marge.
Tableau des outils et leurs usages
Outil | Usage principal |
---|---|
Mètre ruban | Mesurer le bassin et prévoir marges |
Ciseaux costauds | Découpe rapide mais bord perfectible |
Cutter rotatif | Bord net et précis, zéro effilochage |
Sélection du fil UV, aiguilles robustes et ruban adhésif spécialisé
Disons-le franchement :
Le fil UV, c’est l’arme fatale du bricoleur qui veut jouer dans la cour des grands – indestructible face au soleil qui tape, au chlore qui tire la tronche et aux intempéries qui claquent. Privilégie un fil polyester traité anti-UV (titrage élevé genre 30), diamètre mini 0.35 mm. Il doit passer sans broncher dans les aiguilles spéciales plastique/voile (taille 100 minimum sinon ça plie !).
Le ruban adhésif spécialisé – version pro – colle même sous canicule ou gelée blanche ; il renforce TOUS les raccords que t’as eu la flemme de coudre…

Découpe propre : ciseaux ou cutter rotatif ?
Entre nous : les ciseaux costauds coupent vite mais font parfois un bord digne d’un carnage sur nappe en plastique. Pour une découpe franche, privilégie le cutter rotatif : posture bien droite derrière l’outil (pas en mode contorsionniste), tu fais plusieurs passages légers plutôt qu’un seul bourrin – ça donne un bord droit nickel chrome, zéro effilochage ni bavure. Mais attention, faut changer régulièrement la lame sinon ça accroche comme un vieux scratch usé.
"Un bon cutter rotatif vaut mieux qu’une paire de ciseaux vintage héritée de tata Ginette." — Samir Grospierre
Pour aller plus loin sur l’entretien général du matos piscine, jette un œil au tuto entretien piscine dans le Royaume des Jardins.
Techniques de couture adaptées à la bâche à bulles
La question des points de couture divise souvent les bricoleurs, mais voici quelques conseils pratiques. Le point zigzag ? C’est l’arme des joueurs malins qui veulent une couture souple, qui suit les mouvements de la bâche sans broncher. Il absorbe les torsions du plastique, limite la casse sur les angles et donne un rendu moins raide – parfait pour réparer ou assembler deux pans qui gigotent.
Le surjet, lui, tape dans la catégorie solidité : c’est LE point des bourrins précautionneux (ça existe oui), blindé pour résister aux tractions répétées et empêcher le bord de s’effilocher comme ta vieille nappe après un repas familial. Mais il manque clairement de souplesse… Entre nous, sur du plastique épais type bâche à bulle, le mix des deux c’est jackpot.
Duel Samir Style — Point Zigzag ⚡️⚡️⚡️⚡️ vs Surjet ⚡️⚡️⚡️
- Zigzag : plus flexible, adaptation facile aux formes bizarres, entretien plus simple en cas de reprise.
- Surjet : ultra-résistant mais parfois trop rigide sur du film plastique épais ; franchement utile sur les bordures ou raccords exposés.
En combinant le point zigzag et le surjet pour les renforts, vous obtiendrez une bâche durable et résistante.
Réglages machine et astuces pour percer le plastique
Coudre du PVC ou du polyéthylène avec une machine standard peut être difficile sans les bons réglages. D’abord, installe des aiguilles spéciales plastiques/voiles (taille 100 minimum). Monte légèrement la tension (fil supérieur ET canette) – faut que ça pénètre bien sans tordre le fil UV. Allonge la longueur de point (genre 4mm) : trop court = tu fragilises ton plastique comme un gruyère percé ; trop long = points lâches donc zéro tenue.
Un conseil d’ami : teste toujours sur une chute avant de flinguer ta vraie bâche ! Et oublie pas d’utiliser un pied téflon si t’as la flemme de graisser ta plaque d’entraînement. En somme, ces réglages techniques sont essentiels pour éviter les erreurs.
Coudre à la main ? Entre nous, pourquoi pas !
Si t’as pas de machine ou juste un petit trou à réparer : bref, on fait comme on peut. Enfile du fil UV bien tendu dans une aiguille costaud (type voilerie), fais un solide nœud plat ou double boucle côté départ. Utilise des points courts et serrés façon "point sellier" (tu repasses dans chaque trou) pour une solidité béton même sans matos pro. Pour les finitions, double toujours ton fil et attache bien fort tes extrémités sous ruban adhésif spécialisé – histoire que ça bouge pas d’un iota malgré le soleil ou les plongeons furieux du voisinage.
Anecdote vérifiée : j’ai rafistolé une bâche entière à la main pendant une coupure électrique... Deux étés plus tard, zéro accroc ni fuite – comme quoi la patience vaut plus qu’un moteur !
Étapes pas à pas pour assembler votre bâche
Le montage d’une bâche à bulles est une étape sérieuse où chaque détail compte pour un résultat optimal. Entre nous, la vraie galère commence souvent dès le positionnement. Alors on sort le grand jeu :
Épingler et superposer correctement
Avant même de penser à coudre, prépare ton plan de travail. Faut que ce soit nickel-chrome : grande table ou sol propre, éclairage pas blafard, zéro poussière ni caillou sournois sous la bâche ! Plaque bien les deux morceaux (faces bulles contre bulles si possible), chasse l’air emprisonné avec les mains vers l’extérieur.
Utilise des épingles courtes et larges spéciales plastique – (les épingles fines, oublie direct : elles plient ou fissurent la bâche). Place-les perpendiculaires au bord tous les 10-15 cm pour éviter tout glissement intempestif pendant la couture. Vérifie tes marges sur tout le tour (les 5 cm de rab’ ne sont pas décoratifs !).
Checklist rapide :
- ✅ Préparation du plan de travail
- ✅ Placement des épingles tous les 10-15cm
- ✅ Vérification des marges (5cm mini sur chaque côté)
Un bon alignement de base permet d’éviter des coutures irrégulières et peu esthétiques.
Première couture sans vriller la bâche
Là faut jouer finement : ni vitesse de dragster, ni escargot mollasson. Maintiens une pression constante sur la bâche autour du pied-de-biche (ou sous ta main si tu fais ça à l’ancienne). Guide-la doucement sans jamais tirer sec – laisse la machine avancer le plastique, toi tu accompagnes juste pour garder l’alignement. Alterne vitesse moyenne et micro-pauses pour replacer ton textile si besoin.
Astuce : utilisez un scotch double-face ou un spray adhésif repositionnable entre les couches avant de coudre pour un meilleur maintien et un résultat net.
Renforcement des angles et des bords
Les angles prennent cher (c’est statistique), donc faut bétonner ici – choisis le ruban adhésif spécialisé, posé sur toute la largeur intérieure des coins AVANT couture définitive ; ça absorbe tensions et tractions.
Tu peux ensuite doubler ta couture sur ces zones (retour en zigzag ou surjet manuel avec fil UV), voire ajouter une pièce rapportée (patch découpé dans une chute) cousue par-dessus avec points courts très serrés. Même technique aux extrémités et bords exposés au frottement.
Ignorer cette étape peut entraîner des déchirures récurrentes au même endroit. Comme quoi l’expérience évite parfois le ridicule !
Finitions pro et renforts anti-déchirure
Si vous négligez cette étape, votre bâche risque de s’abîmer rapidement. Entre nous, renforcer une bâche à bulles, c’est LA touche finale qui sépare le bricoleur lambda du vrai méga-pro.
Poser le ruban adhésif spécialisé
Pour faire dans le solide, faut du ruban adhésif renforcé spécial piscine – pas ton vulgaire Scotch transparent ! Ces rubans de réparation (genre trame tissée ou waterproof), collent sur PVC ou polyéthylène même trempés. Nettoie bien la zone : zéro poussière, zéro gras. Coupe un morceau un chouia plus grand que la déchirure ou la couture (2 cm de rab’ tout autour). Applique d’abord au centre puis lisse vers l’extérieur avec la paume ou une carte rigide pour virer toutes les bulles d’air et les plis sournois. En cas de raccords majeurs, double la couche – un dessus, un dessous. Si tu veux éviter l’effet "plaque d’immatriculation", préfère les versions transparentes ou bleues qui se fondent impec sur la bâche.

Contrôle qualité : tester la tension
Faut pas se mentir : coudre c’est bien, mais une couture qui claque au premier coup de vent c’est juste honteux. Pour vérifier que tout tient, attrape ta bâche par plusieurs points éloignés (deux personnes mini sinon tu galères) et tire franchement : si ça résiste sans bruit suspect ni étirement louche, t’es bon ! Pour l’étanchéité côté DIY, pose la bâche sur le bassin vide ou partiellement rempli ; arrose certains points sensibles (raccords et coins) puis observe s’il y a des gouttes qui passent dessous. Option hard : laisse tremper une section cousue dans un fond de bac pendant 30 min pour repérer les micro-fuites. Bref… mieux vaut passer pour parano que ramasser une piscine transformée en passoire !
Personnalisation : œillets et couleurs comme à la Fashion Week !
Là on attaque le style : aucune piscine ne mérite le drame visuel du mobilier assorti fadasse. Ose les œillets PVC colorés – dispo en bleu électrique, jaune fluo voire rose trash – pour donner du peps à chaque angle ! Certains sites te proposent même de choisir les motifs ou la couleur exacte des œillets lors de ta commande sur mesure. Pour aller encore plus loin niveau podium de Fashion Week : amuse-toi à alterner les couleurs tous les deux œillets ou crée carrément des motifs géométriques kitsch assumés – il n’y a QUE là-dessus où exagérer est permis.
"Une bâche à bulles customisée, c’est plus qu’un accessoire pratique – c’est carrément un statement anti-mobilier assorti !" — Samir Grospierre
Entretien et prolongation de la durée de vie
Disons-le franchement, si tu veux pas que ta bâche à bulles parte en miettes avant le prochain apéro piscine, t’as intérêt à bichonner ce plastique comme une relique rare. Entre nous, l’entretien, c’est pas juste une lubie d’obsédé du propre — c’est LA seule façon d’éviter les frais surprises et les galères estivales.
Nettoyage doux du plastique
Oublie direct tout ce qui ressemble à un solvant ou au nettoyant miracle vendu trois fois trop cher ! Pour un entretien malin :
- Retire la bâche avec délicatesse (à deux si possible, histoire d’éviter les accros idiots).
- Rince à l’eau claire, jamais au jet haute pression qui défonce tout.
- Savonne avec un savon doux et une éponge non abrasive. Les traces rebelles ? Un peu plus de patience mais surtout PAS de brosse dure ni chiffon rêche : ça raye et ça flingue l’étanchéité des bulles.
- Séchage à plat sur surface propre — évite la pelouse mouillée ou le carrelage dégueu, c’est basique !
"Une bâche bien rincée et séchée = pas de moisissures ni d’odeurs cradingues pour la reprise. Bref, question bon sens."
Stockage hors gel et protection UV
Ne sois pas celui qui laisse sa bâche dehors sous la pluie puis s’étonne qu’elle pète au printemps… Une fois bien SECHÉE (aucune trace d’humidité sinon ça vire au champi), plie-la soigneusement en accordéon (pas en boule !).
- Glisse-la dans une housse opaque ou un sac spécialement anti-UV ; banni le plastique transparent qui laisse passer les rayons destructeurs.
- Range-la à l’abri du gel ET du soleil direct : garage, cabanon sec ou grenier tempéré — jamais sur le béton froid ou la terre battue.
- Si t’es motivé : pose-la sur des planches ou suspendue pour éviter que des bestioles ne s’y installent durant l’hiver…
Anecdote vécue : un voisin a laissé sa bâche roulée humide derrière le local technique — résultat ? Un nid de fourmis logé dans chaque bulle. Bonjour le nettoyage printanier !!
Réparations rapides pour éviter la casse
Entre nous, toute petite déchirure ignorée se transforme en catastrophe XXL dès que le vent forci ou qu’un ado surexcité saute dessus...
- Pour les urgences : utilise un patch auto-adhésif spécial bâches (prends ceux destinés au PVC/PE, pas un banal autocollant de papeterie).
- Applique-le bien à cheval sur la zone abîmée (2 cm minimum autour), puis maroufle fort avec une carte rigide pour chasser TOUTES les bulles d’air.
- Pour une couture express : fil UV + aiguille costaud, points serrés façon point sellier, finis toujours par bloquer avec un bout de ruban adhésif spécialisé.
Si tu fais ça vite dès que tu repères un trou… tu repousses de plusieurs saisons l’achat d’une nouvelle bâche. En conclusion, il est préférable de réparer rapidement pour éviter des dommages plus importants.
FAQ rapide et astuces de pro
Disons-le franchement, y’a pas de questions bêtes, juste des réponses foireuses. Voilà direct le kit « Samir répond cash » :
- Quel fil utiliser ?
Du fil UV de guerrier, polyester costaud (titrage mini 30), diamètre ≥ 0,35mm. Si tu mets du fil à broderie ou du coton, c’est mort dès la première canicule ! - Quelle aiguille ?
Aiguille robuste spéciale voilerie/plastique, taille 100 ou plus – sinon ta machine pleure et toi aussi devant le carnage. - Comment éviter le vrillage en cousant ?
Épingle large tous les 10-15 cm perpendiculaire au bord, scotch double-face si t’as la tremblote. Et tu guides sans tirer comme un bœuf ! - Quand remplacer un patch ou une réparation ?
Dès que tu vois une amorce de décollement ou des bulles d’air sous le patch : attends pas la tempête ni l’invasion de fourmis, change direct. - Stockage idéal pour la bâche cousue-main ?
Bien sèche, pliée à plat dans une housse opaque anti-UV, à l’abri du gel et des rayons. Le tas en boule au fond du local technique ? À bannir – sauf si t’aimes les odeurs cheloues au printemps !
Bref... on fait comme on peut, mais on fait bien : fil UV obligatoire et aiguilles béton armé sinon t’es bon pour recoudre chaque saison.