Sous tes fenêtres, un rebord de béton : ton rejingot. Ce dernier est la barrière essentielle qui protège ta maison des infiltrations d'eau. Sans lui, bonjour les infiltrations, moisissures et autres joyeusetés. Mais avec lui, c’est une étanchéité parfaite et une évacuation optimale des eaux de pluie vers l’extérieur. En somme, un élément indispensable pour toute fenêtre bien conçue. Entre nous, on a longtemps hésité à lui dédier un article. Jusqu’à ce qu’on tombe sur des chiffres effarants : 1) 90% des pathologies du bâtiment sont liées à des problèmes d’étanchéité et 2) 80% des fenêtres posées en France n’ont pas de rejingot. Autant dire qu’il y a urgence. Alors, on t’a préparé le guide le plus complet du web. Au programme : - Tout ce qu’il faut savoir sur le rejingot (types, matériaux, etc.)
- Un guide complet pour le poser ou le remplacer (ou trouver le bon professionnel)
- Des astuces pour éviter les erreurs les plus courantes
- Des techniques rapides pour l’entretenir et le réparer. Ignorer cette vidéo ? À tes risques et périls.
Rejingot : définition et rôle essentiel
Origine du terme et descriptif technique
Le mot « rejingot » n’évoque pas grand-chose pour la plupart des gens, sauf peut-être pour quelques experts du bâtiment. L’origine du terme s’ancre dans l’argot du bâtiment français : il s’agit d’une excroissance en béton ou en pierre, placée sur la partie supérieure de l’appui de fenêtre. Pas glamour, mais fondamental. Dans la littérature officielle - on cause ici des DTU 20.1 et CSTB n°352 - le rejingot est LE détail qui différencie un chantier sérieux d’un bricolage humide. Son boulot ? Se coller contre le bas de la menuiserie (le dormant) pour garantir l’étanchéité et empêcher l’eau de foutre le camp là où il ne faut pas.
En résumé : Le rejingot est la butée verticale de l’appui de fenêtre, essentielle pour prévenir les infiltrations. Sans lui, l’isolation est compromise et les dégâts d’eau deviennent inévitables.
Petite anecdote : lors d’une rénovation bourrée d’erreurs à Montreuil, une absence de rejingot a permis aux moisissures de squatter le salon en moins d’un an. Sans ce rebord discret, l’architecture de la maison peut rapidement se dégrader.
Définition strictement technique
- Rejingot : relief vertical maçonné ou préfabriqué sur appui de fenêtre.
- Appui de fenêtre : élément horizontal recevant le dormant et participant à l’étanchéité globale.
- Le tout s’inscrit dans les règles pro posées par CSTB n°352 (t’apprends ça à tes dépens si tu zappes la norme).
Fonctions principales : étanchéité et évacuation de l’eau
Entre nous : le rejeton du génie civil qu’est le rejingot sert surtout à gérer deux trucs que tout chef de chantier redoute plus que la pluie un samedi matin :
- Éviter les infiltrations (sinon, bienvenue aux moisissures)
- Canaliser l'écoulement des eaux vers l’extérieur grâce à sa pente calculée (RT 2012 oblige pour rester conforme)
- Une pente minimale n’est pas du folklore : c’est LA garantie que l’eau déguerpisse sans s’infiltrer sous la menuiserie.
- L’étanchéité thermique n’est pas oubliée non plus – parce qu’une fenêtre qui prend l’eau ruine aussi les performances RT 2012.
Bref, ignorer le rejingot c’est prendre un aller simple pour la piscine municipale… dans son salon.
Pourquoi le rejingot est-il indispensable pour vos fenêtres ?
Risques et infiltrations sans rejingot
Ne pas installer de rejingot en pensant que « ça ira bien comme ça » revient à prendre un risque majeur face à l’humidité. Sans ce rebord, chaque pluie devient une menace : l’eau file direct sous la menuiserie, infiltre la maçonnerie, et là c’est la fête des moisissures! Odeurs désagréables, taches noires sur le plâtre, papiers peints qui se détériorent... Entre nous, c’est pas pour rien que les pros du bâtiment s’arrachent les cheveux devant ces dégâts (source : Lamy-Expertise). La santé du bâti prend cher, et celle des habitants aussi : asthme, allergies, bronchites sont loin d’être de simples fantaisies médicales quand on laisse l’humidité s’installer. Sur un chantier de rénovation à Clichy, l’absence de rejingot a transformé un salon en véritable serre tropicale, avec des moisissures en prime, en seulement quelques mois.
« Ignorer le rejingot, c’est ouvrir la porte aux infiltrations et aux moisissures. »
Avantages d’un rejingot bien conçu
Disons-le franchement : un rejingot ficelé dans les règles de l’art ne se contente pas d’empêcher la flotte d’envahir tes murs. Il garantit robustesse à ta fenêtre, augmente sa longévité, et — détail que personne n’ose questionner — assure une conformité béton avec les normes RT 2012 et CSTB n°352. La pente intégrée au niveau de l’appui de fenêtre permet à l’eau de dégager fissa sans stagner ni remonter par capillarité.
Avantage | Bénéfice | Entité |
---|---|---|
Étanchéité | Zéro infiltration | rejingot |
Pente optimisée | Évacuation rapide | appui de fenêtre |
Conformité | RT 2012 | CSTB n°352 |
Un bon rejingot est indispensable pour garantir une installation durable et conforme aux normes.
Les différents types de rejingots et matériaux
Rejingots maçonnés vs préfabriqués
Le choix entre rejingot maçonné et préfabriqué est souvent sujet à débat parmi les professionnels du bâtiment. Un vrai feuilleton sur le chantier : d’un côté, l’authenticité bétonnée du fait main (béton, pierre, marbre) ; de l’autre, la praticité industrielle du prêt-à-poser (PVC, aluminium).
- Côté coût : Le préfabriqué tape moins fort dans ton portefeuille. Le maçon facturera sa sueur et son savoir-faire – question d’honneur.
- Mise en œuvre : Préfabriqué, tu poses ça fissa avant la fenêtre sans trop cogiter. Maçonné ? Faut y aller à la truelle, gérer les temps de séchage, prier pour qu’il ne flotte pas… Bref, c’est autre chose.
- Esthétique : Si t’as le goût du rustique ou que t’es nostalgique des vieilles pierres, le maçonné (pierre ou béton) reste inégalé. Par contre, pour un look épuré ou moderne façon « bureau d’architecte qui se la raconte », PVC et alu font le job.
Résumé comparatif :
- Maçonné : ++ solide / ++ esthétique / -- cher & lent / ++ valeur patrimoniale (l’avis du maçon compte)
- Préfabriqué : ++ rapide / ++ pas cher / -- moins durable / design moderne mais impersonnel
Comparatif des matériaux : béton, PVC, aluminium, pierre
Chaque matériau a ses avantages et ses inconvénients, à choisir selon les besoins spécifiques. Ne crois pas que le béton soit indestructible ni que l’aluminium ne se raye jamais... Entre nous : la « pierre » reste la reine du bal côté longévité (et prix !). Voici un tableau pour s’y retrouver :
Matériau | Résistance | Prix approximatif | Durée de vie |
---|---|---|---|
Béton | Très élevé | €€ | >50 ans |
PVC | Moyen | € | >20 ans |
Aluminium | Élevé | €€€ | >40 ans |
Pierre | Très élevé | €€€€ | >80 ans |
Sur un chantier à Ivry-sur-Seine, un appui en PVC a éclaté sous l’effet d’un gel imprévu, soulignant l’importance de choisir des matériaux adaptés. Depuis ce jour-là… le maçon du coin refuse tout sauf la pierre ou le béton pour les angles nord !
Comment poser ou remplacer un rejingot : guide pas à pas
Préparation du chantier et outillage nécessaire
Arriver sur un chantier sans le matériel nécessaire, c’est s’assurer de ne pas pouvoir avancer correctement. Pour coller un rejingot digne de ce nom, faut du matos solide :
- Tréteaux (pour caler ta planche de bois et préparer le bazar)
- Niveau à bulle (sinon bonjour la piscine sur l’appui)
- Mélangeur ou pelle/mallette pour bétonner sérieux
- Bavette d’étanchéité (en acier ou PVC, mais surtout bien fixée)
- Planche de bois pour coffrage + quelques serre-joints
- Ferraillage (tiges acier), histoire de tenir dans la durée
- Truelle, auge, gants, lunettes – bref, t’es pas là pour faire du tricot !

Étapes détaillées de la pose
Entre nous : une "pose rejingot" réussie n’a rien à voir avec les bricolages à la va-vite de Youtube. Voilà comment font les acharnés :
- Délimiter l’emplacement sur l’appui existant (tracer au cordeau)
- Installer le coffrage en bois, solidement arrimé avec des serre-joints
- Mettre en place le ferraillage — tiges acier posées selon largeur et hauteur requises
- Couler le béton (ou installer ton préfab’) en tassant bien avec la truelle
- Créer la pente direction extérieure (1 à 3% sinon catastrophe assurée)
- Araser soigneusement, poser/étanchéifier la bavette puis décoffrer après prise
Garantir pente minimale et étanchéité
Pour garantir que votre installation résiste aux intempéries et soit conforme aux normes RT 2012 :
- Mesurer la pente (vise entre 1% et 3%, jamais plat !)
- Appliquer un produit d’étanchéité sur les jointures béton/bavette/appui fenêtre.
- Contrôler le niveau final : passe au peigne fin chaque centimètre.
Checklist :
- [x] Mesurer la pente correctement (niveau laser ou bulle)
- [x] Appliquer produit d’étanchéité tout autour (et sous la bavette)
- [x] Contrôler que rien ne stagne ni ne remonte par capillarité
Oublier une étape ici revient à inviter les infiltrations dans votre maison. Et franchement, personne n’a envie d’héberger des moisissures VIP.
Entretien et dépannage : quand et comment intervenir ?
Signes d’usure et inspection régulière
Le rejingot peut devenir un point faible du bâtiment s’il est laissé à l’abandon, exposé à la rouille ou aux fissures. Pour éviter la sempiternelle galère du salon moisi, fais ta tournée d’inspection une fois l’an - ni plus, ni moins. Les vrais savent :
- Fissures apparentes (même minimes)
- Décollements entre rejingot et appui
- Stagnation de flotte après une bonne saucée
- Traces d’écoulement sur la façade ou moisissures suspectes
- Écaillage du revêtement (peinture qui cloque ou béton qui farine)
Critères d’inspection annuels :
- Examiner les joints tout autour du rejingot
- Scruter les angles pour détecter microfissures ou amorces de cassure
- Vérifier que l’eau s’évacue sans marquer de traces noires (sinon, infiltration en vue !)
- Pousser un peu dessus, voir si ça sonne creux - mauvais bail si ça résonne.
Techniques rapides de réparation
Entre nous : tu veux pas finir inondé comme un navire en perdition ? Pour une fissure passive ou un petit décollement, oublie les solutions miracles des pubs TV… Voici la vraie combine :
« Le rejingot est essentiel : sans lui, votre maison risque de subir des infiltrations importantes. »
- Nettoyer à fond la zone concernée (brosse métallique, chiffon sec)
- Gratter la fissure pour virer tout ce qui ne tient pas — sinon le colmatage tiendra trois jours grand max.
- Appliquer un mortier de réparation, spécial extérieurs, ou une résine époxy pour les fainéants pressés (ça sent fort mais ça tient grave).
- Lisser au couteau à enduire, et laisser sécher selon notice — tente pas le sèche-cheveux pour aller plus vite !
- Remettre un coup de peinture hydrofuge au final (sinon re-belote dans six mois…)
Astuces de pro et erreurs à éviter
Trucs pour optimiser la pente et le ruissellement
Disons-le franchement : croire qu’un rejingot réussi, c’est juste poser un bout de béton, c’est se mettre la tête dans le seau. Les vrais, ceux qui ont les mains calleuses et la truelle tatouée dans le creux du poignet, savent que l’appui de fenêtre mérite plus d’amour technique qu’une pâtisserie de grand-mère.
Voici les astuces des professionnels pour obtenir la pente idéale et éviter les infiltrations :
- Choisir un niveau à bulle précis : pas celui qui traîne au fond du coffre depuis 1998…
- Ajouter un sable stabilisé pour affiner la pente sans fissures – ni béton trop sec ni soupe.
- Contrôler après 24 h que rien n’a bougé (vérifie sous tous les angles, sinon t’as bossé pour rien !).
Checklist pro :
- [x] Choisir un niveau à bulle précis
- [x] Ajouter un sable stabilisé
- [x] Contrôler après 24 h
Pièges classiques des bricoleurs et comment les éviter
Entre nous : y’a des boulettes qui reviennent plus souvent qu’une coupure de courant en hiver. Si tu veux pas passer pour le rigolo du quartier, retiens ça :
- Pente insuffisante ou inversée
- Solution : Mesurer religieusement à chaque étape, quitte à sortir le niveau laser du cousin (oui, même si t’as confiance en ton œil…).
- Mauvais matériau pour l’appui
- Solution : Toujours marier rejingot/appui avec matériaux compatibles : évite PVC sur béton sans joint adapté.
- Joint mal posé ou oublié
- Solution : Ne jamais zapper l’étanchéité périphérique – bourre bien le joint silicone ou acrylique autour des jonctions.
Ignorer ces points essentiels compromet gravement l’étanchéité de votre maison. et crois-moi, personne n’envie ce genre d’innovation architecturale.
Conclusion : sécurisez vos appuis de fenêtre avec style
Penser qu’on peut se passer d’un rejingot, c’est prendre un risque inconsidéré pour l’étanchéité de sa maison. Ce simple rebord, mal-aimé mais vital, fait toute la différence entre une maison saine et une passoire à champignons. Bref, on fait comme on peut : pour éviter la tuile (littéralement), fonce choper des rejingots solides chez les pros. Chausson Matériaux propose du béton, du préfabriqué, tout ce qu’il faut pour mettre tes fenêtres à l’abri — tu commandes en ligne ou direct en agence, c’est carré. Perso, je laisse jamais la flotte décider à ma place… Et toi ? Un clic chez Chausson Matériaux et t’as déjà gagné la guerre contre l’humidité.