La peinture sur crépi est l'une des solutions les plus efficaces et économiques pour (vraiment) relooker une façade. Elle permet de donner un coup de jeune à un mur défraîchi, tout en l’imperméabilisant et en le protégeant durablement des intempéries. Mais attention : peindre un crépi est loin d’être un jeu d’enfant. Entre la préparation du support, le choix des produits et du matériel, ou encore les techniques d’application, la moindre erreur pourrait bien vous faire perdre du temps (et de l’argent). Alors, pour que votre crépi ne tourne pas au mauvais remake de The Walking Dead, on vous a préparé le guide ultra-complet pour peindre votre crépi comme les pros. Avec, en bonus, les conseils de notre façadier partenaire.
Peindre efficacement un crépi : les étapes clés
Disons-le franchement : vos murs méritent mieux
Soyons honnêtes : un crépi repeint, c’est une transformation visuelle impressionnante. Fini le mur qui fait pleurer dans les chaumières et place à l’effet « waouh » chez les voisins. Avec deux astuces bien senties de la création Arcane Industries, tu transformes du plâtre tristoune en façade qui a du répondant, même sans don artistique.
“Peindre un crépi, c’est pas de l’art abstrait : c’est juste du boulot bien fait, même si t’as deux mains gauches.”
Le résultat final d’emblée : fini les taches et les reliefs ternes
- Uniformité et couvrance optimales
- Protection hydrofuge renforcée
- Aspect lisse et moderne
Anecdote fine : Un apprenti en stage chez Arcane a repeint à la brosse un pan entier parce qu’il trouvait que le rouleau « c’était trop rapide pour apprécier le grain ». Résultat ? Même la chef chantier a validé. Comme quoi, l’instinct (et une bonne dose d’huile de coude), ça fait parfois plus que trois tutos YT mal fichus.
1. Préparation du crépi avant peinture
Nettoyage et dégraissage : savon neutre et rotabuse
Peindre un crépi sale est une erreur à éviter absolument. Nettoyage obligatoire, c’est le genre d’étape qu’on saute que quand on aime les soucis. Évitez les solutions agressives comme le vinaigre ou l’acide, privilégiez un savon neutre pour préserver le support.
La vraie combine ? Brosse dure pour les puristes ou carrément la rotabuse pour ceux qui aiment le grand spectacle ! Là, tu balances du NET’FACADE (oui ça existe), tu masses bien la crasse, puis rinçage à haute pression – mais sans décoller le revêtement, hein !
Anecdote véridique : Un gars du BTP a tenté une fois le nettoyage express au balai espagnol parce "qu'il avait la flemme de sortir le Karcher". Résultat ? Le lendemain, moitié du mur encore noir, moitié ruisselante. Moralité : si t’es pressé, va boire un café.
Traitement des mousses et fongicides : on n’oublie pas l’hydrofuge
T’as déjà vu ces façades toutes vertes ou noircies par la mousse ? Fait pas genre, tout le monde connaît. Voilà pourquoi tu dois dégommer les végétaux à coup de pulvérisateur anti-mousse fongicide façade. Pas besoin de cours magistral : tu pulvérises (pas dans le vent !), tu laisses sécher tranquille pendant 24h puis tu rinces.
- Pulvériser fongicide façade
- Attendre 24 h et rincer
- Appliquer hydrofuge siloxane type ARCAFACADE SILOXANE pour sceller la propreté et éviter les retours indésirables
Ne négligez pas l’application d’un hydrofuge, sans quoi la durabilité de votre peinture sera compromise.
Rebouchage des fissures et faïençage : enduit garnissant ou mortier
Ici c’est inspection façon Sherlock Holmes : chaque fissure compte, même celle que personne ne remarque. Pas besoin d’être un as du plâtre : enduit garnissant pour les cheveux d’ange, mortier souple pour celles qui font peur.
| Type de fissure | Produit recommandé | Temps de séchage |
|---|---|---|
| Cheveux (<0,3 mm) | Enduit garnissant | 24 h |
| Moyenne (0,3–1 mm) | Mortier souple | 48 h |
Et surtout laisse sécher... T'as envie que ça cloque après trois jours ? Non. Alors patience ! Une fois sec : petit coup de ponçage léger si besoin — mais sans transformer ton mur en chantier lunaire.
2. Choix des produits et du matériel adapté
Peinture acrylique garnissante vs siloxane microporeuse
Faut choisir son camp : ARCAFACADE RENOV acrylique ou ARCAFACADE SILOXANE? Personne ne t’oblige à comprendre tout le tableau périodique, voilà ce qui compte :
- Acrylique garnissante : c’est l’alliée des murs fatigués. Super épaisse, elle planque les faïençages, bouche les microfissures et ne fait pas dans la dentelle côté opacité. La préférée pour donner une nouvelle tronche à une façade boudinée.
- Siloxane microporeuse : là c’est la version branchée écolo/techno. Laisse respirer le mur, évite les cloques d’humidité et repousse bien la flotte sans transformer ta façade en piscine gonflable. Idéale dans les coins humides ou exposés plein nord.
| Produit | Pouvoir couvrant | Perméabilité | Résistance intempéries |
|---|---|---|---|
| ARCAFACADE RENOV | Élevé | Moyen | Bonne |
| ARCAFACADE SILOXANE | Bon | Très haut | Excellente |
En résumé, pour des microfissures importantes, optez pour l’acrylique. Pour une protection durable contre l’humidité et les moisissures, choisissez le siloxane.
Rouleaux poils longs, pistolet ou brosse plate : avantages et inconvénients
La guerre des outils, épisode 27. Pas le temps de rêver :
- Rouleau poils longs : Le boss pour le crépi profond ! Il engloutit la peinture, couvre les creux sans broncher et file droit au but. Parfait pour ceux qui veulent pas y passer trois dimanches.
- Pistolet : T’as envie de te la jouer Pro ? Rendu homogène, rapide... mais bonjour les éclaboussures partout (et faut aimer nettoyer).
- Brosse plate : Pour les puristes du détail, angles et retouches—là où le rouleau se vautre lamentablement.
On croise encore des gars qui attaquent le crépi au petit rouleau moquette... Ces mêmes types s’étonnent que leur mur ressemble à un slip mal rincé.
Accessoires indispensables : bâches, ruban de masquage, pistolets, gants
Là c’est pas du luxe, c’est vital :
- Bâches anti-perçage (évite de repeindre ton gravier)
- Ruban UV résistant (le basique se décolle au soleil – véridique)
- Gants nitrile et lunettes (sinon adieu ongles propres et bonjour yeux rouges)
- Masque respiratoire (les bricoleurs qui snifent la poussière vivent rarement vieux)
Anecdote improbable : Un client a essayé d’utiliser son vieux drap comme bâche « parce que ça absorbe bien ». Résultat ? Du crépi imprimé sur tout le linge… Sa femme n’a plus jamais voulu dormir avec.
3. Techniques d’application pas à pas
Conditions idéales : température, humidité et séchage
Faut pas rêver : la météo, c’est le chef de chantier invisible. Entre 10 et 25 °C, t’es dans le créneau VIP – certains vont jusqu’à 35 °C mais bon, faut aimer la prise de risque. Humidité ? Moins de 70 % sinon tu joues à la roulette russe avec ta peinture. Et si tu crois qu’un petit gel du matin ça passe, sache que sous 5 °C, rien ne sèche, tout s’écaille ! Les grosses chaleurs ? Ça tire trop vite, résultat peau d’orange et craquelures assurées.
La bonne astuce : commence tôt le matin ou en fin d’aprèm, à l’ombre du mur. Parole d’accro au chantier : j’ai vu un voisin repeindre sa façade à midi pile par canicule… Trois jours après, tout pelait. Il a juré contre « l’effet Sahara ».
La première couche : du haut vers le bas en zigzag
T’es prêt ? On attaque la base ! Oublie l’amateurisme : attaque toujours du haut vers le bas, et surtout jamais en lignes droites comme un robot contrarié. C’est mouvement en W ou zigzag façon danseuse énervée—ça pénètre bien chaque creux, ça évite les coulures style rideau taché.
- Rouleau bien chargé mais pas dégoulinant.
- Passe verticale puis croisée pour forcer la peinture dans le relief.
- Tu reviens doucement sur les zones claires sans appuyer comme un bourrin.
Tu vois un pro faire : c’est souple, rapide et jamais hésitant—comme ce vieux peintre qui disait « Faut caresser le crépi mais lui montrer qui commande ! »
La seconde couche et retouches : homogénéité et couvrance
Là on ne bâcle pas : laisse 4 à 6 heures de séchage mini avant la deuxième couche (plus si météo douteuse). Inspecte ton mur — si t’as des zones claires ou mal couvertes (toujours les bas de murs et angles), repasse généreusement là-dessus.
- Seconde couche = même méthode mais tu fignoles.
- Retouches à la brosse plate sur les angles ou reliefs où le rouleau s’essouffle.
- Dernier passage global pour éviter traces ou empâtements disgracieux.
Si tu veux vraiment éviter l’effet patchwork : prends le temps sur les finitions – un vrai crépi chic c’est celui où personne ne sait combien d’allers-retours t’as fait dans l’escalier !
