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Déshumidifier une chambre : guide pratique pour un air sain

Votre chambre est une cocotte-minute ? On vous envoie un guide ultra-complet pour en finir avec l'humidité.

13 min
Travaux & Rénovation
14 May 2025 à 21h18

Une chambre trop humide, c’est des nuits moins reposantes, une odeur désagréable, et un risque accru d’allergies et d’asthme. Entre autres. Mais ce n’est qu’un début : à terme, les matériaux se dégradent, et les moisissures s’installent. Bref, on fait difficilement plus insidieux qu’un taux d’humidité trop élevé. Heureusement, les solutions existent — à condition de bien comprendre le problème. On vous a préparé un guide ultra-complet pour retrouver une chambre saine et sans humidité.

Comment déshumidifier une chambre rapidement ?

Disons-le franchement : l'hygrométrie idéale (40–60 %)

L'hygrométrie, c'est pas juste un mot qui claque dans une conversation de tonton bricoleur ! Avoir entre 40 et 60 % d'humidité dans ta chambre, c'est le ticket gagnant pour éviter les galères. Trop sec, tes muqueuses trinquent ; trop humide, bonjour la moisissure et les acariens qui squattent toute la nuit. Ce taux est optimal pour respirer tranquillement et dormir sans inconfort.

Trois risques d'une hygrométrie inadaptée :
1. Allergies et irritations chroniques (bonjour le nez qui coule en juillet)
2. Prolifération des moisissures et acariens (l'horreur pour l'asthme)
3. Dégradation du mobilier et du linge de lit (adieu sommier, adieu rideaux)

Le déshumidificateur électrique, roi du taux d'humidité

Bref, on fait comme on peut : côté déshumidificateurs électriques, y'a dispute mais faut trancher.
- ORAIN : discret à effet Peltier, fonctionne bien pour les petites chambres et n'explose pas les tympans ni la facture EDF – ⭐⭐⭐⭐✰
- LARY : efficace en mode turbo (12L/jour !) mais design un peu « j'y crois moyen » – ⭐⭐⭐✰✰
- ROHAN : le big boss de la connectivité ! Application au top, silencieux, entretien easy – franchement imbattable chez ceux qui veulent piloter leur air à distance – ⭐⭐⭐⭐⭐

Entre nous : j'ai testé un jour un déshumidificateur maison bourré de copeaux récupérés sur une table basse Ikea… Eh ben, c'était pas glorieux : ça sentait le suédois mouillé plus qu'autre chose.

Aérations et VMC : ventiler sans se geler

Entre nous : impossible de zapper l'aération. Même si tu vis avec trois pulls sur le dos en janvier, 10 minutes matin ET soir fenêtres grandes ouvertes, c'est obligatoire pour virer l'humidité stagnante. Ensuite : VMC simple flux ou hygroréglable ? Simple flux = basique mais fiable ; hygroréglable = adapte le débit en fonction du taux d'humidité mais peut devenir capricieuse sans entretien.

Pour ne rien rater : aérez tous les jours ET entretenez la VMC deux fois par an sinon c’est la loose assurée sur le long terme.

Pourquoi votre chambre sature d'humidité ?

Condensation et respiration nocturne

Disons-le franchement, le combo air chaud + respiration humaine, c'est la recette parfaite pour transformer ta chambre en hammam miniature dès l'aube. Quand tu respires (et transpire la nuit), tu balances jusqu'à 1,5 litre de vapeur d'eau dans l'air. Cette flotte cherche un endroit où se poser : elle adore les vitres froides, les murs mal isolés... Résultat : condensation, traces humides et parfois même champis bien moches au réveil. Les ponts thermiques ou une isolation foirée accentuent encore le phénomène. Bref, on fait comme on peut mais tant que l'air circule pas assez, la condensation fait sa law.

Résumé du cycle de l'humidité : L'air se charge en vapeur par la respiration, cette vapeur se condense sur les surfaces froides, redonnant naissance à l'humidité visible.

Infiltrations et remontées capillaires

Là, c'est pas de la blague : quand t'as des remontées capillaires, c'est l'eau du sol qui grimpe dans tes murs comme si elle avait RDV au grenier ! La capillarité ramène sels minéraux, dégrade enduits et tapisse ton mur d'auréoles façon aquarelle ratée. Entre nous – j'ai vu sur Internet des gens jurer que l'huile essentielle de Ravintsara pouvait tuer la capillarité. Sérieux ? J'y ai cru une semaine (bon OK deux jours). J'ai aspergé le bas du mur : ça sentait bon mais la flotte rigolait doucement dans sa barbe.

Entre nous, cette astuce n'est pas validée scientifiquement!

Mauvaise ventilation et matériaux inadaptés

On va pas se mentir : coller tes murs en béton brut, finir avec des peintures plastiques "anti-humidité" fermées… c'est le meilleur moyen de piéger l'humidité pour toujours. Les matériaux inadaptés (béton non respirant, vinyles ou peintures étanches) bloquent toute évacuation naturelle de la vapeur d’eau. Le résultat ? Taux d’humidité qui grimpe en flèche et odeur de cave non assumée même en plein mois d’août.

Bref, une chambre humide n’est jamais le fruit du hasard mais bien un mix malheureux entre condensation due à notre souffle nocturne, infiltration sournoise et mauvais choix de matériaux qui confinent tout ce bazar.

Diagnostiquer le problème : mesurer et comprendre

Choisir un hygromètre fiable

Disons-le franchement : sans hygromètre digne de ce nom, tu pilotes ton taux d'humidité à l'aveugle. Un bon modèle doit assurer :
- Précision (±2% max sinon c'est du pipeau)
- Affichage digital (si tu dois décrypter une aiguille, change de siècle)
- Alarme intégrée (prévient dès que ça part en sucette)

Modèle Prix (€) Précision Affichage digital Alarme intégrée
ThermoPro TP50 12 ±2% Oui Non
Govee H5075 19 ±0,5% Oui Oui
Beurer HM16 15 ±5% Oui Non

Bref, on fait comme on peut : vise le Govee H5075 si t’es sérieux sur la mesure. Le ThermoPro fait le boulot sans fioritures. Le Beurer ? Précision relative, mais look sobre pour ceux qui veulent s’endormir sans se prendre la tête.

Comparatif d’hygromètres en chambre avec décorateur-bricoleur excentrique

Identifier salpêtre, moisissures et taches d'eau

Entre nous, pas besoin d'un labo du CNRS pour repérer les moisissures, le salpêtre ou les traces de flotte sur un mur. Faut juste ouvrir l'œil (et parfois les narines) :
- Odeur de cave ou champignon persistante (si tu sniffes du sous-bois en plein Paris…)
- Taches irrégulières vertes/noires/grises sur les murs ou plafonds
- Auréoles jaunâtres ou brunes, souvent près du sol ou des fenêtres
- Plâtre qui s'effrite, peinture cloquée
- Présence de cristaux blanchâtres (salpêtre), surtout dans les coins frais
Un microscope domestique basique permet même de voir la spore danser la lambada… Anecdote : j’ai surpris un Chlorophytum mort couvert de spores absorber plus de flotte qu’un neuf – cherchez la logique !

Cinq signes visuels immanquables :

  1. Taches noires/vertes/jaunâtres très nettes
  2. Cloques ou décollements de papiers peints et peintures
  3. Effritement localisé du plâtre ou enduit mural
  4. Cristaux blancs poudreux sur la surface des murs (salpêtre)
  5. Auréoles humides persistantes même quand il fait sec dehors

Interpréter les taux et agir en conséquence

Si ton hygromètre affiche 70 % d’humidité ou plus, il est temps d'agir rapidement.
- 30–60 % : zone tranquille, rien à signaler.
- 60–70 % : vigilance, moisissure potentielle.
- +70 % : invasion garantie si tu traînes !
Conséquences ? Allergies à gogo, mobilier qui s’abîme et linge moisi. Bref, on fait comme on peut mais passé 70 %, prépare-toi à sortir l’artillerie lourde ou finir avec des vêtements façon champignonnière.

Solutions techniques pour un air sec

Déshumidificateurs électriques (ORAIN, LARY, ROHAN)

Disons-le franchement, choisir le bon déshumidificateur c'est vite un casse-tête si tu te laisses avoir par le marketing de foire. ORAIN, c'est la discrétion incarnée : effet Peltier, capacité 750 ml max — utile pour une piaule d'étudiant mais faut pas rêver plus loin. Consommation minuscule, autonomie correcte mais dès qu'on passe les 20m², il fait tapisserie.

LARY monte le niveau : vrai compresseur, 12 L/jour et brasse jusqu'à 40 m² tranquille. Débit d'air solide (120 m³/h), bruit maîtrisé. Reste que question ergonomie, ça mérite un master en Tetris si t'as pas de place.

ROHAN ? C’est l’ovni du lot : puissance de cheval (jusqu'à 50 L/jour !), mode connecté avec appli et réservoir 7 litres. Il ventile tout sur son passage, jusqu’à 200 m² ; consommation costaud mais résultat express même dans des coins moisis par capillarité.

Critères de sélection rapide :
- Capacité d’extraction adaptée à la surface
- Niveau sonore inférieur à 45 dB si tu veux dormir sur tes deux oreilles
- Facilité d’entretien du bac et filtre
- Fonction hygrostat ou application mobile intégrée
- Consommation électrique maîtrisée (sinon EDF fait la fête)

Comparatif déshumidificateurs ORAIN LARY ROHAN en chambre

Installer une VMC ou VMR efficace

Disons-le franchement : sans ventilation mécanique qui tient la route, t’auras beau investir dans un déshumidificateur dernier cri, tu seras toujours à la traîne contre l’humidité. La VMC simple flux reste basique – entrée d’air neuf dans les pièces sèches et extraction dans les pièces humides –, pas de surprise mais peu flexible. La VMC hygroréglable module seule selon l’humidité mais nécessite un entretien carré sinon c’est festival bactéries. La VMR (Ventilation Mécanique Répartie) : installée pièce par pièce, autonome mais bruyante si mal isolée.

Étapes clés de l’installation :
1. Repérer les emplacements hauts pour bouches d’extraction (jamais derrière une armoire !!)
2. Poser gaines et sortie extérieure après avoir vérifié aucune fuite possible dans les murs
3. Installer moteur/ventilateur loin des zones de sommeil pour éviter la nuisance sonore nocturne
4. Bien régler le débit selon surface et occupation (minimum légal c’est rarement suffisant)
5. Contrôler régulièrement filtres et grilles – sinon obsolescence programmée assurée !

Schéma VMC simple flux hygroréglable VMR installation

Chauffer à 15–17 °C sans transformer la chambre en sauna

Disons-le franchement : chauffer sa chambre comme un sauna nordique est le meilleur moyen de flinguer l’équilibre hygrométrique ET ton confort respiratoire. Entre 15 et 17 °C, tu limites clairement la condensation inversée (l’eau qui dégouline quand tu surchauffes puis aères brutalement) ET t’évites l’assèchement des muqueuses qui te transforme en momie ambulante.
Des températures supérieures à 18°C favorisent l’évaporation rapide… puis le dépôt poisseux sur murs froids au moindre courant d’air.
Vise ce créneau pour un confort optimal et un linge sec au réveil.

Radiateur réglé à 16°C et hygromètre dans chambre hivernale

Astuces naturelles et low-tech contre l'humidité

Sel gemme et chlorure de calcium fait maison

Entre nous, le sel gemme c’est l’arme fatale du bricoleur qui ne veut pas claquer un billet dans un déshumidificateur hors de prix ! Le sel gemme absorbe fissa l’humidité de l’air, mais faut pas rêver : c’est valable surtout pour les petites chambres, placards ou niches humides (source : solutions pour déshumidifier naturellement).

Voici comment t’y prendre :
- Prends un seau (propre !), perce quelques trous dans le fond.
- Place ce seau troué dans un autre récipient non percé (pour recueillir l'eau).
- Remplis le premier seau de sel gemme ou gros sel (150 à 300 g selon la taille de la pièce).
- Place le tout dans le coin maudit où ça suinte.
- Surveille et vide l’eau tous les deux-trois jours.

Étapes DIY sel gemme :
1. Seau percé + seau réceptacle
2. Sel gemme dedans
3. On oublie pendant une semaine… puis on jette la flotte accumulée !

Le chlorure de calcium fonctionne pareil – mais ça coûte souvent plus cher et ça finit toujours collé partout si t’es maladroit… Bref, on fait comme on peut !

Plantes d'intérieur dépolluantes (Chlorophytum Comosum)

Alors là, prépare-toi à me traiter de fou furieux : le Chlorophytum Comosum, alias plante araignée, a la cote pour absorber l’humidité ET les cochonneries toxiques en suspension (plantes qui absorbent l'humidité). Mais entre nous, anecdote pro : j’ai laissé crever un Chlorophytum oublié derrière une armoire… Et bim ! La plante morte et toute desséchée a continué d’aspirer plus d’eau que ses frangines bien vertes. Allez comprendre ! Certains te diront que c'est absurde — et peut-être qu’ils ont raison — mais je jure que ce vieux Chlorophytum desséché attrapait la buée sur la vitre mieux qu’un sopalin.

Chlorophytum Comosum desséché absorbe humidité déco chambre rétro

Bref, à tenter avant d’envoyer ta plante au compost : tu risques juste… rien du tout.

Huiles essentielles (Ravintsara) pour assainir l'air

Disons-le franchement : certains croient dur comme fer que l’huile essentielle de Ravintsara pulvérisée sur les murs pourrait « tuer » la capillarité montante… Sérieusement ?! Autant croire que Chuck Norris combat les remontées d’eau à mains nues. L’huile essentielle de Ravintsara purifie certes l’air grâce à ses propriétés antivirales et antibactériennes (remède naturel contre le rhume), mais elle ne remplacera JAMAIS un vrai déshumidificateur ou des travaux d’étanchéité.

« L'huile de Ravintsara, c'est mon anti-capillarité maison ! »

Bref, son parfum est top pour masquer les relents de champignons. Mais côté humidité structurelle… gardez-la pour décongestionner vos narines !

Prévention et entretien : éviter la rechute

Disons-le franchement : la vraie différence, c'est dans les détails bancals du quotidien que ça se joue. Une chambre qui reste sèche, c’est pas un miracle, c’est juste une routine qui pique parfois… mais qui paye. Bref, on fait comme on peut : si tu veux pas que l’humidité refasse le show, faut bétonner la prévention.

Matériaux respirants pour literie et rideaux

Un rideau ou une housse épais peut retenir l'humidité, ce qui est à éviter. Les pros avertis recommandent trois textiles :

  • Coton (naturel, léger, facile à laver – laisse l’air passer)
  • Lin (top pour l’été, ne garde ni chaleur ni humidité, look authentique)
  • Chanvre (ultra-résistant, anti-fongique naturel, zéro odeur de moisi)

Un rideau qui respire, c'est un mur qui pleure moins !

Chambre lumineuse avec coton lin chanvre déco anti-humidité

Contrôler l'étanchéité portes et fenêtres

Un courant d’air mal placé et toute ta lutte part en vrille.
- Inspecte chaque joint autour des portes et fenêtres : craquelé ? Fendu ? Colmate illico avec du joint silicone ou mousse spéciale.
- Une fenêtre bien réglée évite les infiltrations sournoises — entre nous, la condensation adore les failles invisibles.
- Test maison : passe ta main autour du dormant. Si tu sens le froid ou l’air humide… t’as déjà perdu des points !

Joints de fenêtre changés contre humidité chambre

Routine de vérification et entretien régulier

Une routine d’entretien mensuelle est essentielle pour éviter le retour des moisissures.

Checklist anti-rechute :
- [ ] Vérifier l’hygromètre (tous les 30 jours – sinon c’est placebo)
- [ ] Inspecter murs/fenêtres pour taches ou suintements suspects
- [ ] Nettoyer ou remplacer le filtre du déshumidificateur
- [ ] Purger le bac à eau/débrancher puis rebrancher l’appareil pour vérifier son cycle
- [ ] Contrôler joints portes/fenêtres et colmater si besoin

Conclusion : votre chambre sereine et sans humidité

Il n'y a plus d'excuse pour tolérer une chambre humide. Entre les astuces DIY (sel, copeaux Ikea – même si ça sent la renoncule scandinave détrempée), le Chlorophytum sacrifié ou l’artillerie des déshumidificateurs comme ROHAN, t’as un panel béton. Il est important d'agir : investis dans un bon hygromètre, surveille tes joints et installe une VMC bien réglée. Les curieux peuvent creuser chez Prime Eco Energie ou chez air&me pour s’équiper encore mieux. Entre nous, rien ne vaut l’essai sur le terrain… alors fonce mettre ta chambre au sec et reviens raconter tes fails !

Déshumidifier une chambre : guide pratique pour un air sain

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