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Repiquer les stolons de fraisiers : toutes les étapes pour multiplier vos plants

Multipliez vos fraisiers à l'infini en repiquant leurs stolons. On vous montre comment faire (et on vous explique pourquoi).

9 min
Jardin & Extérieurs
3 August 2025 à 2h56

Multiplier vos plants de fraisiers facilement, sans matériel et sans dépenser un centime ? C’est possible grâce au repiquage de stolons. Cette méthode permet de multiplier vos plants sans toucher à vos plants existants. D'ailleurs, elle présente d'autres avantages : elle est plus rapide que le bouturage et plus économique que le semis. Le tout, en garantissant des fruits identiques au pied mère. Mais ce n'est pas tout : cette technique est également idéale pour renouveler votre fraisaie, et ainsi lutter contre l'épuisement des plants et les maladies. Repiquer vos stolons est une méthode simple et efficace pour garantir une récolte abondante et renouveler vos plants. On vous explique tout ce qu'il faut savoir pour vous lancer dès maintenant.

Pourquoi utiliser les stolons de fraisier ?

Qu'est-ce qu'un stolon de fraisier ?

On commence cash : le stolon, ce n’est pas un obscur concept pour botaniste chic ou un fil électrique qui aurait raté sa carrière. Non, c’est la version nature du fil à linge familial, mais qui bosse H24 pour démultiplier les fraisiers sans s’user les racines à discuter. Imaginez une tige fine et rampante, sortie direct du pied mère, qui part à l’aventure sur la terre comme si elle cherchait le wifi du voisin – son seul but : lancer un nouveau squat, euh… plantule.

Les fraisiers sont des experts en multiplication naturelle, ils font tout le travail eux-mêmes !

Ces tiges (les vrais appellent ça des organes de multiplication végétative, ouais, carrément) foutent la paix à tous ceux qui paniquent avec les semis. Il suffit d’attendre que le bout touche un coin de terre et hop, mini-fraisier prêt à pousser sans CV ni lettre de motivation. Entre nous : si t’as peur que ça rate, c’est que tu regardes trop les vidéos où tout est taillé au cordeau.

Stolons de fraisier rampant sur la terre avec de jeunes plants en formation.

Avantages de la multiplication par stolons : faire plus avec moins (et plus vite !)

  • Gratuité : t’es radin ? Tant mieux. Les nouveaux plants sont offerts par la maison-mère.
  • Rapidité : pas besoin d’attendre trois saisons que ça veuille bien lever. Ici ça pousse en mode turbo.
  • Facilité : zéro bac+12 en jardinage requis. Limite tu poses ton transat, tu mates et tu repiques quand ça te chante.
  • Adaptation à TON jardin : chaque petit fraisier s’habitue direct chez toi, pas chez le pépiniériste sous perfusion d’engrais.

En résumé, cette méthode est si simple que la rater serait presque un exploit.

### Pourquoi repiquer les stolons de fraisier ?

Disons-le franchement, c'est la meilleure astuce pour avoir des fraises à gogo sans se ruiner. Les stolons servent juste à coloniser ton potager façon invasion pacifique : remplacer tes vieux plants fatigués ou élargir ton empire fruitier sans même sortir la CB. Et si on t'a dit que tes pieds mères étaient trop croutons pour te donner des stolons viables ? Laisse-moi rire ! Même à moitié crevés, certains balancent encore des descendants costauds – vérifié chaque année chez Tata Mireille depuis 1987.

Même un fraisier vieillissant peut produire des stolons viables. Prenez le temps de vérifier avant de remplacer vos plants.

Comment repiquer les stolons de fraisier : méthodes simples et efficaces

Repiquage en pot : une méthode simple pour débutants

Le repiquage des stolons en godet est une méthode idéale pour obtenir des résultats rapides et sans complications. Tu prends un petit godet – même un vieux pot de yaourt, ça passe tant qu’il y a des trous – tu le remplis d’un terreau léger et bien drainant (évite la boue ou le terreau compact, sinon bonjour les racines grillées).

  1. Prépare tes godets avec un mélange terreau+compost si t'es ambitieux, ou juste du terreau universel pour la flemme.
  2. Repère l’extrémité du stolon avec déjà une petite rosette de feuilles et des racines minuscules.
  3. Pose-la sur le terreau, tu enfonces à peine les racines — si tu enterres tout comme un sandwich mal fait, ça va pourrir, pas pousser !
  4. Le truc qui change tout : cale le stolon avec un petit caillou ou mieux, une épingle à cheveux ou fil de fer courbé (le fameux « cavalier » que même ta grand-mère utilisait avant TikTok).
  5. Arrose légèrement au début — pas besoin de transformer ton godet en mare à grenouilles.

Cette méthode a un avantage en béton armé : tu gardes tes jeunes plants sous contrôle (limaces OUT, météo OUT), le repiquage final dans le jardin se fait quand toi tu décides.

Stolon de fraisier dans un godet rempli de terreau, maintenu par une épingle.

Anecdote véridique : premier test en 2009 sur le balcon d’un pote étudiant… 8 godets posés sur une caisse retournée = 7 fraisiers prêts à donner dès le printemps suivant. Zéro main verte requise. C’est dire !

Repiquage direct en pleine terre : pour les jardiniers audacieux

Ici on passe au niveau supérieure : t’as du terrain ? T’as envie de voir pousser tes fraisiers façon colonie sauvage ? Go !
- Prépare un coin du jardin avec une bonne dose de terreau et du compost bien mûr.
- Creuse un mini trou – rien d’archéologique hein, deux doigts suffisent.
- Place simplement la base racinée du stolon dedans, recouvre délicatement et arrose comme il faut.
- Garde surtout le stolon attaché au pied mère jusqu’à ce que la "progéniture" fasse des vraies racines solides.
- Un petit paillage autour histoire de garder l’humidité (et virer les mauvaises herbes). Là c'est l’école old-school : on laisse faire la nature… mais on surveille quand même parce que limaces et poules rôdent toujours !

Le repiquage direct est efficace mais comporte des risques : les jeunes plants peuvent être attaqués par des limaces ou d'autres nuisibles. À éviter si ton jardin c’est Fort Boyard côté bestioles.

Faire pousser un stolon dans l'eau : une alternative expérimentale

Alors là… Oui on peut caler l’extrémité d’un stolon dans un verre d’eau (effet laboratoire garanti). Au bout de quelques jours tu vois des racines translucides apparaître comme par magie. MAIS ! Ces racines-là sont très fragiles et peinent à s’adapter une fois remises dans la vraie terre – beaucoup crèvent à la réintégration (ambiance télé-réalité version botanique ratée).
Cette méthode est ludique pour observer la croissance des racines, mais elle reste peu adaptée pour une production durable. Les pros multiplient rarement leurs fraisiers par cette technique car taux de survie = pas fameux sur terrain sec ou lourd [source : Rustica].

Le "cavalier" et autres astuces pour maintenir le contact avec la terre

Beaucoup abandonnent rapidement en pensant que les petites rosettes ne s'enracinent pas correctement. La clé ? LE CONTACT ! Utilise ce qu’on appelle familièrement un « cavalier » :
- Une épingle à cheveux oubliée,
- Un morceau de fil de fer courbé (tu tailles vite fait dans n’importe quel vieux support),
- Ou juste un petit caillou posé assez lourd pour coller la base contre la terre sans tout écraser.
Ce bidule permet aux futures racines d’être toujours là où il faut : collées à l’humidité et protégées du vent. Pas besoin d’avoir inventé le microprocesseur pour réussir ça… Et franchement, entre nous : aucune excuse pour foirer cette étape.

Derniers conseils pour réussir vos repiquages de stolons

On va pas vous faire un laïus moraliste, hein. Disons-le franchement : la multiplication des fraisiers par stolons, c’est le genre de truc que même les distraits du jardin arrivent à réussir… si, si. Faut juste pas écouter ceux qui pensent qu’il faut être sorti major de promo chez Terre vivante pour s’y mettre. Entre nous ? C’est pas sorcier.

Récap’ express pour les pressés (et ceux qui ont zappé la moitié) :

  • Sélection : Choppe les stolons avec un début de racines et évite les brins tout rabougris ou cramés – c’est pas la peine d’adopter des causes perdues.
  • Repiquage : Tu poses dans un godet ou direct en terre (selon si t’as peur des limaces ou non), tu cales le contact et basta !
  • Soins : Un chouïa d’arrosage, un peu de compost, trois encouragements et tu surveilles que ça se dessèche pas. Point barre.

Gardez en tête que le jardinage est une question d'essais et d'apprentissages. Même si tout ne fonctionne pas du premier coup, persévérez !

Jardinier entouré de fraisiers repiqués, bloc-notes à la main.

Conseils finaux pour un potager réussi

T'attends quoi pour te lancer ? Franchement : le pire truc qui puisse t’arriver c’est que ton plant végète… Bah, tu recommences avec un autre. Le jardinage est une aventure d'apprentissage et de découvertes. Ce qui compte, c’est observer ce qui marche chez TOI – note-le vite fait sur un carnet (ou sur le frigo avec un vieux ticket resto).

Le vrai kiff ? Refiler tes bébés fraises à un pote ou ta tante relou (« Tiens, essaye au lieu d’acheter des barquettes hors de prix ! »). Tu veux devenir hardcore ? Renseigne-toi chez Terre vivante, ou plonge dans « Les 4 Saisons du jardin bio ». Et Pascal Aspe ? Une pointure à suivre pour jardiner sans prise de tête ni produits chimiques chelous.

Dis-toi bien qu'avec les stolons, tu possèdes une fabrique à plants gratuite sous la main toute l’année – aucun diplôme demandé. Alors essaie, rate, recommence… Et n’oublie pas : même si t’as tout raté cette année, y’aura toujours une pauvre fraise planquée sous une feuille pour te consoler… C’est déjà ça ! Le jardinage, c'est la vie version non censurée.

Repiquer les stolons de fraisiers : toutes les étapes pour multiplier vos plants

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