C’est le signe qu’il est en train de dépérir. Et qu’il pourrait mourir en quelques semaines. Mais pas de panique : on vous explique comment le sauver d’urgence — et le faire repartir en 3 mois. Obtenez des conseils ultra-complets (et pragmatiques) pour :
- Identifier la cause de la chute des feuilles (et l’empêcher)
- Lui aménager un arrosage et drainage sur-mesure
- L’orienter et le protéger selon les saisons
- Le renforcer grâce à la taille et la fertilisation. On vous révèle aussi la méthode express (en 3 actions) pour lui venir en aide dès aujourd’hui. Ne loupez pas notre guide pratique.
Comment sauver un olivier qui perd ses feuilles et le faire repartir ?
Premièrement, disons-le franchement, laisser agoniser un olivier c’est comme choisir la tapisserie marron dans les années 80 : ça ne se fait pas. On va pas tourner autour du pot (haha). Si ton arbre commence à se déplumer, faut passer à l’action—vite fait bien fait.
Réponse express : les 3 actions à lancer maintenant
- Inspecter le sol : Si ça sent la gadoue ou que c’est sec comme le Sahara, t’es déjà à côté de la plaque.
- Adapter l’arrosage : Ni marathon d’eau ni désert, faut doser !
- Booster avec l’engrais : Un truc pour agrumes ou spécial olivier, pas celui que t’as trouvé oublié au fond du garage.
Entre nous, y’a rien d’aussi efficace pour éviter un drame horticole. Ces trois gestes, c’est plus efficace qu’un tuto TikTok sur le "miracle anti-chute" des feuilles.
Signes critiques : feuilles jaunes, noircies ou tombantes
Feuilles jaunes ? Tu crois que c’est normal ? Spoiler : non. Jaune fluo = stress hydrique ou carence sévère. Feuilles noircies : bravo, tu tiens peut-être un champion des champignons ou un excès d’humidité façon aquarium à racines (courage). Feuilles tombantes par poignées ? Ton arbre est en PLS.
Un olivier flingué, c’est un drame estival évitable.
Il est important d’agir rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave.
Identifier la cause de la chute des feuilles de votre olivier
Pour savoir si votre olivier traverse une période difficile ou s’il est réellement en danger, il est essentiel d’analyser la situation. Entre nous, l’explication du "c’est un arbre méditerranéen donc il s’en sortira tout seul" : c’est bon pour les touristes, pas pour ceux qui veulent sauver leur déco vivante. Passons à la loupe les causes béton et leurs symptômes.
Stress hydrique : manque vs excès d’eau
Il est important de ne pas croire au mythe selon lequel « l’olivier n’a jamais soif ». Trop d’eau ? Les racines s’asphyxient, les feuilles jaunissent ou noircissent, et le sol devient marécageux. Pas assez ? Les feuilles se recroquevillent, tombent en masse, et les branches deviennent sèches et cassantes. Bref, on ne gagne jamais quand on joue au yoyo avec l’arrosoir.
| Symptôme | Manque d'eau | Excès d'eau |
|---|---|---|
| Feuilles recroquevillées | Oui | Rare |
| Jaunissement généralisé | Non | Fréquent |
| Racines noires/mousses | Non | Oui (pourriture) |
| Chute massive de feuilles | Oui | Oui |
| Branches sèches/cassantes | Oui | Non |
Chocs thermiques : chaleur extrême et gel
Ah, la météo française… Le soleil cogne comme un boxeur ou alors c’est la Sibérie en février. L’olivier n’aime ni le coup de chaud ni le congélateur. Coup de gel : feuilles brûlées (bord brun rouille), aspect cartonné voire translucide (superbe effet déco, vraiment). Canicule : feuille sèche façon chips salée même sans apéro.
Astuce vécue : une fois mon cousin a déplacé son olivier du salon surchauffé direct en terrasse lors d’une vague de froid – résultat : défoliation express. Moralité : on acclimate doucement.
Maladies et parasites : champignons, cochenilles…
Il est important de noter que l’olivier n’est pas invincible face aux maladies. Les champignons et les bestioles squattent plus vite qu’un coloc radin.
- Fumagine (champignon) : dépôt noir sur les feuilles, ambiance poussière urbaine.
- Œil de paon (cycloconium) : taches rondes jaunes/marron à bord sombre sur le feuillage.
- Verticilliose : dessèchement brutal des rameaux jeunes.
- Cochenille noire : bosses cireuses sur tige/feuille + miellat collant (bonjour la fourmilière).
- Mouche de l’olive : trous dans les fruits, perte accélérée des feuilles en cas d’infestation massive.
Anecdote ultra-pro : Le Dr Dominik Groe Holtforth recommande carrément la "surveillance rapprochée" façon vigile en boîte—inspection régulière et action rapide sinon c’est teigne-party assurée !
Mettre en place un arrosage et drainage adaptés
Si vous arrosez votre olivier de manière excessive ou désordonnée, il est temps de revoir votre méthode. L’olivier n’est pas un cactus ni une éponge, faut viser la précision : on vise la racine, pas le naufrage.
Routine d’arrosage : modérée mais profonde
Arroser un olivier, c’est pas une émission de télé-réalité. Zéro place pour l’amateurisme. On balance environ 10 à 15 litres d’eau pour un pot moyen (30-40 cm), une fois par semaine quand il fait chaud, deux fois si canicule – et encore, seulement si le sol est vraiment sec sur 3 cm. Pas de pluie entre-temps ? Tu contrôles la terre en plantant ton doigt (pas avec une appli météo ringarde).
Checklist : Étapes pour un arrosage optimal
- Vérifier la surface du substrat : sèche sur 2-3 cm ? Ok.
- Arroser lentement pendant 5-10 min autour du tronc (pas en mode cascade de piscine).
- Attendre que l’eau ressorte par les trous du pot.
- Laisser sécher AVANT de recommencer. C’est bête mais radical.
Un arrosage profond vaut toujours mieux que trois jets timides à la va-vite.
Substrat drainant et pot idéal
Entre nous, voir son voisin planter dans un bidon sans trou, c’est digne d’un film d’horreur jardinier… Le substrat doit aérer ET drainer – fini les gadoues compactes !
| Composant | % dans le mélange |
|---|---|
| Terreau universel | 33 |
| Sable grossier | 33 |
| Gravier/pouzzolane | 34 |
Un bon pot c’est surtout : percé au fond et assez large pour que les racines s’étalent sans se retrouver compressées comme des chips dans leur tube.
Rempotage pro : couche drainante et terre neuve
Quand l’olivier fait la moue ou que ses racines tournent en rond, c’est rempotage time. On commence par étaler 3 à 5 cm de billes d’argile au fond du pot—pour ceux qui pensent que c’est gadget : essayez sans, vous reviendrez pleurer ! Ensuite on pose délicatement la motte, SANS fracasser les racines (on n’appelle pas ça "transplantation sauvage" hein). On comble avec le mélange magique ci-dessus, tout autour—et surtout, on tasse légèrement pour éviter les bulles d’air.
Il est préférable de prendre le temps de bien faire les choses pour garantir la santé de votre olivier. Un bon substrat et une routine d’arrosage intelligente, c’est plus efficace qu’un gri-gri accroché aux branches.
Optimiser l’exposition et les soins saisonniers
Disons-le franchement, si tu fous un olivier sous une lampe IKEA en pensant qu’il va pondre des olives, t’as tout faux. L’olivier demande un vrai bain de lumière, pas un simulacre d’été scandinave. Entre nous, le faire végéter en intérieur toute l’année ? C’est comme planquer une Ferrari dans un garage humide : absurde et triste.
Lumière, température et circulation d’air
- Printemps/été : Exposition plein soleil obligatoire. Pas de compromis, c’est dehors ou rien. Minimum 6h de soleil direct, sinon il boude (et perd ses feuilles comme un footballeur simule une blessure).
- Automne : Laisse-le profiter des dernières chaleurs mais commence à surveiller la météo.
- Hiver : Dehors SANS vent glacial si t’es au sud; abri lumineux ou serre froide si t’habites version Dauphiné. Zéro courant d’air sec – il préfère la brise légère à la soufflerie façon clim de bureau.
| Saison | Soleil | Température idéale | Air |
|---|---|---|---|
| Printemps | Plein soleil | 15-25°C | Bonne circulation |
| Été | Plein soleil | 20-35°C | Aéré |
| Automne | Soleil maximum | >10°C | Reste ventilé |
| Hiver | Lumineux abrité | >2°C (jamais -8°C) | Hors gel ventilé |
Il est crucial de fournir à votre olivier les conditions idéales pour qu’il reste en bonne santé et conserve son éclat.
Protection hivernale : voile d’hivernage non-tissé
T’habites Grenoble ou Annecy ? Mets-lui vite un voile non-tissé (30 à 50g/m²), pas une bâche de chantier – faut que ça respire !
- Déroule le voile autour du feuillage – sans comprimer (on n’étouffe pas la star du jardin !).
- Lie simplement autour du tronc avec une ficelle souple (pas avec le fil de fer façon boucher).
- Fixe tout ça au sol pour éviter qu’un coup de bise ne transforme l’arbre en cerf-volant régional.
- Découvre aux beaux jours dès que les gelées passent sous les 2°C (et arrête de rêver aux palmiers dans les Alpes… personne n’y croit).
Fertilisation ciblée : engrais pour agrumes
Disons-le franchement : l’engrais Lidl périmé depuis 2014, c’est non ! Prends du sérieux : Lubera ou Couleurs et Matières font le taf des pros—et on ne radine pas sur la qualité.
- Dosage : 40 g/m², étalé à la surface et incorporé légèrement.
- Fréquence : Deux fois par an—une au début du printemps, une juste avant l’été. Rien en automne/hiver sinon tu boostes le feuillage pour rien.
Entre nous, j’ai déjà vu des gars zapper deux saisons… Résultat : olives aussi petites que leurs factures EDF après coupure !
Taille, traitement et prévention des rechutes
Disons-le franchement : un olivier laissé à l’abandon, c’est comme un vieux canapé IKEA. Ça finit par sentir la défaite. Pour éviter la rechute (littérale), trois chantiers : taille chirurgicale, traitements adaptés, et entretien calendaire. Pas de magie TikTok ici, juste du vrai.
Taille de conservation : couper les branches mortes
Si tu coupes avec une cisaille qui sent le moisi, arrête tout. Nettoie et désinfecte tes outils (alcool à brûler ou flamme). La taille de conservation, c’est chaque année fin d’hiver/début printemps (février-avril) : on vire tous les rameaux secs, branches qui se croisent ou qui partent vers l’intérieur (bonjour le look "nid à champi").
- Ne jamais tailler sous la pluie : infection garantie !
- Éviter la coupe massive : on ne scalpe pas l’arbre.
- Outils affûtés = coupe nette : meilleures cicatrices.
- Ramasser les déchets : pas de compost avec les rameaux malades.
- Désinfecter après chaque arbre : sinon transmission assurée.
Checklist taille de conservation
- [ ] Outils propres ?
- [ ] Branches sèches coupées au ras ?
- [ ] Déchets évacués ?
- [ ] Coupe faite hors pluie/gel ?
Bref, on fait comme on peut… mais du matos propre et des gestes précis, ça change tout.
Traitements curatifs : fongicides et insecticides
Disons-le franchement, bombarder son olivier de chimique en espérant une résurrection, c’est croire au père Noël. Privilégie la bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) deux fois par an (mars & septembre) — c’est quasi le seul fongicide validé pour amateur. Pour les attaques d’insectes genre cochenilles ou mouche : savon noir + huile végétale en badigeon pour les tiges ou piégeage massif pour la mouche (pièges jaunes collants).
Si attaque sévère (verticilliose…) : fongicide homologué* mais uniquement en ultime recours – lire TOUTES les précautions sur le site officiel E-PHY avant d’asperger ton arbre façon tornade toxique. On alterne jamais plusieurs produits dans la même journée : tu veux soigner ton arbre, pas l’achever. Bref, dose minimale utile—et basta !
Prévention : nettoyage, rotation de sol et inspection régulière
La meilleure défense reste l’entretien régulier — pas besoin d’une to-do list longue comme un dimanche sans pain.
| Mois | Action |
|---|---|
| Mars | Taille + traitement cuivre |
| Avril | Désherbage pied + aération |
| Juin | Inspection parasite/feuilles |
| Septembre | Traitement cuivre |
| Novembre | Ramassage feuilles mortes |
| Toute l’année | Surveillance rapide 2x/mois |
Entre nous, cette routine annuelle empêche 80% des soucis avant qu’ils ne deviennent des drames botaniques. Petit effort > Grosse tranquillité.
Entre nous, faire repartir un olivier, c’est pas si sorcier
Faire repartir un olivier n’est pas une tâche mystique ou compliquée. Inspecte le sol, dose l’eau, booste avec un engrais digne de ce nom. Assure une lumière d’aplomb, protège-le comme une star en hiver (mais sans paparazzis), et sors le sécateur pour trancher dans le vif—proprement !
Un mini check-up tous les mois, histoire de repérer les parasites avant la fête foraine. Pas besoin d'applis connectées ou de danse du soleil. Bref, tu veux un olivier qui tient la route ? Tu suis les étapes (pas juste la moitié), tu ranges l'arrosoir-club-mickey, et là : miracle, il repart. Ton olivier te dira merci, même s’il est discret.
⭐️⭐️⭐️⭐️☆
