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Maladies du ficus : identifier, traiter et prévenir efficacement

Votre ficus perd ses feuilles, jaunit ou se couvre de tâches ? Il est sûrement malade. Et on vous explique comment le soigner.

7 min
Jardin & Extérieurs
5 August 2025 à 18h57

On vous parlait récemment des plantes d’intérieur les plus faciles à entretenir. Mais s’il en est une qui n’en fait qu’à sa tête, c’est bien le ficus. En même temps, difficile de lui en vouloir : entre nous, il y a fort à parier que son comportement est dû à un problème de santé. Car oui : comme tout être vivant, votre ficus peut tomber malade. Et comme avec nous autres humains, ces maladies peuvent avoir des causes très variées. La bonne nouvelle ? Dans la plupart des cas, il est possible de le sauver avec les bons gestes. Encore faut-il comprendre ce qui ne va pas. C’est justement l’objet de cet article : vous expliquer comment identifier et traiter les maladies et parasites qui attaquent votre ficus. Avec un principe directeur : toujours privilégier les solutions naturelles. Voici nos conseils pour éviter que le drame ne se reproduise. Même les plantes les plus capricieuses peuvent être sauvées. Entre nous : elles sont même bien plus robustes qu’on ne le pense.

Pourquoi le ficus est-il si capricieux ?

Si le ficus était une célébrité, il demanderait du lait d'amande bio dans son arrosoir et un tapis rouge devant la baie vitrée. Le ficus, surtout le benjamina 'De Gantel', c'est notre diva du salon. Il supporte mal les excès : trop d'eau et c'est le fiasco, pas assez et il te le fait payer cash. Besoin de lumière ? Oui, mais "pas direct sur ma face, tu veux me brûler ou quoi ?" Humidité ? "Besoin vital, coco !" Mais gare à la condensation façon hammam.

On fait de notre mieux. Le moindre courant d'air et il perd ses feuilles – ce n'est pas une blague, un 'De Gantel' peut déprimer pendant des semaines pour un simple courant d'air. On dit qu'il est capricieux... Entre nous : il est surtout très franc du collier. Il ne laisse rien passer sans t'envoyer un signal. Il aime aussi l'immobilité : on évite les déménagements à répétition sinon tu peux commencer à compter les feuilles par terre.

Attention aux courants d'air, c'est le truc qui fait le plus de mal en général !

Identifier les maux : quand mon ficus me crie à l'aide

Feuilles qui jaunissent comme un vieux ticket de caisse ? Souvent trop d’eau ou manque brutal de lumière – ça sent la crise existentielle végétale. Taches brunes ou noires entourées de jaune ? Cela peut être une maladie cryptogamique, un problème sérieux à ne pas négliger. Feuillage collant ? Cela peut indiquer la présence de cochenilles ou d'autres parasites, laissant du miellat sur la plante. Chute massive des feuilles sans prévenir ? Ça sent l'air sec ou l'arrosage anarchique.

Présence de minuscules toiles d’araignée bien planquées sous les feuilles ? C’est la fête aux tétranyques – ces petites bêtes qui tissent plus vite que Spiderman sous Red Bull. Insectes minuscules volant partout à chaque effleurement ? Ce sont probablement des aleurodes.

Feuilles de ficus présentant symptômes : jaune, taches brunes, miellat et toiles

Le ficus ne passe pas inaperçu : s’il n’est pas en bonne santé, il montre ses symptômes de manière évidente.

Les maladies cryptogamiques et physiologiques : quand la plante s'auto-sabote

Taches sur les feuilles : météo d'orage sur le feuillage

Un ficus qui commence à faire des taches sur ses feuilles n’a rien d’inhabituel, c’est un problème courant. Petits points bruns cernés de jaune, auréoles comme des vieux ronds de café ou grosses plaques sombres… ça fait peur, mais ça cause surtout de deux choses. D’abord les maladies cryptogamiques – ces champis microscopiques type alternariose qui s’incrustent dès que l’humidité dépasse la barre du raisonnable. Ensuite, les bourdes classiques : excès d’eau (bonjour la mare aux canards), manque de lumière ou coups de soleil genre "je bronze mal". À chaque symptôme son histoire, mais la morale est toujours la même : surveille ton climat intérieur ! On fait de notre mieux pour éviter ces problèmes.

Feuilles qui jaunissent et tombent : le grand dépouillement

Le jaunissement des feuilles d’un ficus n’est jamais bon signe. C’est souvent un signal d’alarme. Changement de place, air trop sec façon sauna nordique mal réglé, excès ou carence d’eau... Tout fout le camp. L’arrosage mal calculé ou une baisse soudaine de lumière transforment vite votre plante en déchetterie de feuilles. Parfois, ce sont des parasites trop discrets pour être repérés d’emblée qui déclenchent la pagaille. Mais faut pas flipper trop vite : souvent ce n’est qu’un cri pour dire "je stresse" et pas une maladie terminale. Par exemple, un ficus peut perdre toutes ses feuilles en quelques jours après avoir été placé près d’un radiateur, mais il peut repousser en quelques semaines avec les bons soins.

Ficus avec feuilles jaunes tombantes

Pourriture des racines : le mal par le bas

Quand une odeur désagréable émane du pot ou que les racines deviennent noires et molles, il s’agit probablement de pourriture des racines. La cause principale est souvent un excès d’arrosage sans drainage adéquat, ce qui peut tuer un ficus en quelques semaines. Symptômes visibles depuis la surface : feuilles qui flétrissent (mais restent molles), croissance totalement à l’arrêt et jaunissement généralisé style vague d’apocalypse verte. Si vous sentez une odeur suspecte dans le terreau ou que tout semble fondre au ralenti… agissez vite ! Le rempotage peut parfois sauver les meubles mais, soyons honnête, il y a des cas où même MacGyver ne ferait rien.

Prévenir, c'est guérir : comment éviter que le drame ne se reproduise

Le bon emplacement : ni trop chaud, ni trop froid, ni trop sec

Le ficus n’aime pas les variations climatiques extrêmes. Évitez-lui les spots de lumière directe, il préfère les ambiances tamisées mais lumineuses, genre fenêtre ouest bien filtrée ou voilage sud. Aucune tolérance pour les courants d’air (on oublie l’entrée et la fenêtre qui claque), ni pour les sources de chaleur ou de froid extrême. Un ficus mal placé, c’est un ficus qui tire la gueule – taches, feuilles jaunes, parasites en embuscade. Les experts confirment que l’emplacement est crucial pour la santé du ficus.

Ficus robuste dans pot adapté près d'une fenêtre lumineuse

Arrosage et fertilisation : trouver le juste milieu

L’arrosage du ficus ? C’est le casse-tête qui rend chèvre tout le monde. Laissez sécher la surface du substrat entre deux arrosages, pas de planning automatique « lundi-jeudi », juste de l’observation à l’ancienne ! Un pot avec trou c’est mieux qu’un bain-marie permanent. Pour la fertilisation, un peu mais pas trop – une carence affaiblit, un excès attire tous les champis du quartier…
Pour des conseils détaillés, consultez notre guide sur la fertilisation des plantes vertes.

La surveillance régulière : l'œil exercé du botaniste amateur

La meilleure défense contre les problèmes est d’inspecter régulièrement votre plante. Matez vos feuilles sous toutes les coutures au moins une fois par semaine : taches suspectes ? Points collants ? Bizarres bestioles cachées dessous ? On agit avant que ça devienne un festival d’insectes ! J’ai déjà repéré des cochenilles en mode ninja juste parce que j’ai retourné une feuille sans raison valable. La prévention est toujours plus efficace qu’une intervention tardive.

Adapter son ficus : choisir la bonne espèce et le bon pot

Toutes les espèces de ficus ne conviennent pas à tous les environnements. Y’a des modèles hyper faciles (elastica ou alii), d’autres ultra-sensibles (benjamina, on te juge). Choisissez donc un ficus qui correspond à votre style de vie ET à votre patience d’arroseur urbain. Et côté pot, on prend toujours légèrement plus grand que le précédent avec un vrai drainage : rien de pire qu’un ficus engoncé ou noyé dans sa flotte. Un ficus bien adapté est un ficus heureux.

Maladies du ficus : identifier, traiter et prévenir efficacement

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