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Bébé musaraigne : guide complet pour identifier, différencier et protéger cet allié du jardin

Vous pensiez avoir trouvé une souricette ? Raté. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la musaraigne, ce super-héros du jardinage.

13 min
Jardin & Extérieurs
11 July 2025 à 10h59

Cuisiner à la maison, c’est se donner les moyens de manger mieux, à moindre coût, et de faire durer ses appareils. Sauf que, parfois, il faut bien l’avouer : on a juste la flemme. Alors, on a imaginé une recette simple, rapide et délicieuse, qui met à l’honneur les légumes de saison. On vous présente le "Houmer" : un houmous frais et léger à base de courgette, signé par le chef Pierre-Édouard Robine (ex-"Maison Plisson", "Bachaumont", "Fulgurances"). Bon appétit !

Bébé musaraigne : fiche d’identité express

La musaraigne est un véritable record de miniaturisation. À peine éclos, le bébé pèse dans les 0,25 g – autant dire que c’est l’équivalent d’une miette de pain animée façon turbo. Longueur ? Chez Sorex minutus, on vise un ridicule 4 à 6 centimètres sans la queue (pour Crocidura russula ça grimpe jusqu’à 9 cm) ; quant à Neomys fodiens, il frôle le double adulte mais reste une brindille à la naissance ! Température corporelle ? La musaraigne ne fait pas dans la demi-mesure : plus de 38 °C, et son cœur peut taper plus de 800 battements par minute – voilà pourquoi elle doit grignoter toutes les deux heures sous peine de finir KO.

On confond souvent ces petits mammifères avec des rongeurs classiques. Erreur ! Les musaraignes sont de la famille des Soricidae – rien à voir avec votre hamster dépressif. On trouve chez nous la musaraigne pygmée (Sorex minutus), la musaraigne commune (Crocidura russula) ou encore l’improbable Neomys fodiens dite "aquatique". Bref, un casting de poids plume mais de survie hardcore.

Espèce Longueur tête-corps Poids naissance Température corporelle
Sorex minutus 4–6 cm ~0,25–0,5 g >38°C
Crocidura russula 5–9 cm ~0,3–0,7 g >38°C
Neomys fodiens 6–9 cm ~0,7–1 g >38°C

Morphologie clé : museau en trompette, vibrisses et yeux de pin’s

Regardez bien ce gremlin miniature : le museau en forme de trompette, c’est pas du marketing – il fouille tout ce qui est feuille morte ou tas de mousse à coups de vibrisses XXL hypersensibles. Les yeux ? Des billes minuscules genre “pin’s”, histoire de repérer vaguement les bestioles rampantes plutôt que d’admirer le paysage. Oreilles si petites qu’on se demande si elles servent vraiment.

Bref, on fait comme on peut pour paraître mignon quand on ressemble à une prise USB sous acide.

Bébé musaraigne avec museau en trompette et vibrisses dans un jardin humide

Différencier un bébé musaraigne d’une souricette : le test en 5 secondes

Pour impressionner vos proches et différencier une musaraigne d'une souris, voici un test rapide et efficace. Entre nous, la différence saute aux yeux (sauf si tu mates TF1 pendant la sieste).

  • Museau : La musaraigne se la joue Cyrano avec un museau long, extra-pointu et mobile, bardé de vibrisses, façon radar anti-insectes. La souricette ? Museau arrondi, classique, presque mou.
  • Yeux : Musaraigne = mini-billes genre perles noires perdues. Souricette = grands yeux globuleux, version peluche de supermarché.
  • Oreilles : Musaraigne : oreilles planquées, discrètes comme un truand dans une ruelle sombre. Souricette : oreilles larges et bien visibles.

Bref, on fait comme on peut pour ne pas passer pour un amateur…

Comparaison entre le museau pointu de la musaraigne et le museau arrondi de la souris

Dents blanches contre dents jaunes : détail qui tue

Chez les musaraignes Soricinae (genre Sorex), les dents affichent des taches rougeâtres ou jaunes. Merci le fer contenu dans l’émail – utile pour bouffer du coléoptère blindé. Certaines espèces comme la musaraigne couronnée arborent carrément des dents bicolores ! Les souris, elles, se contentent d’un sourire uniforme, blanc crème basique.

« La nature n'a pas blanchi leurs dents pour Instagram. »

Cris ultrasoniques, odeur musquée et autres indices sonores

Pour les curieux, approchez-vous doucement d'une musaraigne et tendez l'oreille : vous pourriez entendre des « psst-psst » ultrasoniques, souvent imperceptibles pour l'oreille humaine. Rajoute à ça une odeur musquée bien marquée chez la musaraigne (rien à voir avec l’urine cheap de rongeur d’animalerie). Si t’en doutes encore après ça… change de lunettes ou consulte !

Cycle de vie turbo : croissance, sevrage et reproduction

Gestation éclair et portées multiples dans l’année

Disons-le franchement, la musaraigne a décidé de ridiculiser le standard biologique. Madame met 18 à 22 jours – parfois jusqu’à 27, mais faut pas pousser – pour pondre une portée. Et là, c’est pas un ou deux gamins : 4 à 8 bébés d’un coup, répété jusqu’à 5 fois par an si la météo et les lombrics sont sympas. Elle carbure tellement que certains printemps ressemblent à une usine à musaraignes. Anecdote : tu savais que la mère déplace ses rejetons en file indienne grâce à la technique du caravanning ? Plus fort qu’un train SNCF ! On se croirait dans un remake animalier des grandes migrations…

Illustration naturaliste montrant une musaraigne en file indienne avec ses petits

Sevrage à 22 jours : ce qui se passe dans le nid

Au bout de 22 jours, c’est l’explosion : chaque petit devient un ogre miniature qui aspire insectes et vers comme s’il avait Amazon Prime sur les fourmis. La mère ? Elle souffle enfin, mais gare à celui qui sépare une fratrie sans raison valable.

Il est important de ne jamais séparer un bébé musaraigne de sa fratrie sans avis vétérinaire.

Dès trois semaines, ces piles électriques chassent déjà par eux-mêmes, histoire d’assurer leur taux de survie face aux prédateurs pas franchement tendres.

Adolescence express : apte à se reproduire dès 6 semaines

Entre nous, parler de maturité sexuelle chez la musaraigne, c’est évoquer l’adolescence d’un scooteriste sous caféine : ambiance « déjà prêt avant d’avoir compris ». À 6 semaines, la bestiole peut déjà pondre sa propre armée de micro-musaraignes. Pas étonnant que leur population explose si personne ne vient jouer les régulateurs naturels ! Bref, on fait comme on peut quand on naît programmé pour le sprint reproductif.

Que faire si vous trouvez un bébé musaraigne ?

Disons-le franchement, tomber nez à nez avec un bébé musaraigne, c'est le bingo de l'improbable. Pas de panique : chaque minute compte mais tout n’est pas foutu. Mode d’emploi express pour ne pas faire n’importe quoi…

Les 3 premières minutes : sécuriser, observer, respirer

Entre nous, c’est pas le moment de jouer les MacGyver sans réfléchir. L’objectif ? Ne pas empirer la situation.

Checklist réflexe :
- Gants fins (protégez-vous ET l’animal)
- Observer la respiration (regardez si le petit souffle régulièrement ou s’il est en mode statue de cire)
- Vérifier la température corporelle (doit être tiède au toucher, JAMAIS glacé !)
- Placer le bébé dans une boîte tapissée d’essuie-tout et au calme
- PAS DE LUMIÈRE directe ni courant d’air – la musaraigne craint tout sauf les insectes
- Si possible : stimuler doucement le ventre avec un coton-tige humide pour aider à faire pipi/caca (vieux secret de réhab’ vécu)

Bref, on fait comme on peut… mais vite et bien.

Le nourrissage d’urgence : recette et fréquence à respecter

Disons-le franchement, nourrir un bébé musaraigne relève du sport olympique. Son métabolisme délire tellement que l’hypoglycémie frappe en moins de deux heures.

Recette basique : Mélangez lait maternisé pour chiot (pharmacie) avec quelques insectes vivants finement hachés (vers de farine ou grillons si possible). Donnez à la seringue, SANS forcer ! Rythme : toutes les 2 heures, même la nuit (oui, même à 4h du mat’).

« Rater une tétée peut entraîner une hypoglycémie fatale. »

Anecdote : Les centres spécialisés rapportent que même en cas de réussite temporaire, la survie reste précaire hors soins pros – ce n’est pas un Tamagotchi version nature.

Relâcher ou confier ? Ce que dit la loi en France/Belgique

Entre nous : gardez-le chez vous par "compassion" et vous risquez gros. En France comme en Belgique, la musaraigne est protégée par l’article L.411-1 du Code de l’environnement.
Voici qui contacter dès que possible :
- LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) – ils gèrent aussi les mammifères insectivores,
- Un centre de sauvegarde faune sauvage agréé (liste sur faune-france.org),
- Un vétérinaire formé NAC/faune sauvage.
Si t’es en Belgique : réseau CREAVES.

Garder un animal sauvage sans autorisation peut entraîner jusqu'à 1 an de prison et 15 000 € d’amende (article L415-3 du Code de l’environnement).

Voilà qui calme les ardeurs… Bref, agis vite et malin, pas besoin de finir au tribunal pour avoir voulu sauver Micro-Cyrano.

Rôle écologique : pourquoi la musaraigne est l’alliée numéro 1 du jardinier

Disons-le franchement, si la musaraigne se fait une place de choix dans le club très fermé des auxiliaires, ce n’est pas pour son charisme — c’est pour son appétit vorace. Entre nous : elle a le menu d’un broyeur à ravageurs !

Menu insectivore : qui passe à la casserole ?

On croit rêver mais dans l’ordre, la musaraigne préfère :
1. Limaces (collation de roi, surtout les petites sous les feuilles)
2. Vers de terre (shot de protéines direct)
3. Larves de scarabées (parfait pour croquer du costaud)
4. Pucerons (snack léger, mais efficace sur rosiers)
5. Chenilles et perce-oreilles (le buffet bonus quand il reste un creux)

En vrac, voilà 5 ravageurs phares éliminés par nos bolides :
- Limaces
- Vers gris et blancs
- Pucerons
- Chenilles défoliatrices
- Perce-oreilles

Et pendant ce temps ? Le renard ou l’hermine, eux, regardent la musaraigne comme un sushi sur pattes…

Illustration naturaliste d'une musaraigne chassant une limace dans un jardin

Impact global : une alliée sous-estimée au potager français

Laissez tomber les clichés : classer la musaraigne parmi les nuisibles, c’est comme dire qu’un aspirateur salit plus qu’il ne nettoie…

« Une musaraigne peut consommer l’équivalent de son poids en insectes chaque jour. » — Julien PIERRE
Bref, on fait comme on peut sans elle… mais le potager morfle vite dès qu’elle disparaît.

Ses prédateurs naturels : qui bouffe qui ?

Graphique mental express :
- Musaraigne → dévore limaces & insectes.
- Mais la musaraigne se fait croquer sec par...
- Le renard (fan de tapas format micro),
- L’hermine, la fouine et le putois,
- Les chouettes et autres oiseaux nocturnes,
- (Le chat du quartier tente parfois, mais…) Odeur musquée écœurante = il recrache souvent sa prise !
Disons-le franchement : mieux vaut sentir fort que finir croqué vivant.

Musaraigne et santé humaine : danger réel ou faux procès ?

Disons-le franchement, la réputation de la musaraigne, c’est du pipeau à 95%. On entend tout et n’importe quoi côté toxicité et risques pour l’humain — alors qu’en vrai, vaut mieux se méfier d’un poulet mal cuit que d’une Sorex dans son garage.

Salive “venimeuse” démystifiée

Entre nous, seuls les Américains (genre Blarina brevicauda) se sont fait remarquer avec leur salive neurotoxique (qui paralyse de minuscules proies mais pas un ado en Crocs). Les musaraignes européennes type Crocidura ou Sorex ? Aucune trace de toxine sérieuse. Elles mordillent mollement un insecte, point barre. Impossible qu’elles vous « empoisonnent » ou même qu’elles fassent plus mal qu’une écharde. On peut dormir tranquille : zéro venin dans le 45, ni ailleurs en France.

Musaraigne européenne montrant ses dents non venimeuses

Zoonoses potentielles : fantasme ou micro-risque ?

Disons-le franchement, le risque sanitaire associé à la musaraigne est plus faible qu’une pigeonne sur la rambarde. Oui, elles peuvent héberger quelques virus exotiques style hantavirus (Tula virus), leptospires, parfois quelques salmonelles de passage… Mais les cas documentés chez l’humain se comptent sur les doigts d’un stomatopode rhumatisant ! Transmission ? Par manipulation directe d’excréments secs durant le ménage hardcore. Le reste du temps : RAS. Rien à voir avec les rats/bestiaux vraiment problématiques.

Risque sanitaire global
🟢🟢⚪️⚪️⚪️ (2/5)

"En résumé : plus propre qu’un panier à linge moyen, votre musaraigne ne mérite pas la chasse aux sorcières."

Cohabiter sans stress : gestes simples et bon sens

Entre nous, pas besoin de produits chimiques ni de pièges barbares. Si la mini-bête s’invite chez vous :
- Reboucher toutes les fentes et accès (tour du tuyau, fond d’étagère…) avec laine d’acier ou mastic (pas du chewing-gum).
- Ouvrir une issue vers l’extérieur (petite rampe improvisée) pour qu’elle file retrouver sa ration de limaces.
- Zéro poison : inefficace et illégal pour cette espèce protégée.
- Envie d’aller plus loin ? Un chiffon imbibé d’huile essentielle forte (menthe poivrée) posé vers le coin suspect suffira souvent à l’inciter à déménager sans faire scandale.

Bref, on fait comme on peut – mais avec un peu de jugeote et deux bouts de ficelle, la cohabitation avec Micro-Cyrano tourne vite au non-événement.

Protéger les musaraignes : 3 gestes malins à adopter au jardin

Disons-le franchement, si tu veux vraiment jouer la carte du jardin éthique (et pas juste poster tes tomates sur Insta), voici le kit de survie pour musaraignes. Fini le carnage : on passe en mode commando douceur, avec trois gestes qui feront hurler les limaces… et sourire Micro-Cyrano.

Stop aux pesticides chimiques : alternatives qui claquent

Voici trois alternatives écolo qui, entre nous, ne rendront pas ton potager moins funky :
- Décoction d’ortie : insecticide naturel, ça sent mauvais mais c’est radical sur pucerons & co.
- Bière antifourmi : verse un fond de bière dans une soucoupe, ça attire limaces et fourmis sans flinguer la microfaune.
- Association de plantes : mêle basilic/tomate ou carotte/oignon – les odeurs se repoussent mutuellement et limitent les ravageurs. Bref, on fait comme on peut…

Refuge VIP : mini-mare et abris maison

Résumé bullet : Les musaraignes kiffent :
- Tas de feuilles humides (spa/matelas anti-déshydratation)
- Mini-mare entourée de pierres plates et branches mortes (bar à insectes inclus)
- Mur de pierres sèches ou tas de bois en bordure (paradis discret, ambiance sous-bois garanti)

Parce qu’entre nous, un carré tondu façon green du golf, c’est l’enfer pour ces bolides. T’as déjà vu une musaraigne faire des longueurs dans une pelouse stérile ? Moi non plus.

Gérer les chats sans virer despote anti-félin

Disons-le franchement : le chat du quartier a ses failles. Mais accroche une clochette au collier – t’auras jusqu’à 50 % de captures en moins (source études UK). Ça sauve des musaraignes sans traumatiser Minouche. Et si minou râle, rappelle-lui gentiment que son foie ne digère pas l’acier…

Gestes écologiques pour protéger les musaraignes : décoction d'ortie, mini-mare et clochette pour chat

Conclusion : petits museaux, grande utilité – gardons la tête froide

La musaraigne n'a rien d'un rongeur nuisible. Trois clichés pulvérisés : ce n’est pas un nuisible, un hamster de poche ou le thermomètre d’une maison sale. Les scientifiques confirment : ces micromammifères boostent la biodiversité par leur appétit d’insectes et leur rôle dans l’écosystème. Entre nous, la prochaine fois que vous voyez un bébé musaraigne… évitez le cri de panique et sortez plutôt votre guide d’identification !

Bébé musaraigne : guide complet pour identifier, différencier et protéger cet allié du jardin

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